Contrairement à ce que pourrait laisser penser son passé d'ancien militaire, David n'est pas une espèce de gros bourrin sans finesse. Bien au contraire, le passage par les forces spéciales lui a donné beaucoup de patience et de calme.

Il est plutôt du genre calculateur et analytique, lui donnant une impression froide au premier abord. Ce n'est qu'une fois qu'on le connait qu'on se rend compte que c'est un homme bien plus chaleureux qu'on ne le croit.

David est du genre à analyser les situations calmement et essaie de faire preuve de recul en toute circonstances. Réagir à chaud est rarement une bonne idée, il préfère prendre le temps de se renseigner avant de prendre une décision. Ce qui ne signifie pas qu'il est lent à tout faire, il sait réagir promptement dans les situations d'urgence.

Notre homme, malgré son métier, n'est également pas un adepte de la violence gratuite et préfère discuter avant de montrer les muscles. Mais attention, gentil ne signifie pas faible ! Prenez-le pour un idiot et vous allez vous en mordre les doigts.

Il a beau vendre des armes, il préfère paradoxalement qu'elles ne servent pas. Une bonne arme doit être dissuasive par sa simple présence, mais il n'est pas naïf et il sait qu'il y a forcément des moments où nécessité fait loi.

Le seul côté négatif qu'il a gardé de l'armée est une légère paranoïa. David est prudent, il passe son temps à analyser tout et tout le monde, garde toujours un œil ouvert sur le comportement des gens et ne peut s'empêcher de chercher toutes les sorties potentielles dès qu'il arrive dans un lieu nouveau. C'est également pour ça qu'il essaie d'avoir toujours une arme sur lui et qu'il y en a plusieurs, chargées et cachées, dans son magasin et chez lui.

Résumé : Un ancien militaire, qui a fait un tour par les forces spéciales, avant de devenir armurier militaire, puis de profiter de sa retraite militaire pour venir sa propre armurerie à New-York.


Ah… ma vie. Elle n'a rien de si exceptionnelle que ça quand on y regarde bien. Je n'ai pas vécu d'évènements tragico-grandiloquents et je n'ai pas de famille bizarre au secret bien gardé. Mes parents sont des gens tout à fait ordinaires et aux dernières nouvelles, ils font toujours leur petite vie tranquille au fin fond de l'Oklahoma.

Je suis né fils unique. De mon enfance, franchement, y'a que dalle à raconter, j'ai vécu une petite vie tranquille. A l'école, je n'étais ni une tête, ni un cancre, juste un élève moyen, juste un peu plus doué en sport et avec de bonnes dispositions physiques, mais pas non plus assez pour m'orienter vers une carrière sportive.

A ma sortie du lycée, je suis tombé un peu par hasard sur une annonce de recrutement pour l'armée. Ne sachant pas trop quoi faire de ma vie, je me suis dit "pourquoi pas ?"

J'ai donc signé auprès de l'Oncle Sam pour intégrer cette bonne vieille US Army. Et au final… j'ai franchement accroché. Je n'étais pas sûr de savoir si j'allais apprécié la vie militaire, mais je m'y suis sentie immédiatement à l'aise.

J'ai fais bonne impression pendant mes classes et j'ai rapidement pu rejoindre le 75e régiment de Rangers, mettant un pied dans les forces spéciales. Et là encore, j'ai dû faire bonne impression, car au bout d'un moment, on m'a carrément proposé d'intégrer le programme de sélection pour la Delta Force.

J'ai donc eu droit à la légendaire Assessment and Selection Course, sorte de gigantesque session de torture qui dure un bon mois… Et j'ai été pris…

Les années suivantes furent donc entrainements des enfers et autres opérations à haut risque. Un peu comme faisait cet acteur d'action du siècle dernier… comment il s'appelait déjà ? Ah oui ! Chuck Norris.

Bon, oubliez ça, j'ai rien d'un surhomme capable de faire les débilités qu'on voit dans ces films et je vais pas vous gagner une guerre à moi tout seul, mais j'avoue qu'on aimait bien regarder ces vieux films avec les gars de la team. Pour nous, c'était un peu de la comédie.

Bien évidemment, les hybrides existaient déjà dans l'armée à l'époque, mais on était pas concerné, ils n'étaient pas jugé fiables pour notre groupe, du coup, je regardais tout ça un petit peu de loin.

Autre truc sympa avec les forces spéciales américaines, c'est que les opérateurs de terrain peuvent opérer en civils, du coup, on ne savait jamais si c'était nous dans le coup ou la cellule d'opération clandestine de la CIA…

Bon, je peux pas vous en dire plus parce que certaines… la plupart… toutes nos opérations étaient clandestines et sous le sceau du secret défense, mais j'ai vu des coins sympas… ainsi que ce que l'humanité a parfois de plus sombre à offrir. Mais franchement, je ne le regrette pas.

Ca aurait pu continuer ainsi… si une méchante balle de gros calibre ne m'avait pas perforé un poumon. Et là, je peux vous dire que vous avez beau être un opérateur des forces spéciales entrainé pour résister, quand vous douillez, vous douillez !

Résultat des comptes : des mois et des mois d'hôpital dont plusieurs semaines scotché à mon lit. J'ai de la chance, les médecins militaires ont bien rattrapé le coup et à part une vilaine cicatrice, je n'ai aucune séquelle.

Bon, les bisous magiques des infirmières ont bien aidé aussi pour le moral… Oh ! Ca va ! Me regardez pas comme ça ! On l'a tous fait de draguer les infirmières dans mon boulot ! Pas ma faute si elles savaient apprécier mon charme.

En tout cas, à la sortie de l'hôpital, on m'a dit que j'avais assez donné et que j'avais le droit à un poste plus tranquille. C'est comme que je me suis retrouvé armurier militaire. Je pensais que je m'emmerderais à faire de la logistique, mais en fait, j'ai vite trouvé ça sympa. J'ai fait ça quelques années, développé mes compétences en la matière et profité de cette vie simple.

A un moment, j'ai commencé à me poser des questions sur moi-même, mon avenir et… bon ! d'accord ! J'ai foutu mon poing en travers de la gueule d'un supérieur !

Un infâme connard carriériste qui se la jouait politicien et considérait les soldats comme des pions pour ses ambitions. J'ai pris sur moi un bon moment, mais un jour, j'ai craqué et je lui ai fait connaitre mon avis… d'une manière un peu expéditive, je le reconnais.

Ca aurait pu mal finir pour moi, seulement, coup de bol, notre homme n'avait pas beaucoup d'amis à cause de son ambition, y comprit le procureur militaire qui ne pouvait pas le saquer.

C'est grâce à ça que j'ai évité la cours martiale. Par contre, on m'a gentiment fait comprendre qu'il était l'heure de prendre ma retraite.

L'avantage avec les forces spéciales, c'est que vous n'avez pas le temps d'avoir une vie de famille, un super salaire et pas le temps de le dépenser.

Du coup, entre mon pécule personnel, ma prime de départ et ma retraire militaire, j'avoue que je suis plutôt confortable sur les finances.

Mais vu que je cherchais quoi faire de ma vie, j'ai eu envie de recycler mes compétences. Et là, c'était soit signer dans une SMP, mais le mercenariat, très peu pour moi, soit devenir armurier et monter mon petit commerce.

Et là, le meilleur endroit qui m'est venu en tête fut New-York. La ville était devenue une sorte de nouveau centre du monde où de nombreuses personnes se disputaient, le tout, au milieu de pauvres bougres qui ne demandaient qu'à faire leur vie en paix.

De braves gens qui avaient, à mon sens, le droit d'avoir les moyens de se défendre. Et merci à toi, Ô sacro-saint second amendement, de toujours exister pour me permettre de monter mon affaire.

C'est ainsi qu'après de nombreux travaux dans mon nouveau local, Webb'n Guns est enfin sur le point d'ouvrir à Brooklyn.

Maintenant, reste à voir ce que l'avenir me réserve…