Ayant grandi de façon plutôt stricte et sans grande marque d’affection si ce n’est à l’époque où ta mère était encore en vie, tu n’as pas l’habitude d’être très expansive dans tes interactions avec les autres. Les compliments sont assez rares et tu n’es pas très à l’aise quand à transmettre de l’affection aux autres. Elle peut donc rapidement paraître assez froide et distante en général, et elle l’est réellement dans pas mal de situations. De la pudeur, peut-être ? Moi j’y vois surtout une absence de code sociaux par rapport à ce genre de choses, car elle n’a pas vraiment eu d’autre modèle de conduite que ceux des adultes qu’elle côtoyait la majorité du temps. De même, ayant fait l’école à la maison jusque tard, tu n’as pas eu beaucoup d’amis et ton enfance n’a pas été à l’image de celle que vivaient les autres. En réalité, tu as bien plus souvent côtoyé la solitude que des jeunes de ton âge, mis à part ton jeune frère.... Une grande figure pour toi, ça a été ta grand-mère, mais même elle n’a jamais été l’idéale de ce qu’on attend en termes de chaleur. De toute façon, cela ne t’a jamais vraiment manqué, ou du moins, pas suffisamment pour t’en plaindre. Tu as ainsi rapidement pris des responsabilités, certainement trop par rapport à ton âge ; ainsi, avec ça, tu as rassemblé ces émotions futiles pour vite les cacher dans une boîte.

Un sourire étire rarement tes lèvres et tu apparais souvent un peu trop sérieuse aux yeux des autres. Mais puisque tu détestes plus que tout que l’on te sous estime, tu te refuses à te dévoiler faible à tous ceux qui n'attendent que ça. Et par la force des choses, tu peines beaucoup à leur dévoiler tes fragilités, même à ceux qui te sont très proches. Tu ne pleures pas. Pas devant les autres. Pas pour tout et n’importe quoi. Une femme forte, c’est ce à quoi tu veux que l’on t’assimile.
Pour autant, il t’arrive évidemment de craquer, préférant t’isoler plutôt que de t’exposer à ceux qui te connaissent, c’est souvent dans ces moments-là qu’on peut t’apercevoir la tête légèrement perdu dans tes pensées ainsi que seule ; tu congédies toujours tes hommes afin d’être tranquille, le temps d’une bouffée d’air, loin de tout cette vie qui, parfois, de fait perdre le fil du temps qui passe et de cette vie qui file trop rapidement. Tu as parfois la sensation de faire tellement, mais de t’oublier en partie…

Un sang froid qui est parfois factice mais qui est obligatoire dans une position comme la tienne, tu ne crains pas tellement le sang, mais tu n’en apprécies pas forcément la vue lorsqu’il est en bien trop grande quantité, peut-être car ceci te ramène à un traumatisme passé… Et même si tu prends facilement du recul sur beaucoup de situations, surtout lorsqu’elles concernent la mort -qui n'est aucunement quelque chose qui t’empêche de dormir la nuit- tu as de temps à autre besoin de t’échapper à la noirceur de ce monde dans laquelle tu as l’impression de te noyer. Pour l’heure, tu n'as encore jamais ressenti du remords vis-à-vis les victimes des Zhang, mais qui sait, peut-être qu’un jour cela viendra ; peut-être qu’un jour, tu auras l’impression d’étouffer et que tu prendras un peu plus conscience du mal que tu fais.

Franche, tu dis ce que tu penses et ce n’est plus à prouver, sûrement car tu te sens suffisamment protégée pour assumer la moindre de tes pensées, qu’importe si elle ne sont là que pour provoquer ton interlocuteur. Après tout, ton manque d’empathie est tel que blesser verbalement quelqu’un n’a jamais été un problème pour toi.

Très professionnelle, tu t’enfermes parfois un peu trop dans le travail jusqu’à perdre le fil du temps et oublier de manger ou de dormir. Et puisque tu lègues difficilement les tâches à tes subordonnés, tu te retrouves parfois trop dépassé et assez à cran. C’est dans ces moments où il faut éviter de t’énerver car tu perds très vite patience, contrairement à d’habitude. En dehors de tout ça, tu es patiente, tu apprécies d’ailleurs le calme et te poser pour lire des livres, te permettant ainsi de souffler.

En réalité, tu as beaucoup de facettes.
Celle de l’ombre et celle que les autres voient et connaissent.
Celle qui se noie au travail, et celle qui s'essouffle quand elle oublie de vivre.
Celle qui ordonne la mort et celle qui protège ceux à qui elle s’attache.
Celle qui ne plie pas devant l’autre et celle qui pleure lorsque tout devient trop lourd.

Tu n’es pas que ça, car il est difficile de définir parfaitement comment un humain pense et agit. Peut-être qu’un jour tu tomberas de ton piédestal, peut-être qu’un jour il s'élèvera, qui sait…

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porte des talons de 10 cm pour se grandir lorsqu’elle travaille - a toujours une paire de chaussure plate de côté - bourreau de travail, oublie régulièrement de manger - est déjà tombée de fatigue en s’endormant à son bureau - indépendante, a du mal à réclamer de l’aide lorsqu’elle considère que c’est à elle de faire les choses - ponctuelle - secrète sur sa vie, elle n’a jamais eu de confident(e) - sait garder les secrets - loyale - manipulatrice - opportuniste - peut avoir l’air perdue dans ses pensées - a parfois l’air très détaché des choses - anxieuse lorsqu’elle se trouve en face de situations sur lesquelles elle n’a pas de prises - peut avoir des excès de colère - peut se montrer assez frugale quand on connaît sa situation - généreuse avec ceux qui le méritent - donne parfois trop vite sa confiance - si cele-ci est perdue, elle est difficilement retrouvable auprès d’Amélia qui jettera quiconque ne sera pas une valeur sûre - n’a pas le permis de conduire et n’est pas du tout à l’aise dans des véhicules (à cause de son accident) - peut aller jusqu’à faire une crise de panique dans de rares cas - a toujours un chauffeur -  monte toujours à l’arrière - n’a jamais pris les transport en commun et n’a aucune intention de changer ça - plutôt autoritaire - assez fière - n’est pas très joviale et festive mais aime à passer des moments avec ces rares amis, dans un bar par exemple - quand elle se repose, a souvent un bouquin à lire, aime la romance et les thrillers - l’honneur et la réputation sont importants pour elle - aime l’ordre - n’apprécie pas du tout la désobéissance et l’infidélité - ponctuelle et très professionnelle - regarde de haut pas mal de gens - ne fume pas - ne supporte pas l’odeur de la fumée - a un chat chez elle de race maine coon - allérgique au fruit de mer, a des réactions graves et a toujours un injecteur d’épinéphrine sur elle, seule de rares personnes savent ce détail sur sa vie, des personnes proches et qui sont amenés à réagir si Amélia en est incapable - ne boit de l’alcool que dans de rares occasions et ne le tient pas du tout -

chronologie:

L’amour n’est pas toujours la base d’un couple, certains choisissent de se lier pour des raisons bien tristes tel que l’argent, le pouvoir ou encore la notoriété et c’est de cette façon que ta famille a vu le jour ; un mariage arrangé comme ça arrive souvent au sein des triades où tu finis par arriver, probablement pour finaliser l’obligation du mariage.
Heureusement pour toi, ta mère est une personne chaleureuse et aimante qui t’offre tout de même suffisamment d’amour pour combler l’absence de ce père qui, lorsqu’il est là, n’est que distant et très froid à ton égard. Une enfance dont tu n’as que peu de souvenir, une maison froide, des échanges brefs qui, souvent, n’étaient que des politesses ; seule ta mère parvenait à réellement réchauffer un peu l’ensemble.

Mais le bonheur, aussi infime soit-il, peut disparaître à tout instant et c’est ce qui arrive brutalement avec cet accident tragique en 2047… Ce souvenir ne s’effacera jamais parce que tu étais là, dans le véhicule lorsqu’un autre, bien plus gros, l’a brutalement percuté sur le côté gauche. Ta mère étant celle qui a pris le plus gros du choc, n'est plus consciente, et toi, assise côté passager, tu l’appelles à de nombreuses reprises, anxieuse de ne pas la voir réagir, le tout sans obtenir de réponse tandis que ton corps souffre d’une blessure qui te cisaille le dos… Peut-être qu’un objet a traversé le siège, peut-être est-ce un autre chose, tu n’en sais rien mais ça fait mal…
Enfermé par ta ceinture qui ne veut pas se défaire, tu appelles à l’aide et c’est une femme, une hybride qui apparaît et qui parvient à te libérer de ce véhicule tandis que tu te débats maladroitement pour tenter de retourner voir ta mère jusqu’à ce que les secours te prennent en charge et t’empêche de t’approcher du danger. Tu es sauvé, mais dans le désarroi de cette terrible scène, tu comprends que ta mère ne reviendra jamais.

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Ton séjour à l'hôpital, bien que magnifiquement pris en charge par ton père, n’a été que trop solitaire tandis que ton âme pleurait la disparition de ta mère. Blessée, tu n’as même pas pu lui dire au revoir le jour où on l’a enterrée. Cet accident laissera une trace que tu tenteras d’effacer derrière un tatouage quand tu auras l’âge de le faire, pour un souvenir qui, malgré les années, ne pourra jamais s'effacer.

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Ton retour à la maison n’est que plus brutale encore lorsque tu découvres une nouvelle femme et… un autre enfant ? Une blague que tu as du mal à avaler et qui te rend colère tandis que tu demandes des comptes à ton père sans une once de douceur. Tu viens de perdre ta mère, il vient de perdre sa femme, qu’importe si l’amour qu’il lui portait n’était que factice, n’est-ce pas un manque de respect totale envers que de ramener sa maîtresse à la maison quelques jours après ?! Et ce gosse… Le sien qui plus est, et qui a presque ton âge ; n’étant pas bête, tu en viens vite à la conclusion qu’il trompait sa femme et ce, depuis bien avant le mariage…

Un rire mauvais s’affiche sur ta figure tandis que tes mains viennent s'agripper à ton vêtement, d’une colère que tu ne parviens pas à éteindre. La tristesse ne t’aide pas non plus à garder ton calme. Pas ce soir. Pas avec tout ce que tu ressens et ce qui te frustre horriblement.

“ Mais… MAIS TU PEUX PAS FAIRE ÇA. Maman- Elle- ELLE VIENT DE MOURIR… De… mourir… “

Tu cries. Tu hurles soudainement parce que tu craques. Une crise de larmes qui noie tes joues. Une crise de tout ce que tu renfermes depuis trop longtemps dans ce cœur mou qui n’est rien d’autre que celui d’une adolescente malheureuse. Toutes ces blessures que tu tais depuis tant d’années ; elles te blessent jour après jour, mois après mois et année après année… Ce père qui n’a jamais eu aucune affection pour toi, ramène un autre enfant ? Envers qui il sourit qui plus est ? Est-ce une blague de laquelle tu vas bientôt te réveiller ? Tu voudrais y croire, mais la gifle qui termine sa course sur ta joue, coupant tes larmes sous la violence et la surprise de ce geste qui, malgré tout, reste nouveau pour toi, te fait comprendre que ceci n’est pas un cauchemar, mais bel et bien la réalité, aussi brûlante que douloureuse…

L’arrogance de cette femme ne t’a pas plu dès le départ mais que peut faire une enfant de ton âge si ce n’est de suivre docilement… Mais ne vous méprenez pas, tu es terriblement rancunière et tu ne pardonneras pas à ce père qui ne changera jamais d’attitude vis-à-vis de toi. Tu apprendras simplement à vivre avec deux inconnus, dont ce demi-frère à qui ton père passait tout… Peut-être que tu finiras par y faire un peu plus attention, ou peut-être pas, tu ne sais pas.

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Au sein de cette maison, tu n’es pas désirée et tu n’as aucun mal à le sentir, surtout qu’avec l’absence de ta mère, tu ne trouves plus vraiment ta place non plus. Alors, assez naturellement, tu trouves refuge ailleurs, chez ta grand-mère maternelle surtout. Elle qui a perdu sa fille a t’a prise sous son aile quand tu en as eu besoin, et bien qu’elle soit très loin d’être une femme chalereuse, elle n’a jamais été mauvaise envers toi et t’a toujours montré autant de respect que tu en avais pour elle. Ses conseils ont toujours été d’une aide précieuse. C’est d’ailleurs avec elle, alors que tu grandis et mûrie, que tu découvres un peu plus réellement le monde qui se rattache à cette famille : la mafia. Ayant plus ou moins baigné dedans depuis longtemps déjà, tu ne ressens que très peu d’empathie envers tous ceux qui sont victimes de ta grand-mère et de ses hommes, ni même ceux de ton père, bien que ta colère vis-à-vis de lui biaise ton jugement le concernant. A tes yeux, la mafia est une grande famille, qui se soutient et surtout des personnes loyales qui, tu ne l’oublies pas non plus, te doivent le respect ; une position que tu acceptes assez facilement en réalité et que tu souhaites avant tout protéger. Si bien que dans ta tête, la logique des choses a toujours été que tu reprendrais le business de ta famille et ta détermination, à l’époque déjà, était sans faille.

Pour apporter un peu de solidité à l'enseignement de ta grand-mère, tu choisis une filière dans laquelle tu peux apprendre pas mal de choses utiles à ton projet professionnel si tu oses dire. A savoir, la gestion d’une organisation, autant sur le plan économique qu’organisationnelle ; tu développes aussi un intérêt pour le juridique afin d’aiguiser ton savoir pour protéger au mieux tes arrières ainsi que tous ceux qui te sont loyaux. C’est aussi de cette réussite - car tu n’es pas de ceux qui échouent aux examens– que naît une telle assurance chez toi. Déterminée à obtenir ce que tu désires par la sueur de ton travail et de tes efforts plutôt que par la notoriété qui accompagne ton nom, tu n’as aucune intention de simplement hériter : tu veux avancer par toi-même et mériter ce qui t’est dû ; bien que l’argent proviendra toujours de ton héritage.

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Plus tard, toujours hantée par le souvenir de ta mère et la dernière image qu’elle t’a laissé, tu as du mal à oublier ce moment tragique. Surtout que le destin te raccroche ironiquement à un second fantôme du passé, cette fameuse hybride qui t’a sortie de cette voiture. Autrement dit, celle qui t’a sauvé la vie… Tu la questionnes sur son nom, puis sur la raison de sa présence dehors, sans propriétaire, pour simplement la prendre avec toi. Pas de raison particulière si ce n’est peut-être une forme de reconnaissance peut-être… Lui tendre la main ne te force à rien de plus et de toute façon, vivant seule, elle trouvera facilement sa place parmi les meubles de ta maison, il y a de quoi faire après tout. Du temps où elle se tient correctement, où elle fait ce qui est réclamé d’elle, aucune raison pour toi de la jeter. Et cela te fait une présence lorsque tu sens ton quotidien devenir trop solitaire une fois rentrée chez toi.

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A la fin de tes études, tu commences déjà à chercher des solutions pour poser des bases solides dans l’optique que ton marché soit florissant mais surtout intouchable. De ce fait, tu vises un lieu qui puisse avoir du potentiel pour évoluer vers d’autres choses, mais aussi qui puisse facilement camoufler tout ce que tu comptes faire par la suite, tout ce qui est illégal de surcroît. Et avec grand étonnement, c’est ton père, cette figure ô combien paternelle, qui t’inspire sur ton choix : un hôpital. Évidemment, tu n’as aucunement l’arrogance de construire un hôpital, mais une clinique au sein d’un quartier plutôt tranquille sonne assez parlant et largement dans tes cordes.

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Brooklyn accueille désormais cette fameuse clinique qui peut, en moyenne, accueillir jusqu’à 70 patients environ avec une équipe d’une dizaine de médecins, des infirmiers ainsi qu’une équipe administrative. Il a vu le jour après avoir restauré un immeuble qui se trouvait à l’abandon depuis des années déjà et que tu as racheté pour une bouchée de pain à un homme qui ne doit plus vivre à New York au vu des intimidations répétées qu’il a subi sous tes ordres. Cet immeuble n’est pas totalement occupé puisqu’une partie reste encore à travailler. Le nom que tu lui as trouvé est le suivant : Centre Médical Brooklyn Hope, probablement car l’espoir attirera de nombreuses victimes entre tes mains.

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Deux ans déjà que la clinique a ouvert ses portes et autant vous dire qu’elle ne manque pas de patients. Suffisamment pour que tu délègues une partie de la charge de travail à un sous-directeur… Et c’est tant mieux car tu n’oublies pas que cet endroit ne sera parfait que lorsqu’il te permettra d'élever ton nom au sein des Mafias. Et tout ça s'accélère rapidement à la mort de ta grand-mère… Une période assez lourde mais durant laquelle tu ne te permets aucun repos ; la jeunesse de tes 24 ans n’inspire que de la méfiance à tous ceux qui te croisent, ce qui a le don de t’agacer. Tu n’aimes pas qu’on te regarde de haut et qu’on minimise tes capacités et ta détermination sous prétexte de ton âge. Tu as déjà accompli des choses et tu n’as aucune envie qu’on te coupe l’herbe sous le pied simplement parce que tu serais trop jeune pour ses messieurs.

Heureusement, beaucoup savent tout de même que ta chère grand-mère portait de grands espoirs en toi, son héritage le confirme d’ailleurs car c’est elle-même te nomme en tant que son héritière principale et cela déplait à de nombreuses personnes qui ne manquent pas de le faire entendre. Qu’importe. Ceux qui te gênent finiront par s’écraser devant toi, tu t’en fais la promesse et pour cela, tu ne crains pas de t’allier avec d’autres. Ton réseau commence bel et bien à ce jour, et tu ne manqueras pas de prouver à ces vieillards coincés qu’ils doivent aussi te respecter.

Le réseau récupéré ne touche que le trafic d’organes, principalement de tous ceux qui se disent dans l’incapacité de rembourser, ou encore de tout ceux qui dérangent grandement l’extension de la famille Zhang et qui se doivent de disparaître. Il est donc important de noter qu’avoir une clinique pour gérer la facette sombre de cette organisation est grandement appréciable et apprécié. Pour ce qui est du futur, tu développeras petit à petit ton réseau à une plus grande échelle, donc à du trafic d’hybrides et d’humains en plus de celui des organes. Tu n’as que faire de savoir si tes méthodes sont terribles ou manquent d'humanité, tu n’es là que pour assouvir cette soif de notoriété, tu tiens à être reconnue au sein de cette famille. La tienne comme celle des Zhang ; faire taire tous ces croûtons aux idées trop classiques pour ce monde. C’est vous, la nouvelle génération, qui dirigerez les triades de New York quand ils auront passer l’arme à gauche.

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Mais évidemment, ton nom ne peut être qu'affilié au Zhang, et tu ne t’en caches pas le moins du monde de toute façon. Seulement, cela attire forcément les rats qui viennent fouiller là où ils n’ont pas à fouiller et une enquêtrice plus précisément vient rapidement te casser les pieds. Une certaine Yuwol Kim qui, doucement, tire sur la corde sensible et fait murmurer tes hommes malgré le fait que tes affaires sont bien pourtant bien scellées. Alors tu commences à toi-même t’intéresser à elle, ordonnant une filature pour en savoir plus ; tu apprends qu’elle vit avec son cousin et qu’elle n’a plus de famille, mais tu remarques aussi qu’elle semble enquêter de façon plus discrète sur quelque chose de privé et que tu gardes de côtés pour venir t’en servir plus tard, si jamais elle devient trop gênante. Et quelques années plus tard, c’est toi qui informeras Chroma de la présence de deux petites souris, voulant pénétrer dans un lieu afin d’enquêter sur des hybrides. C’est aussi toi qui graisseras la patte d’un des hommes chargés de faire plier la jeune femme afin qu’il lui fasse comprendre qu’on ne dérange ni les Zhang, ni Chroma. Dommage pour lui, c’est l’hybridation qui sera choisie et c’est encore irréversible à ce jour ; quant à elle, elle ne te posera plus de problème puisqu’au dernière nouvelles, elle a été forcé de quitter son poste pour travailler au sein de la BTD. Grand bien lui fasse.

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L’évolution de ton business engage à plus de risques désormais. Et l'hôpital, devant rester assez propre pour ne pas prendre trop de risque, tu choisis d’ouvrir une autre aile dans le même bâtiment qui fera, cette fois, office de pompes funèbres fournissant aussi des services funéraires ainsi qu’un lieu de recueil pour ceux qui choisir d’entreposer les urnes ici moyennant forcément une place. Dans l’ombre, ce lieu viendra aussi accueillir des âmes en peine qui termineront entre les mains habiles de ceux qui travaillent pour toi. La mort n’est pas toujours la finalité, dépendant des situations, mais elle n’est jamais très loin…

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Au vu des tes activités et de la position que tu tiens, des ennemis, tu en as forcément des dizaines ; certains jaloux, d’autres tout simplement de l'autre camp. Les Lin en sont le meilleur exemple et ce, depuis bien longtemps déjà. Totalement biaisée par l’éducation que tu as eu et l’environnement dans lequel tu as grandi, tu les ranges forcément dans les gêneurs de ce monde et tu n’as qu’une envie, que ce groupe s’éteigne pour que ton clan s’étende encore plus. Les voir s’accrocher aux hybrides et les aider à grandir, à s’élever contre vous autres, ne rend que plus difficile ton business et tu supportes de moins en moins leur présence. Il t’arrive de faire de petites apparitions en public, dans le seul but de provoquer, de les provoquer à eux, et c’est au travers de l’une d’entre elles qu’une rancœur est née. Liang-Hua est comme toi, un homme actif au sein de la triade mais malheureusement pour lui, il n’est pas né au sein de la bonne famille et s’entiche désormais de piètres alliés… Le voir élever les hybrides au même rang que lui, travailler avec eux sur un pied d’égalité te fait bouillir intérieurement tandis que ta figure ne laisse transparaître qu'un sourire faux à chaque fois que tu assistes à un tel spectacle. Et son impertinence couverte de politesse a fini par te faire sortir de tes gonds. Mais ta vengeance n’est jamais dégustée sur l’instant, et c’est plus tard qu’elle éclatera, sur sa chère partenaire, l’hybride qu’il garde toujours non loin de lui. Surveillée, tu ne mettras pas bien longtemps a trouvé un moment propice pour l’extraire à sa douce vie pour la revendre auprès du directeur de la MDA.

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Aujourd’hui, tu continues d’évoluer au sein de New York, tentant de te faire une place au sein des Triades, mais aussi tout simplement parmi les grands de ce monde qui, tu l'espères, sauront trouver chez toi, un partenaire commercial fort profitable, ainsi qu’une alliée de choix. Pour l’heure, ta petite organisation est florissante et tu n’as jamais eu de gros problème car l’argent a toujours su calmer les esprits de ceux qui, parfois, sont dérangés par ton réseau.