Malgré tes échecs, malgré les déceptions, tu gardes toujours un sourire et une aura éclatante sans le moindre effort, en toute transparence et en toute circonstance. Une femme perpetuellement enjouée. Tu fais preuve d’un enthousiasme contagieux et d’un optimisme réconfortant. Avenante et sociale, tu n'hésites pas à approcher quiconque aurait piqué ta curiosité. Tu as le contact facile et la langue bien pendue. Tu aimes discuter et surtout bavarder. Monopoliser la discussion. Monopoliser l’attention.

Tu es une vraie pipelette qui abuse de son jeu d’acteur et des flatteries pour t’attirer les bonnes grâces de ton entourage et tenter, tant bien que mal de tourner une situation à ton avantage. Ceci dit, tu n’oublies pas non plus ta personne, ne loupant une opportunité pour étaler ta vantardise à tout va. Tu parais accessible et amicale, tant tu partages facilement tes craintes et tes joies au premier venu. Tu peux te montrer extrêmement affectueuse avec les personnes que tu estimes et tu as la fâcheuse tendance de t’attacher facilement à autrui, malgré les red flags, pour peu qu’on s’intéresse un chouïa à ta personne.

Énergique et expressive, tu débordes tellement de vitalité que tu en épuiserais plus d’un. Tu as toujours quelque chose à dire ou à critiquer. Tu as toujours quelque chose à faire. Tu as la bougeotte en permanence et tu ne te poses jamais. Tu aimes découvrir et vivre de nouvelles expériences, la routine étant ton ennemie la plus coriace avec son amie la solitude. On pourrait croire que tu es une personne assurée et pleine de détermination, mais… Avouons-le nous, tu es sacrément empotée et peureuse à un tel point que tu cèdes au moindre chantage ou à la moindre intimidation. Une véritable petite flipette. Dès lors que tu sens un danger approcher, tu es la première à courir te cacher et à déléguer l’intégralité de tes responsabilités à n’importe qui. D’ailleurs, il peut arriver que tu sois à l’origine dudit danger, par maladresse. Franchement, tu ne sais pas faire grand-chose de tes dix doigts et tu te les mords souvent.

Mais ça, il ne faudrait pas trop que les personnes te le reprochent au vu de ta susceptibilité et de ton impulsivité. Réagissant au quart de tour,  tu peux facilement devenir grossière et fermée d’esprit. Tu ne supportes pas la critique et les remarques désobligeantes, pouvant te montrer extrêmement rancunière et agressive. Capricieuse et extrêmement jalouse, tu râles et chouines avec une facilité déconcertante, essayant d’accrocher la sympathie du plus grand nombre pour les rallier à ta cause. Tu n’aides pas des masses parce que tu n’es pas douée, mais en revanche, tu adores qu’on te tende la main. Et qu’on fasse les choses à ta place. Ouais. Pas mal comme programme.

De manière générale, tu as toujours eu les yeux plus grands que le ventre et il n’est pas rare que tu surestimes tes réelles capacités ou le contenu de ton porte-monnaie. Il en va de même pour ton entourage. Tu as toujours trop d’attente. Et paradoxalement, tu es aussi une personne assez crédule et influençable. Tu pourrais presque changer de convictions comme tu changes de chaussettes.


Funfacts : ENFP - Chaotic/Good - Droitière - Ne sait pas cuisiner, mais aime bien manger - Oublie souvent de répondre à ses SMS, laissant un joli Vu - Capable de faire les grimaces de Jim Carey - Parle beaucoup avec les mains et fais de grands gestes pour appuyer ses propos - A adopté un chat, un perroquet, un lapin et un corgi - Patineuse et comédienne à ses heures perdues - Crushouille rapidement lorsqu’on lui porte un peu d’estime - Toujours en train de chercher ses affaires - Gère terriblement mal ses finances et dépense facilement - Évite de crier sur tous les toits son appartenance à Humanis - Peur de la solitude - Peur du noir - Peur de l’abandon - Se jette facilement sur la nourriture - Addiction au sucre - Eternelle frustrée et jalouse - Fascinée par les histoires paranormales - Dégaine son tarot pour les plus intéressés - Écrit des fanfictions qu’elle n’assume pas - N’est pas une flèche, même si elle joue souvent la carte de l’ignorance pour s’éviter des problèmes - N’entend que ce qu’elle veut bien entendre - A constamment besoin de l’approbation et de la validation de son entourage pour se sentir exister, même si cela va à l’encontre de ses valeurs personnelles.

Aime : Plaire - Se sentir validée et acceptée - Ses animaux - Rencontrer des personnes - Être le centre d’attention - Écouter des conversations sans y avoir été invitée - Positiver - Voyager - Improviser - Le café - Jouer du théâtre - Patiner sur la glace et initier des nouveaux à son art - L’astrologie, c’est une obsession - Les gâteaux - Les macarons - Les esthétiques witchy - Les jeux de hasard - Les tests de personnalité - Dépenser son argent à tout va - Voir les gens douiller, quand ce n’est pas elle, ça la rassure - Les enquêtes criminelles - Se plaindre - Qu’on la rassure.

Aime pas : Le vert, c’est moche - Partager son assiette - Les espaces clos - Les hybrides aux hybridations trop marquées - Sa malchance et sa maladresse - La routine - Les mathématiques - La violence et la cruauté sous toutes ses formes - Les deadlines - Décevoir - Les gueux.

2042, MANHATTAN - Née en France sous le doux nom de Marceline Eleanor, cadette des enfants Garnier, tu avais eu la chance de grandir dans l’insouciance et le confort d’une famille fortunée, après votre déménagement aux États-Unis. Pourrie gâtée jusqu’au bout des ongles, tu n’avais jamais manqué de rien sur le plan matériel. Loin de la cruauté et des enjeux que subissait quotidiennement le bas peuple, tu vécus une enfance calme et presque banale, élevée et façonnée par les valeurs du groupe Humanis auquel étaient affiliés tes parents… Des parents plutôt stricts et pas foncièrement aimants desquels tu essayais toujours de soutirer un peu d'attention, d’affection ou d’argent. Tu aimerais les rendre fière. Tu aimerais voir briller des étoiles dans leurs yeux ternes et sérieux, mais Papa et Maman étaient toujours occupés et absents. Dommage. Tu dansais et chantais devant tes frères et ta nourrice pour compenser ce manque de reconnaissance.

2054, NEW YORK - Depuis toute petite, tu rêvais de devenir comédienne ou patineuse artistique. Après avoir fait pression auprès de tes parents à coups de grands caprices, tu suivais des cours de théâtre et t'entraînais sur la glace régulièrement en compagnie d’un coach personnel. C’était bien plus intéressant que de rester le cul sur une chaise à l’école. Tu prenais plaisir dans ces activités, progressant avec panache. Tes patins t'emmènaient doucement mais sûrement vers ton premier championnat. Tu avais si hâte. Tu étais si fière. On ne parlait plus que de toi aux dîners de famille.

Et pourtant…

Il faisait bien noir dans ce coffre. Terriblement noir. Pauvre enfant qui avait attiré les mauvais regards, tu étais la victime d’un enlèvement orchestré par un groupe d’hybrides déviants. Tu ne comprenais pas leurs revendications à cette époque et autant dire que leurs agissements opportunistes n’avaient guère attisé ta sympathie ou ta compassion. Ce n’était qu’une bande de voyous. Une bande de malfrats qui sévissait sous couvert de vengeance ou de soi-disante justice. Heureusement pour ta petite pomme, les gentils brigadiers t’avaient retrouvée et sauvée de leur griffe. Terrifiée et blessée à la cheville, tu ne pouvais plus réaliser ton rêve sur la glace. Le championnat, c’était fini. C’était trop tard. C’était la seule chance que tes parents t’avaient donné pour leur prouver que tu étais capable de prendre un chemin de carrière plus atypique et sous les projecteurs. C’était dommage.

2054-2062, PENNSYLVANIE - Suite à cet incident, tu avais repris des études classiques, dans l’espoir de dégoter à terme un travail utile et intéressant au sein d’Humanis. Après tes erreurs de parcours, c’était sûrement la meilleure manière de ne plus décevoir tes parents. Entrer dans le moule. Répondre à leurs attentes. Tout pour plaire. Tout pour une poignée de compliments ou d’attention. Tu t’étais promis de ne pas les décevoir une nouvelle fois en faisant bon usage des études prestigieuses que l’on t’offrait. Tout du moins tu essayais. Tu avais beau y mettre toute la bonne volonté du monde, tu décrochais tes diplômes avec des notes terriblement moyennes. Rien de bien juteux ou de prometteur. Juste des cours chiants. Tu entamais des études supérieures dans la communication et l’évènementiel, enchaînant en parallèle les déceptions amoureuses avec brio. Les hommes, ça n’avait jamais été ta tasse de thé et tu n’avais admis cette idée que récemment. Tu n’arrivais pas à admettre que tu étais attirée par la gente féminine et n’osait guère sortir de ton placard de peur que ta famille conservatrice ne te déteste ou ne te rejette définitivement. Tant pis. Tu ferais avec. Dommage.

2062-2063, MANHATTAN - Incroyable. On ne parlait plus que de ta personne à table, mais pas nécessairement en bien. Tu enchaînais les boulettes professionnelles, les unes après les autres. Un café renversé sur les dossiers importants. Crash d’ordinateur et bugs de logiciels. Coupure d’électricité involontaire. Oublis. Caprice. Retards… Initialement pistonnée par ton père, tu avais débuté ta carrière avec un poste d'assistante de communication, plutôt bien placé dans le groupe Humanis. Tu aurais pu devenir responsable à terme, mais le destin semblait en avoir décidé autrement. On te donna une seconde chance en tant qu’attachée de presse… Ce qui ne fonctionna guère mieux.... Tu étais une grande gueule. Trop grande gueule et terriblement empotée pour ne pas entacher l’image de l’organisation à tes dépens. Alors tu rétrogradais, encore et encore, ta famille te ramassant de moins en moins après tes catastrophes. Tu n’étais qu’un clown destiné à amuser la galerie, semblerait-il, alors on te proposa finalement une dernière opportunité ; celle d'animer les différents évènements, galas et autres joyeusetés pour le compte d’Humanis, entre Humanis, pour Humanis.

Tu parlottes. Tu présentes. Tu fais rire et sourire. Tu attires la pleine attention avant d’envoyer tout le monde au buffet. Finalement, ce rôle te va comme un gant. Tu gagnes bien ta croûte et vies entourée de tes précieux animaux de compagnie. Que demander de plus ? Pourquoi le monde changerait-il lorsqu’il te paraît enfin un peu plus agréable ? Tout le monde est content ! C’est plaisant.