FORUM RPG MAÎTRE - HYBRIDE BASÉ SUR UN CONTEXTE DE REVOLUTION
2063. Il y a maintenant un petit peu plus de quarante ans que l’Homme a délaissé son humanité au profit d’une science infâme devenue banalité. New York est la ville la plus puissante du monde grâce aux expériences menées par la firme Chroma qui reste encore à ce jour le seul laboratoire apte à créer ce que l’humanité a décidé de nommer hybrides. Êtres mi-humains mi-animaux ils sont le fruit d’une avarice gouvernemental face au déclin de l’humanité ; cependant l’Humain n’a pu s’arrêter en si bon chemin et toujours plus cupides de cette science divine ils ont réduit ceux qui étaient avant leurs égaux en esclavage dans le seul but d’assouvir cette volonté de dominance.
SIXTINE
FONDATRICE
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CASSIEL
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ZELDA
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new york times
Octobre 2024
Event non canon Halloween en cours.
29 sept 2024
Fin Event canon appel à l'ordre.
01 juil 2024
Fin de l'Intrigue 3.
01 juil 2024
Réécriture guidebook.
01 juil 2023
Mise à jours des scénarios.
18 mars 2024
Lancement de l'Intrigue 3 et Automne.
updates des annexes
01 juillet 2024
Ajout de l'intrigue 3 et de ses conséquences.
01 juillet 2024
Mises à jour du côté de la BTD, nouvelle branche déviante et précisions sur l'infection.
NOS MEMBRES RECHERCHENT
• Octavia recherche son grand frère. • Hedda Osmund recherche des bénévoles et salariés pour son refuge. • Sun-Hi Moon Pak recherche des membres de My Hybrid Legend. • Norman Withers recherche sa fille. • Noah recherche le responsable de la mort d'Elian. • Mariah Soledad recherche sa famille. • Hope Nightingal recherche son patron. • Zelda Wick recherche un collègue de travail. • Svana Vigdisdottir recherche son ancien amant.
New York : Sa ville, la ville qui l'a vu naitre. Adam a un peu voyagé dans sa vie, il a fait Tokyo, Paris, Dubai, Sao Polo... Pour le travail, pour le tourisme... Malheureusement, nulle part il n'a trouvé d'endroit qui dénotait vraiment de sa ville natale. Nulle part il n'a trouvé d'endroit qui rattrapait l'espèce humaine. Des hautes tours vérolées à la fange des bas quartiers, New York n'est qu'une carcasse suppurante produit de l'humanité. Il n'y a absolument rien à en tirer.
Humains : Des créatures égoïstes qui se débattent dans la mer de goudrons qu'ils ont créés. De pauvres hères qui auraient mieux fait de ne pas voir le jour.
Hybrides : Pas mieux que les humains. Anciens humains régressés au rang de capotes de la société. Ils souffrent des mêmes défauts avec moins de marge de manœuvre.
Humanis : Le pouvoir en place. Des bourreaux qui luttent constamment pour plus de pouvoir et de richesse. Ceux qui ont gagnés le jeu de la corruption et de la haine.
Unity : Des idéalistes avec de beaux fantasmes. Le monde n'est pas si beau qu'ils l'imaginent et se voiler la face ne leur causera que désillusion. Du moins pour ceux qui croient vraiment à leurs chimères, pas les têtes pensantes qui utilisent sans nul doute l'organisation pour leurs propres intérêts.
Déviant : Un groupuscule de cloportes bien décidés à gagner le jeu de la corruption et de la haine. S’ils pouvaient gagner, cela aiderait surement à créer du mouvement. Peut-être qu'il en sortira quelque chose de bon. Au pire des cas tout brulera et ce sera pour le mieux.
SIGNES DISTINCTIFS
Le corps d'Adam est athlétique. Il prend grand soin de son physique pour rester en bonne santé et pour présenter le mieux possible. Sa grande taille le rend assez visible et sa voix est grave est profonde, lorsqu'il prend la parole, il est difficile de ne pas l'écouter.
Pourtant, dans une foule il n'attire pas particulièrement les regards. Après l'avoir aperçu, il est facile de l'oublier tant qu'il ne parle pas. Surtout s'il est vêtu de sombre et encapuchonné comme il est le plus souvent lorsqu'il prend le nom de Wind.
Même alors, ses vêtements sont toujours impeccables. Il présente très bien, ses vêtements sont toujours très propres et soignés, tout en s'adaptant parfaitement à l'environnement dans lequel il souhaite évoluer.
Les yeux du cétacé sont bleus clairs, ses cheveux bruns, cours et bien coiffés. La seule chose qui dévoile son hybridation est sa peau. Elle est lisse, élastique, exempt de toute anfractuosité. Les traits de son visage sont moulés, dévoilant tous les angles qui lui donne l'air sérieux, et un peu étrange . On ne voit pas au premier coup d'œil que c'est un hybride, mais quelque chose dérange si on ne le sait pas.
CARACTERE
C'était un homme charmant. Il avait cette attitude pleine de sollicitude du gentil manipulateur. Il obtiendrait ce qu'il voulait de toi, mais avec gentillesse, tu n'aurais même pas été floué dans l'histoire, ou presque pas. Il avait réponse à tout et était toujours heureux de répondre aux sollicitations, questions ou interrogations.
C'était Adam Swindle, l'humain, l'étudiant, le business man. Adam, le majordome, ou Wind, le stratège, ne sont plus gentils ou agréable. Ce sont deux identités d'une même personne qui peut être cordial, mais présente généralement une froide efficacité. Il ne s'embarrasse plus de sentiments, cet hybride. Que ceux-ci soient réels ou simulés, il les a abandonnés, de gré ou de force.
Le déviant ne s'embarrasse pas non plus de diatribes inutiles. Lorsqu'il te parle, c'est qu'il a un objectif. Adam n'a que très peu d'objectifs, si ce n'est rester discret et empêcher qu'on mette le nez dans ses affaires. Donc il ne te parle pas. Pour Wind c'est à peu près la même chose. Il a certes de grands objectifs, mais à moins de faire partie des leaders des déviants, tu ne le verras que rarement s'adresser à toi.
En d'autres termes, le cétacé est seul, ou presque. Il n’y a qu’un hybride chez son maitre qui connait son secret, celui qui le couvre et en qui il a une confiance presque totale. Bien qu'il ne l’admette pas, c'est cette personne qui permet eu stratège d'éviter de sombrer dans les affres de la solitude. Même dans le secret de son esprit la joie sera rarement au rendez-vous. Il lui arrive parfois de disparaitre, de ne plus exister pendant plusieurs jours. Peu s'en rendent compte, il réapparait toujours comme si rien de rien n'était. Les divers traumatismes qu'il a subis l'ont rendu méfiant, haineux.
Parlons-en de cette méfiance, une méfiance qui confine à la paranoïa. Les oreilles d'Adam Wind sont ouvertes, ses yeux trainent dans les moindres recoins. Il est très observateur, mais se laisse souvent aller à inventer des conspirations là où ne se trouvent que badins échanges. S'il a conscience de ce défaut, cela ne l'empêche mas de douter de tout, et de tout le monde. Sa confiance ne s'accorde que très difficilement et tu seras constamment mis à l'épreuve.
Adam n'en reste pas moins une personne brillante. Que les problèmes soient logiques, ou sociaux, il réussit généralement à leur trouver une solution. Les compétences qui lui manquent sont acquises avec une vélocité exceptionnelle. Le cétacé comprend, il comprend aussi bien les humains que les hybrides. S'il ne fait plus d'efforts pour être apprécié, cela ne l'empêche pas de savoir trouver les mots justes. Il aurait pu devenir prêtre, et a quelques intentions fanatiques. Sa vision du monde est un tableau teinté de gris, et de beaucoup de noir. Il aimerait y projeter un sceau de blanc, et chacune de ces actions est un pas dans cette direction.
HISTOIRE
2021 – Bronx
Inspiration. Expiration. Inspiration. Expiration. Profondes, contrôlées. C’est ce qu’on lui avait appris, se concentrer sur sa respiration. Qu’est-ce que le froid après tout ? Il fallait paraitre misérable, mais en bonne santé. Qui se serait arrêté devant un névrosé ? Personne. Adam tendait une main faiblarde dans la fraicheur du soir. Les nombreux passants de cette rue commerçante, se pressaient face à lui sans lui adresser un regard. Six ans. C’était l’âge qu’il avait, âge auquel ses parents considéraient qu’il pouvait bien mettre la main à la patte.
Son père : Jake Swindle, ancien comptable licencié pour faute professionnel, aujourd’hui contrebandier et alcoolique. Sa mère : Anna Swindle infirmière autodidacte dans une clinique miteuse, addicte à la cocaïne. Elle avait failli avortée, lorsqu’elle avait su. Une bouche supplémentaire à nourrir était trop dure à supporter, déjà qu’ils peinaient à payer leur loyer et se nourrir. Pourtant, le père, peut-être encore trop confiant en la vie, l’avait convaincu qu’ils réussiraient, qu’ils devaient bien accomplir quelque chose…
Malheureusement, cinq ans plus tard, le maigre héritage qui leur permettait de combler les fins de mois boiteuses arriva à sa fin, et la misère commença. Ils n’y arrivaient juste pas. Financer leurs besoins essentiels, ceux de l’enfant, et leurs addictions… C’était trop. Ils le mirent à contribution, il devait ramener sa pitance, mendiant s’il le fallait.
2022 – Bronx
Douleur. Des larmes coulaient sur les joues du jeune Adam. Recroquevillé dans son lit pouilleux, il tenait son bras meurtri. Son père, une fois encore, avait passé sa rage sur l’enfant. « Tu nous coute trop cher ! » disait son père lorsqu’il avait bu. « Comment veux-tu qu’on survive ? » Hurlait sa mère en pleine crise à cause du manque. Il en avait trop vu, trop vécu déjà pour son jeune âge. Il avait hurlé, beaucoup, beaucoup trop déjà. Aujourd’hui, il ne hurlait plus, pleurait en silence. Chaque fois qu’il manifestait sa souffrance, il subissait pire qu’il avait déjà subi de la part de parents décadents.
Le lendemain, Adam partit aux aurores. Il ne savait pas ce qu’il voulait, mais il ne pouvait pas continuer à vivre comme ça. Il devait faire quelque chose, mais ne savait pas quoi et, du haut de ses sept ans, personne n’aurait pu lui en vouloir.
Marchant longuement, l’enfant atteignit les hautes tours de Manhattan. Il ne s’était jamais aventuré si loin du domicile familial, ne savait pas ce qu’il y avait plus loin. Il voulait juste voir autre chose, autre chose que les rues crasseuses et les excès. Les hautes tours, les buildings flambant neufs et les gens bien habillés firent briller les yeux d’Adam. Il regardait à gauche, puis à droite, les yeux avides de découvrir le monde. Malheureusement, sa mise crasseuse lui attirait des regards de dédain. Nombre des passants changeaient de trottoir en le voyant. Le jeune garçon, trop émerveillé pour s’en rendre compte, continua son exploration toute la journée. Par chance, il n’eut aucun problème particulier. Lorsqu’il rentra enfin, la seule chose qui le frappa fut la violence de son père. Il n’avait rien gagné aujourd’hui, et n’était qu’une bouche à nourrir inutile. Cela lui apporta quelques hématomes, et quelques larmes supplémentaire.
2026 – Bronx
- S’il te plait je t’en supplie !
- Attends, tu croies que je vais te faire la charité ? Faut que je gagne à manger moi aussi.
Onze ans, c’était l’âge du gosse qui se tenait debout devant la jeune femme à genoux.
Mais je ne peux pas faire plus ! Je n’ai pas assez d’argent. S’il te plait, j’en ai besoin…
La voix de la femme s’éteignit dans un murmure pitoyable. Le gosse la fixa d’un air sévère, avant de lui jeter une petite poche de poudre blanche.
- La moitié de ta dose habituelle, c’est tout ce que je peux te filer pour ça.
Ce disant, il attrapa les billets qui étaient tendus à bout de bras par la femme et tourna les talons. Cette dernière se précipita sur la poudre et ouvrit le sachet les mains tremblantes. Adam préférait ne pas voir la suite, il l’avait déjà vu trop souvent.
Le jeune dealer avait commencé en revendant en cachette les réserves de sa mère. Elle n’en était que plus violente car plus souvent en manque, mais cet argent lui permettait de s’émanciper un peu de ses parents. Il s’était déjà fait cassé la gueule et volé son butin, mais commençait à connaitre suffisamment bien ce monde pour savoir où aller et avec quoi. Il revendait surtout à des femmes ou des adolescents qui s’adressaient à lui car il était moins effrayant que les dealers plus habituels.
Cela faisait déjà quelques mois qu’il construisait ce business. Il ramenait un peu d’argent à la maison, se nourrissait un peu mieux que des miettes que lui laissait ses parents à l’accoutumé. Mais surtout, cela lui permettait de mettre de l’argent de côté pour son grand projet : partir, loin.
2027 – Brooklyn
Le bruit des pages qui se tournent et l’odeur du papier étaient les seules choses qui arrivaient aux sens du jeune Adam. Ses yeux étaient rivés depuis plusieurs heures déjà sur le livre qu’il étudiait. C’était le dernier qui l’intéressait dans cette bibliothèque, il allait bientôt falloir qu’il trouve une autre source de connaissance. Arrivant finalement au dernier mot, il se recula dans son siège et contempla l’extérieur par la fenêtre.
Il était dans une bibliothèque de Brooklyn, une bibliothèque publique. Cela faisait des mois qu’il lisait. Il accumulait un maximum de connaissance, épluchait des onglets internet au moyen d’un ordinateur qu’il avait volé. Son business de cocaïne était suffisamment florissant pour qu’il puisse se nourrir et profiter de nombreuses ressources culturelles. Il avait mis un certain temps avant d’être efficace, l’éducation qu’il avait reçue était très sommaire. Il n’avait que très peu fait d’école avant d’être déscolarisé, ses parents se moquaient bien qu’il s’instruise, c’était lui qui insistait.
A la rentrée suivante, il aurait intégré une Middle school. Il s’y était inscrit du moins, en choisissant une école convenable. Cela allait lui couter de l’argent, mais il l’avait, son business était totalement dédié à cela. Le plus important problème qu’il avait était un retard scolaire, raison pour laquelle il passait le plus claire de son temps à lire et assister à des cours en ligne. Tant qu’il ne se faisait pas attraper avec de la drogue sur lui, tout irait pour le mieux.
Alors que son esprit divaguait vers l’avenir, il vint tâter machinalement son bras droit, et grimaça. Il avait eu un échange avec son père la veille. Difficile. Il souhaitait en savoir un peu plus sur ses parents, savoir pourquoi ils étaient tombés si bas et n’arrivaient plus à se relever. Il n’était pas arrivé à comprendre pourquoi son père avait perdu son travail, mais avait collecté une belle série d’hématomes. Il aurait tellement aimé quitter ses parents. Mais il ne pouvait pas. Treize ans. Il ne savait pas comment faire et savait qu’il n’aurait pas assez d’argent pour cela quoi qu’il arrive. Ou alors, il aurait dû troquer son éducation contre un logement. Rien de tout cela n’était possible. Il devait attendre, ronger son frein…
2028 – Brooklyn
Rentrée des classes. Des gosses qui hurlent en tous sens, des parents qui déposent leurs bambins bien habillés, des professeurs et surveillants qui se hâtent en tous azimuts. Adam faisait bien tâche au milieu de cette cohue soignée. Ses chaussures trouées, son manteau limé par le temps et le peu de soin porté à ses cheveux le pointaient du doigt comme un pauvre. Dès les premiers regards qu’il reçut ce jour-là, il sut qu’il n’aurait droit à aucun cadeau ici non plus. C’était un univers entièrement nouveau mais il portait encore le stigmate de ses parents. Son regard se durcit. Il n’était pas venu se faire des amis, seulement étudier. Cela ne l’empêchait pas de regarder avec une certaine envie les groupes qui se formaient dans le hall, les rires des enfants qui se retrouvaient après des vacances bien méritées.
L’école fut une nouvelle épreuve pour Adam. Certes, il y était déjà allé. Mais il était très jeune à l’époque, il souffrait tellement de mal nutrition et des mauvais traitements de ses parents qu’il avait autre chose à penser. Il inspirait plus de pitié qu’autre chose à ses camarades. D’autant que nombre d’entre eux avaient des problèmes similaires, il s’agissait d’une petite école de quartier dans le Bronx… Là, l’école offrait un enseignement de qualité, c’était un établissement assez bien classé de Brooklyn. Personne ne faisait autant tâche que lui.
Dès les premières semaines, il fut la cible d’un harcèlement constant et mesquin. Il avait du retard scolaire, ne savait pas comment créer du lien avec des personnes de son âge et suait la pauvreté. Cependant, face à son manque de réaction, les petites brutes se lassèrent bien vite. Il en avait vu d’autre et fut rapidement classé parmi les personnes à éviter, ces enfants au regard froid qui font un peu peur.
Les choses auraient pu rester ainsi, mais un des professeurs le prit sous son aile. Le professeur de mathématiques, en l’occurrence, avait repéré le potentiel de ce petit. Il avait senti à quel profil il avait affaire et engagea la discussion avec Adam dans le hall de l’école, sur la pause midi. Le jeune ne mangeait généralement avec personne, il grignotait un sandwich de faible qualité dans un angle de la cour.
- Bonjour Adam comment vas-tu ?
- Bien et vous monsieur ?
L’enfant adressa un regard surpris à l’enseignant. Personne ne venait jamais lui parler habituellement. Les élèves étaient méprisants et les professeurs indifférents au mieux. Ce professeur-là s’adressait toujours à lui de la même manière qu’avec les autres élèves, mais rien de plus.
- Très bien merci. Dis-moi voudrais-tu avoir des cours supplémentaires ? Je te trouve extrêmement appliqué mais tu accuses un certain retard. Tu aimerais peut être le rattraper ?
Les yeux d’Adam brillèrent. Même si le professeur avait pressenti la situation familiale difficile de son élève, il ne l’abordait pas par cet angle. Il avait bien vu qu’il était face à un enfant sur la défensive. Il fallait l’atteindre par d’autres angles et son intérêt pour les études n’était un mystère pour personne.
- Avec plaisir monsieur ! Quand ?
- Eh bien quand tu as des trous dans ton emploi du temps, fais-moi voir ça…
Ainsi commença le tutorat d’Adam. En suivant les conseils de l’homme, et avec beaucoup de travail, l’enfant devint rapidement l’un des meilleurs de la promotion en mathématiques. Mais ses conseils ne l’aidaient pas seulement dans une matière, toutes les méthodes de travail qu’il obtenait lui permirent de rattraper le niveau dans toutes les matières, jusqu’à culminer. Ce faisant, il n’en devenait que plus détestable, et le harcèlement repris de plus belle. Comment un petit pouilleux des bas quartiers osait-il avoir des meilleures notes qu’eux ? Cela ne passait pas et les mauvais traitements s’enchainèrent. Cela dit, Adam les ignorait toujours. Il avait bien d’autres choses auxquelles penser. Il devait dormir suffisamment, tout en gérant son petit trafic le soir de manière à conserver un apport financier. Aucun frais scolaire ne pouvait être payé par ses parents, trop occupés à acheter leurs drogues diverses. Sans compter qu’il lui fallait évidemment travailler. Son emploi du temps était complet, chaque jour de la semaine.
2034 – Bronx
C’était un jeune homme bien habillé qui traversait le seuil miteux d’un appartement délabré. Adam rentrait chez lui. Durant toutes ces années, il avait porté le stigmate de ses parents. Pendant toutes ces années, il avait supporté les brimades et les insultes de ses camarades mieux éduqués, mieux vêtu, mieux coiffés… Néanmoins, ce jour, il avait reçu les résultats du concours d’admission d’une université prestigieuse.
Lorsqu’il entra, son père regardait la télévision, une bouteille de mauvais whisky à la main. Sa mère était à la table, alignant des cubes colorés sur son téléphone. Les deux tournèrent leur regard vers lui et écarquillèrent les yeux. Ils avaient de quoi être surpris. En quittant le domicile ce matin-là, Adam avait ses habits habituels. Il revenait dans une tenue flambant neuve, les cheveux coupés et le pas déterminé.
- Que se passe-t-il ?
Demanda son père.
- Je viens vous dire que je n’ai plus besoin de vous. Je quitte cette maison. J’ai acquis grâce à mon travail une place dans une université et la bourse qui va avec. Je vais donc habiter dans un appartement étudiant, vous ne me verrez plus.
Les deux parents étaient estomaqués. La surprise était la première émotion qui venait, bien entendu. Mais la suivante fut rapidement la peur. En effet, monsieur Swindle ne travaillait plus du tout. Adam ramenait assez d’argent à la maison, même s’il avait toujours refusé de dire comment il faisait à ses parents. Ces derniers avaient commencé à le laisser tranquille récemment. Adam avait même commencé à passer par des intermédiaires pour vendre la came qu’il se procurait. Cela lui laissait plus de temps pour étudier. S’il quittait la maison, le père allait devoir travailler à nouveau. Ce n’était pas le salaire de misère de sa femme qui allait payer le loyer et tout le reste.
- Heu… tu es sûr ? C’est un peu soudain. Tu ne veux pas…
Le jeune homme ne le laissa pas finir. Il se dirigea sans plus tarder vers sa chambre. Il y avait certains livres et objets, ainsi qu’un peu de cash, qu’il souhaitait emporter avec lui. Il ne comptait pas revenir ici. Son sac fait en quelques minutes, il repassa devant ses parents médusés.
- Adieu. Je ne vous remercie pas de m’avoir autant compliqué la vie.
- Attend !
Le regard qu’adressa Adam à son père lorsqu’il ouvrit la bouche faisait froid dans le dos, à tel point que l’homme ne surenchérit pas. On pouvait lire dans ces yeux tout le dégout que lui inspirait ces déchets, un mépris insondable. Le jeune homme claqua la porte et ne revint jamais.
Quelques années plus tard, il apprendrait que sa mère s’était suicidée et ne sut jamais ce qu’il était advenu de son père. Cela l’indifférait complètement. La compassion était une denrée rare, à laquelle il avait rarement gouté et plus rarement encore fait la démonstration. Ce n’étaient pas des déchets pareils qui pouvaient la mériter.
2045 – Manhattan
Le soleil illuminait un bureau luxueux au dernier étage d’un des plus hauts buildings de Manhattan. Tout y était parfaitement rangé. On pouvait voir des étagères remplies de livres et de dossiers, alignés parfaitement à l’horizontal. Le bureau était propre, supportant simplement un ordinateur éteint et une feuille de papier. Sur cette feuille de papier, un homme dessinait, une tasse de thé à la main. Regardant par la bais vitrée, Adam observait l’extérieur. Il ne dessinait pas vraiment, gribouillait juste en refaisant sa vie. Un sourire mélancolique ornait son visage.
L’homme était heureux. Rétrospectivement, en partant de rien, il avait eu un diplôme prestigieux dans la finance, travaillé dans des entreprises prestigieuses, accumulé une fortune raisonnable. A ce jour, il avait même arrêté le trafic de cocaïne qui l’avait porté durant ses études. Une fois que l’argent coulait à flot, quelle raison avait-il de passer par des moyens illégaux ? Certes, il plaçait peut être son argent dans des entreprises pharmaceutiques un peu douteuses ou chez des fabricants d’armes. N’était-ce pas eux qui apportaient les meilleurs rendements ?
Pourtant, quelque chose dérangeait le magnat de la finance. Quelque chose le hantait. Depuis qu’il fréquentait les hautes sphères de la société, il n’était pas satisfait pour autant. A mesure que le temps passait, il réfléchissait sur le sens de tout cela, sur le sens de sa vie, de celle des autres. La recherche de ce sens l’amenait à penser qu’il n’y en avait peut-être pas. Il était riche et influent, mais à quoi bon ? Lui qui avait grandi dans la fange, évolué avec les larves dans un monde de vice, de violence et de haine. Il s’attendait, en arrivant si haut dans la société, à trouver un monde paradisiaque. Plus jeune, il s’imaginait des hommes fantastiques qui vivaient la belle vie dans leurs tours d’ivoire, dans la paix et la félicité. Ses illusions avaient été balayées par les années, lorsque chaque milieu dans lequel il évoluait montrait tous ses vices. Lorsque chaque milieu avait ses bourreaux, ses victimes et ses complots. Peu importe la strate, l’homme ne changeait pas.
C’est pour cette raison qu’Adam était toujours seul. L’entrepreneur multipliait les conquêtes, mais chacune d’entre elles cherchaient juste à profiter de son influence ou de sa richesse. Le fléau qu’il avait connu plus jeune existait toujours ici. Même avec plus d’argents, plus de confort, il devait toujours se battre pour ne pas être dévoré par les autres.
Néanmoins, il était heureux. Personne ne pouvait l’atteindre, il était trop fort. Il vivait donc paisiblement. Paisiblement mais dans quel but ?
2048 – Manhattan
Le soleil illuminait un bureau luxueux au dernier étage d’un des plus hauts buildings de Manhattan. Le désordre le plus absolu y régnait. On avait l’impression qu’un ouragan avait traversé la pièce. Les feuilles étaient étalées au sol, L’une des étagères était renversée, une énorme tâche de café inondait les documents amoncelés sur le bureau. Devant ce bureau, un homme était prostré, la tête entre les mains. En quelques heures, le monde d’Adam s’était écroulé, détruit, annihilé.
C’était l’impression qu’il avait, mais les faits ne dataient pas d’hier, tout comme la dégradation progressive de l’ordre de son bureau. Le manque de sens qui le hantait quelques années auparavant avait constitué une ombre grandissante dans son champ de vision. Progressivement, Adam avait perdu toute envie, toute énergie. Il lui devenait plus difficile de se motiver, voir même de se lever le matin. Très insidieusement, son rythme de vie s’était dégradé. A mesure que la question restait sans réponse : « pourquoi ai-je fait tout cela ? »
Ce matin-là, cependant, le coup de grâce était venu toqué à la porte. Un ancien camarade de promotion lui avait envoyé un mail. Ignorant, l’entrepreneur l’avait ouvert sans curiosité. En lisant le mail, son visage s’était décomposé. Les pièces jointes étaient des preuves irréfutables du trafic de drogue qu’il avait mené pendant des années pour se sortir de la pauvreté. On pouvait y lire des menaces, l’expéditeur intimait à Adam de procéder à une liste d’actions en bourse dans les heures qui suivaient, sous peine de voir les preuves transmises aux autorités. L’homme était mortifié. Lui qui pensait avoir été parfaitement discret. Il avait drogué nombre d’étudiants par intermédiaire pour payer ses études. Cependant, il pensait tout avoir bordé, ne pas avoir fait d’erreur.
Il s’était trompé.
Adam paniqua totalement. Ne sachant comment réagir, il obtempéra immédiatement en ayant parfaitement conscience des conséquences que cela aurait pour son business. Peu importait, il ne fallait absolument pas qu’on découvre ses méfaits. Il n’y avait pas prescription sur ces actes, tout plutôt que de passer sa vie en prison.
Adam regarda son empire s’écrouler. Les sociétés qu’il soutenait tombèrent en quelques heures à cause de ses actions. Le pouvoir de Adam Swindle fut totalement détruit, il devint dépendant financièrement d’un fond privé étonnement bien placé qui possédait désormais l’essentiel de ses anciens actifs. Cela lui allait. Au point où il en était, il préférait devenir débiteur que prisonnier. Malheureusement, la forme de remboursement qui lui fut demandé dépassait largement ses pires expectations.
Alors qu’il refusait mollement de prime abord. Des hommes armés, probablement payés de son propre argent vinrent le chercher. Il n’avait plus rien, et fut contraint de les suivre. Il s’était fait de nombreux ennemis dans sa vie, mais celui-là avait clairement pour objectif de le détruire.
2048 – Staten Island
Adam savait. Sans s’y intéresser vraiment, il avait vu. Il avait constaté la prolifération d’une tranche de population plus misérable encore que les déchets des bas-fonds. Ces êtres réduits à l’état d’esclave que la monté au pouvoir d’Humanis avait contribué à persécuter plus encore. Lui qui s’était élevé de rien risquait de se retrouver au plus bas de la chaine à nouveau. Cela ne le surprenait qu’à moitié. Comme il l’avait imaginé à de nombreuses reprises, la vie est un combat. Un combat vain qui ne mène qu’à plus d’ennemis et plus de risques, sans coopération et avec souffrance. Ces hybrides étaient ceux qui avaient perdus, ceux qui n’avait pas réussi à s’élever et à qui on refusait une deuxième chance.
Lui avait réussi, mais c’était fini.
Adam fut guidé jusqu’aux laboratoires de Chroma. Son débiteur l’avait vendu aux bouchers de la liberté. Si l’homme ne les avait jamais aimés, il allait les détester. Emprisonné au fond des laboratoires, le financier subit un interrogatoire détaillé sur sa vie, ses antécédents de santé et toute forme d’information à laquelle pouvaient penser les scientifiques. Adam répondait de manière laconique mais honnête. Catatonique, il s’était enfoncé dans les tréfonds de son esprit, se demandant s’il ne méritait pas ce sort après tout.
Ce qui le sortit de sa torpeur fut la souffrance. La première tentative d’hybridation échoua. Il rejeta les tentatives d’injection et de greffes. L’homme faillit en mourir, mais il survécu. La faucheuse ne voulait pas de lui apparemment. Il souffrit juste le martyr pendant des mois, délirant, incapable de bouger, de parler, de penser.
Une fois que son corps fut suffisamment rétabli, on tenta une nouvelle transformation qui fut, elle, couronnée de succès. Les mois passés à supporter les injections et autres bistouris furent un tourment de chaque instant. La douleur était redevenue sa compagne, et les brimades son quotidien.
Lorsque, finalement, il fut capable de marcher sans hurler de douleur et que son corps semblait en état de fonctionnement, on commença sa rééducation. Cette dernière était double : physique et mentale. En effet, Adam faisait partie d’un projet plus vaste qui visait à prendre des humains très éduqués pour mettre leur savoir-faire aux services d’autres humains. Donc, en plus de la rééducation physique obligatoire, il reçut une forme de rafraichissement sur des sujets scientifiques, de comptabilité et de finance. L’objectif affiché était de s’assurer qu’il avait encore ses facultés mentales et connaissances après la transformation.
C’est très précisément à cette époque, que la résignation laissa la place à la rage. Que la léthargie fût mise de côté par la haine.
L’esprit du nouvel hybride était embrouillé. Il revenait à la raison après des mois de délire, tout lui apparaissait plus clairement. Chaque fois qu’il se trompait, montrait des résultats largement inférieurs à ce qu’on aurait pu attendre de l’humain qu’il était auparavant, il était raillé. Les scientifiques, loin de se montrer neutres et objectifs, s’amusaient de sa faiblesse. Alors qu’ils en étaient la cause ! A mesure que ses souvenirs s’éclaircissaient, il gagnait en performance, mais récupérait aussi ses anciens démons. Le traumatisme du laboratoire ne fut pas suffisant pour complètement briser ce qui restait de sa volonté. Il restait une flamme, la flamme de la vie, le feu de la colère.
S’il n’était pas complètement détruit, Adam était tout de même sérieusement atteint par ces mois de souffrance. L’homme habile des mots, brillant négociateur, qui résolvait tous les conflits et nouait des alliances par sa langue acérée, était devenu violent. Chaque douleur, chaque contrariété, lui donnait envie de broyer ce qu’il avait en face de lui. Au début, la douleur l’en empêchait, et après, c’est son jugement qui l’en empêcha. Il savait que se montrer peu coopératif était le meilleur moyen pour se voir souffrir d’avantage. Il savait attendre son heure. Pour autant, la rage grandissait.
2049 – Staten Island
En cette fraiche matinée de février, on guida Adam vers un beau salon. Le luxe de cet endroit tranchait étonnamment avec la froideur des laboratoires et des dortoirs. On lui avait fourni une chemise et un pantalon neufs et repassés. Pas besoin d’être devin pour comprendre ce qui allait se passer. Un acheteur potentiel venait le rencontrer.
Alors qu’il attendait, debout dans la pièce, le visage de l’hybride était fermé. Cela faisait quelques semaines qu’il ne souffrait plus du tout et marchait correctement. Il avait fini par s’habituer à l’attitude insensible et hautaine du personnel des laboratoires. Il savait ce qui l’attendait, y était préparé. Il n’avait de toute manière pas le choix. Il aurait juste préféré ne pas passer son temps à raviver toutes les connaissances qu’il avait amené à leur paroxysme un an auparavant.
L’homme qui se présenta dans le salon était indubitablement riche. Vêtu d’un beau costume trois pièces, les cheveux soigneusement coiffées et une montre de marque au poignet, il suait l’argent et le pouvoir. Adam se reconnut un peu dans cet homme. Il vit cette version de lui, sure d’elle, puissante, intouchable. Cela aurait pu le faire sourire, mais les émotions positives ne l’atteignaient plus, il réprimait par réflexe toute forme de sentiment. Sinon, il aurait surement cogné le gardien qui avait renversé la moitié de la nourriture qu’il lui apportait ce matin.
- Bonjour monsieur, souhaitez-vous un café ? Voici l’hybride que vous avez demandé.
- Ah, c’est lui alors.
L’homme se dirigea vers sa future acquisition, l’observant de la tête au pied. Il lui demanda de se tourner et continua de l’observer. Sans demander quoi que ce soit, il vint toucher l’étrange peau du visage d’Adam.
- C’est curieux cette peau, rappelez-moi, quel est cet animal ?
- Il s’agit d’un grand dauphin monsieur. Néanmoins il a surtout été conçu pour ses compétences intellectuelles.
- Je sais cela, en tous cas c’est un beau spécimen. Je le prend avec moi.
- Bien monsieur.
Ainsi commença la vie d’Adam en tant que majordome, comptable et conseiller financier d’un homme bien trop riche.
2052 - Manhattan
Une odeur d’orchidée flottait dans l’air. Le propriétaire se parfumait toujours énormément, sa carrure élégamment vêtue véhiculait une senteur fleurit qui donnait envie à Adam de dépecer son sourire satisfait. Assit devant son ordinateur, l’homme contemplait les résultats financiers issus du travail de son hybride.
- Continue comme ça Adam. Je ne regrette vraiment pas de t’avoir acheté.
Le visage fermé, l’hybride inclina le buste en répondant.
- Merci monsieur. Je n’aurais de cesse de faire gonfler votre richesse.
- Ça se voit. Tiens prend ça, je n’aurais plus rien à faire de cette manière. Je veux un rapport mensuel de tes activités.
La petite carte que le propriétaire venait de jeter sur le bureau aurait pu faire briller les yeux d’Adam si ces émotions l’atteignaient encore. Il y était inscrit les codes d’accès aux différents comptes de l’homme. Cela faisait trois ans qu’Adam accumulait la confiance. Il s’était informé, l’avait aidé, s’était laissé piétiné en remerciant. Le cétacé avait tout fait pour gonfler l’égo de l’homme, pour l’amener à croire qu’il était gentil, serviable et tellement soumis que jamais il n’aurait pu le trahir. Il avait fallu longtemps, mais il décrochait finalement la dernière marque de confiance, celle qui allait lui permettre de mettre son plan à exécution.
A mesure que la confiance grandissait, le dauphin prenait de plus en plus grandes libertés. De plus en plus de transferts d’argent disparaissaient des relevés de compte. Le téléphone de l’hybride commençait à compter un certain nombre de numéros peu recommandables. En effet, celui qui avait quitté le Bronx y revenait finalement, car il y trouvait des âmes en peine. Il y trouvait des personnes au banc de la société qui n’attendaient qu’une lueur d’espoir, ou une vengeance bien méritée…
2053 – Bronx
Les talons du cétacé claquaient contre les pavés du Bronx. Capuche rabattu, col remonté, il s’avançait en terrain connu. Ces deux dernières années, il y revenait régulièrement, donnait de l’argent à des groupuscules criminels, conseillait ses derniers, les épaulait. Aucun n’avait connaissance de l’identité de leur bienfaiteur, du moins, pas dans le détail. Cela convenait à Adam, il n’avait qu’un seul objectif : la destruction. Chaque homme ou hybride mort était un homme ou un hybride libéré de ce monde. Or, si ces hommes pouvaient faire partie de la tranche qui alimentait le système de domination social d’Humanis, cela lui convenait également très bien.
Cependant, cette visite n’était pas une visite comme les autres. Il y avait quelque chose de particulier. Le groupe le plus important qu’il finançait avait été contacté par un autre groupe. Quelque chose était différent avec le nouveau venu : il était hybride. Tous les terroristes qu’il engrainait étaient humains. Certes, ils comptaient des hybrides dans leurs rangs. Mais ceux-ci étaient rarement mieux traités que ceux d’Humanis. Or cet hybride là avait pris contact avec eux, avait cassé quelques dents pour se faire entendre, tout en douceur, sans meurtre. Le chef du groupe avait pris la décision de contacter le stratège, comme ils l’appelaient, et d’organiser un rendez-vous. Adam avait sauté sur l’occasion. Qui aurait plus de motivation, de désir de vengeance qu’un hybride indépendant ?
Arrivé aux abords du lieu du rendez-vous, Adam se mit sur ses gardes. Il ne savait pas se battre, ou peu, et n’était pas armé. Si embuscade il y avait, il ne serait pas en état de se défendre. Il préféra donc se glisser de ruelles en ruelles jusqu’à contourner le lieu de rendez-vous, se donnant l’air d’un passant normal. Au bout de longues minutes d’inspection, il ne trouva rien d’anormal, juste le chef de son groupe, quelques membres, et un inconnu.
L’hybride dauphin s’avança donc sur la place, les mains dans les poches, le visage masqué, adressant un signe de tête au chef du groupe.
- C’est lui.
Fit l’homme en d’adressant à l’émissaire, l’aire quelque peu agacé. Adam échangea un regard avec l’hybride qui venait se présenter. Effectivement, le nouveau venu dégageait quelque chose de calme, mais sauvage. Il n’y avait aucun doute sur le fait qu’il n’avait plus rien d’humain, beaucoup moins de doute que lorsqu’on le regardait, lui, en ne pouvant apercevoir que ses yeux.
- Enchanté, je me nomme Emile. Serait-il possible d’avoir une discussion un peu plus privée ? J’ai des choses à partager qui doivent être entendues par le minimum de personne.
Le cétacé adressa un regard au chef du groupe avec un hochement de tête. Ce dernier renvoya ses hommes avec un soupir, restant néanmoins bien présent lors de l’échange. Emile reprit la parole.
- J’ai entendu dire que certains groupes armés du Bronx se voyaient touchés d’une aide extérieure inopinée et extrêmement prolifique. Non pas seulement cette petite milice mais bien d’autre encore. Je ne sais pas qu’el est votre objectif. J’aimerais beaucoup le connaitre, et éventuellement savoir si je peux compter sur votre soutien pour notre organisation naissante.
Le fondateur fit une pause, s’approchant de quelques pas du stratège et lui chuchotant à l’oreille :
- Je sais que vous et moi sommes pareil. Nous aiderez-vous ?
Ces quelques mots transmis, Adam écarquilla les yeux, et l’hybride se remit à parler à voix haute.
- Enfin, si cela vous est possible bien entendu. Sachez que nous sommes organisés, et très déterminés. Rien ne restera là où nous passerons, surtout au vu des personnes qui m’accompagnent dans cette entreprise.
Adam prit le temps de réfléchir avant de répondre. Il savait qu’il était hybride ? C’était une information qu’il s’efforçait de maintenir secrète en ces lieux. Jusqu’où en savait-il sur lui ? L’animal avait des sources de la plus grande qualité, ou une faculté d’observation hors du commun. Quoiqu’il en soit, s’il disait vrai, leur groupe causerait surement bien plus de dégâts que ceux que le cétacée soutenait jusqu’à présent.
- Me serait-il possible de rencontrer ceux qui vous accompagnent dans votre projet ? J’aurais besoin de tous vous rencontrer avant de pouvoir m’engager. Je ne suis pas seulement une manne financière et j’ai mes propres objectifs.
- Evidemment ! Suivez-moi, je vous mènerais aux autres, et n’aillez crainte je me porte garant de votre sécurité. Comment dois-je vous appeler ?
Ce disant, Emile tendit la main au stratège. Adam la saisit dans une poignée de main franche en répondant.
- Appelez-moi Wind.
2053 – Manhattan
Assis devant l’ordinateur que lui prêtait son propriétaire Adam/Wind regardait vers l’extérieur. Cela faisait quelque mois qu’il avait participé à ce conciliabule secret avec plusieurs hybrides dans le sous-sol d’un immeuble miteux. Les déviants… Un projet qui lui plaisait beaucoup, un projet dans lequel il avait investi beaucoup de temps et d’énergie. Il n’avait plus beaucoup repris contact avec les humains qu’il soutenait avant cela. La raison ? Ils avaient beaucoup moins de potentiel que les fous qu’il avait rencontrés. Que ce soit le géant malade, la vieille femme autoritaire, le chien fou ou le félin à la voix suave, tous portaient une forme de rage contre le monde. Cette même rage qui l’animait lui. Ceux-là pouvaient aller loin, très loin.
Les humains se battaient souvent pour plus de richesse ou de pouvoir. Ils se battaient pour gagner en confort. Les déviants n’avaient pas cette prétention, ils se battaient essentiellement par vengeance et par idéal. Or la vengeance et les idéaux n’avaient jamais de fin et c’était eux qui feraient le plus de dégâts. De plus, un groupe d’hybrides indépendants qui défient le pouvoir. C’était quelque chose qui avait le potentiel de mettre le monde à feu et à sang de bien plus forte manière qu’un terrorisme humain. Cela allait bien plus à l’encontre des préceptes d’Humanis.
Avec un soupir, le cétacé se leva de son bureau pour aller prendre l’air. Quoi qu’en pensait Cassiel, ils étaient cependant loin de pouvoir mener une quelconque révolution. Il leur fallait des troupes, et des armes. Pour les armes cela semblait envisageable. Avec un peu de temps et suffisamment d’argent tout était possible. Pour les troupes cependant… Adam comptait beaucoup sur Emile. Il semblait suffisamment éclairé pour pouvoir choisir habilement les prochaines recrues. Il était hors de question de tomber sur des animaux de compagnie incapables de se passer de leur maitre chéri. Nombre d ‘hybride commençaient à avoir ce profil, et ceux-ci ne feraient jamais de bons soldats.
Le cétacé marchait dans la cour, profitant du silence de la maison. Personne n’était là, hormis les hybrides qui s’occupaient des diverses tâches ménagères. Le propriétaire était le plus souvent en vadrouille aux quatre coins du monde, ce qui convenait parfaitement à Adam. L’homme lui faisait une confiance aveugle depuis un an. En effet, ses finances ne s’étaient jamais mieux portées. Ce qu’il ne savait pas cependant, c’était qu’elle se portaient mieux encore. Le majordome détournait quantités de fonds afin de soutenir le groupuscule déviant. Ce dernier s’était vu armé et nourri bien plus depuis qu’il avait rejoint le groupe. Poppy et Emile l’écoutaient avec attention. La vieille femme ne l’aimait pas, elle n’aimait personne de toute manière, mais reconnaissait sa compétence. Ils tombaient généralement d’accord lorsqu’il s’agissait de choix stratégique, de planque, ou lorsqu’ils étaient face à une recrue. Emile était le seul à savoir d’où venait l’argent, la double vie que menait Wind. Il s’était bien gardé d’en informer les autres, à raison. S’ils avaient sus que la personne qui prenait de plus en plus d’importance dans le groupe se laissait posséder par un humain, ils n’auraient plus eu aucune considération pour lui. Poppy devait s’en douter. Contrairement aux autres, cependant, elle semblait avoir la jugeotte nécessaire pour comprendre l’avantage que cela leur apportait.
Adam soupira encore, ils étaient bien loin de semer la mort et la destruction tant attendue par le cétacé. Certes, la chute d’Humanis n’était pas son objectif premier, mais il comprenait la volonté. Lui avait aussi voulu s’extraire de la fange, même si cela n’avait pas changé grand-chose. En tant qu’humain, il avait eu la possibilité d’utiliser le système pour s’élever. Les hybrides étaient condamnés par le système. S’y opposer était donc la seule solution. Or, briser le système ne sauverait pas l’humanité ou les hybrides, mais cela mènerait à suffisamment de dégâts pour satisfaire le dauphin.
Son poing s’écrasa violemment contre un arbre proche alors que ces pensées lui venaient. Chaque fois qu’il pensait à raccourcir miséricordieusement des vies par vengeance, des envies de violence lui venaient. Une violence tournée contre les autres… Ou contre lui-même. La douleur dans son poing lui provoqua une intense hilarité, un rire dément. Heureusement que personne ne le voyait. Il méprisait Cassiel, mais n’était si différent, finalement…
2062 – Manhattan
Assis devant un livre portant sur l’impact du prix du baril sur l’ensemble de l’économie mondiale, Wind écoutait les sirènes de police sans lire quoi que ce soit. Il venait de contempler l’attaque d’une animalerie huppée organisée par ses équipes. Il écouterait le rapport de V, mais tout semblait s’être bien passé vu de sa fenêtre. Le cétacé ferma donc le livre et entreprit de sortir calmement de la bibliothèque qui donnait sur une rue adjacente. La route jusqu’à son domicile se fit dans le calme, si ce n’était quelques voitures de police gyrophares hurlant qui se précipitaient sur les lieux du drame.
Les choses avançaient. Pas assez vite, pas forcément dans le sens qu’il aurait voulu, mais les déviants prenaient doucement de l’ampleur. La capacité logistique d’accueillir tous ces hybrides évadés et les faire disparaitre était déjà une belle performance. Quelques années en arrière cela aurait été impossible sans laisser trop de traces. Le contrôle qu’ils avaient sur le Bronx était également bien ancré, suffisamment pour maintenir quantité de planques solides. Chormashop était toujours inaccessible…
Bref tout allait pour le mieux, excepté cette satanée alliance avec Unity. Il ne s’y était pas opposé, à aucun moment, bien au contraire. Elle permettait aux déviants de croitre, d’accueillir de nouveaux membres. Ces nouveaux membres n’attendaient que d’être militarisés et de rejoindre l’une ou l’autre des branches pour faire grossir l’organisation. Seulement, une trop grande influence de ces déviants modérés risquait malheureusement de détourner l’organisation de son objectif premier : la destruction d’Humanis et des humains en général. Le climat de haine grandissant convenait tout à fait à Wind, climat combattu par les pacifistes idéalistes de l’association. Enfin, ces préoccupations n’étaient pas d’actualité, il faudrait du temps pour en arriver là.
Ce que Wind voyait également d’un très mauvais œil était cette recherche d’un vaccin. Loden était parti avec ces Unity dans ce but. L’infection était quelque chose d’utile, quelque chose qui pouvait donner des résultats très intéressants à en juger par l’état de Cassiel avant son enlèvement. Les égarements mentaux des personnes affectées pouvaient surement être compensées par leur capacité à transmettre leur maladie. En effet, une personne atteinte était une personne condamnée tant que le secret de polichinelle restait intact. Malheureusement, il ne pouvait tenir ce discours en face de personne, il aurait perdu tous ses appuis.
Wind arriva finalement chez lui. Saluant quelques hybrides de maison, il alla s’installer au bureau pour répondre à quelques mails. Cela fait, il sortit par la porte arrière et se changea à l’un des endroits habituels pour se diriger vers le Bronx. V devait être rentrée. Il avait hâte d’entendre son rapport et voir le résultat de ses efforts…
Synthèse:
2015 – Naissance de parents pauvres dans le Bronx. Ils l’exploitent très jeune pour financer leurs excès. Il rêve de partir et se met donc à dealer pour se faire de l’argent.
2034 – Début des études de finance dans une université. A force d’effort et avec son trafic florissant il a réussi à reprendre des études et il quitte ses parents définitivement pour un appart étudiant.
2045 – C’est le virage. Adam a tout réussi. Il a eu son diplôme, a travaillé dans des grosses entreprises et accumulé de l’argent. Pourtant il n’est pas satisfait et se demande bien pourquoi il a fait tout cela finalement. Cette question va le hanter.
2048 – Il est piégé par un ancien camarade qui menace de révéler son ancien trafic de drogue. Il se pli à ses demandes et fini vendu contre son gré à Chroma.
2049 – Il est hybrider dans la souffrance après une tentative ratée. Plus d’un an en laboratoire suffit à le faire vriller un peu. Il était un peu dépressif, devient violent et plein de haine. Il est acheté en tant que majordome et conseiller financier d’un homme riche. Il va essayer de se le mettre dans la poche afin de prendre le contrôle de son argent.
2053 – Adam rencontre Emile. Il prend l’identité de Wind et rencontre les déviants. Il va prendre de plus en plus de place dans le groupe notamment en finançant les activités au moyen de la fortune de son maitre. Seul Emile et Poppy savent qu’il est toujours en possession d’un humain.
2063 – Wind a beaucoup développé son pouvoir chez les déviants. Il voit d’un œil mitigé l’alliance avec Unity mais d’n très bon œil les avancés de l’infection.
Edsol d'Anatèle
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Adam Wind
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Mar 30 Mai - 0:30
Et le test rp, qui n'est autre qu'un bout d'histoire que j'ai écrit pour le plaisir et que je pose là comme ça :
2056 – Bronx
Le goût du sable et du sang inonde la bouche de Wind, comme il se fait appeler en ces lieux. Il vient encore une fois de mordre la poussière. Cela devient une habitude.
- Eh bien alors ? ça connait les chiffres mais ça tombe comme une mouche.
Le cétacé ne réagit pas à la provocation de Malcolm. S’il lui a demandé de l’aider à se fortifier, c’est bien parce qu’il est sans défenses dans ce milieu violent. Il lui est impossible de rentrer chez lui avec une arme. L’hybride de maison avec lequel il est très proche couvre ses déplacements, mais il ne peut pas se risquer à cacher une arme chez son propriétaire. Il lui faut savoir se défendre. Le Terre-neuve n’est pas le meilleurs des professeurs, mais Emile n’était pas disponible malheureusement. Or Wind ne choisit pas lorsqu’il peut se rendre au Bronx.
- Aller on se relève ! Je n’ai pas que ça à faire.
Péniblement, Wind se redresse. Il en a subi aujourd’hui, il est l’heure de passer à la deuxième étape de son entrainement.
- Merci mais ça fait une heure déjà, j’en ai eu assez.
- Vraiment ? Comme je dis pas très endurant, enfin tu fais ce que tu veux.
Cela dit, Malcolm suit tout de même Wind lorsqu’il se dirige vers le stand de tire et attrape une arme qu’il entreprend de démonter, lentement.
- Eh bien pour ça non plus tu n’es pas très bon.
- Serait-il possible que tu arrêtes de ma railler deux minutes ? J’essaie de m’améliorer. Certes je pars de loin, mais je n’ai pas non plus beaucoup de temps pour m’entrainer.
La moutarde commençait à monter au nez du financier, il en avait trop dit. Heureusement, Malcolm n’est pas la flèche la plus aiguisée du carquois et ne s’intéresse pas vraiment au stratège. Ce petit nom lui est resté, même si tout le monde l’appelle Wind désormais.
- Ok ok… Mais tu devrais peut être faire ça comme ça plutôt.
Agacé mais patient, Wind regarde le chien faire. Effectivement, il s’y prenait mal. Voila qu’il n’était pas si inutile que cela finalement.
- Merci.
Sur ces mots, le cétacé finit d’inspecter l’arme. Il met un casque anti-bruit et se met devant le stand, vidant son chargeur sur la cible avec le plus grand soin. S’il n’était pas le plus rapide, au moins il était précis. Personne ne peut enlever ça au stratège.
- Là tu vois tu y mets du tiens. Je me demande toujours comment tu en es arrivé là. Tu ne m’as vraiment pas l’air de ressembler à des gars comme moi ou Cassiel.
Cette remarque fait fortement sourire Wind. Il a tort d’une certaine manière, et raison d’une autre. Ils ne viennent effectivement pas du même monde et le financier les traite à peine mieux que des insectes dans le secret de son esprit. Pour autant, ils partagent tous une haine commune. Haine qui brille dans les yeux du cétacé lorsqu’il se tourne vers Malcolm.
- Tu ne veux pas savoir.
- Ouaip et c’est pas mes affaires. Allez salut.
Le chien fou des déviants quitte les lieux. Wind, lui, continue à trouer la cible de balle, imaginant à sa place toutes les personnes qu’il a croisé dans sa journée.
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Mar 30 Mai - 14:33
Rebienvenue ça fait plaisir de voir ce scénario
Merci à Sixtine, Darling et Maddy
Spoiler:
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Mar 30 Mai - 19:44
Re-bienvenue Youpi un scénario super intéressant, courage pour la rédaction
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Mar 30 Mai - 20:27
Le chef !
LE CHEF C'EST UN DAUPHIN
Adam Wind
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Mar 30 Mai - 20:35
Merci à vous ! Il me reste encore pas mal de truc à rajouter mais c'est ok. ^^
Il susurre en #40a0ff
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Mar 30 Mai - 21:21
Mais il a une de ces classes je- -me dead- Je te l'ai déjà dit en MP mais ojewqojewjqoeqwojewq AHHHH CE VAVA
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Dim 4 Juin - 10:04
Re-bienvenue o/
Sun-Hi Moon Pak
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Dim 4 Juin - 11:21
Bienvenue de nouveau. Personnage très intéressant !
Let me sing for ya ~ Sun-Hi chante en #996699.
Hansen Osmund
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Hansen Osmund
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Lun 12 Juin - 9:55
Re-bienvenue par ici !
Parle en #74B26B
event halloween 2022:
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Sam 24 Juin - 1:32
FÉLICITATIONS
Bienvenue parmi nous ADAM WIND, nous espérons que tu te sentiras à l’aise sur Chroma. Nous te remercions de l’intérêt que tu peux porter au forum !
NOTRE CHEF ! ... Qui se fiche de nous un peu mais- ON EST LAAAAAAAA !! J'adore l'histoire, et la dualité du perso ! C'est super cool d'avoir enfin le scenar de pris après tout ce temps ~
Maintenant que tu es validé(e) tu as accès à l'entièreté du forum, les listings seront remplis automatiquement par l’équipe administrative donc tu n’as pas besoin de t’en occuper, cependant :
www. Tu peux maintenant créer ton journal et ton compte lifetime. www. Les recherches attendent ton arrivée en modérations et recherches. www. Si ce n’est pas déjà fait tu peux nous rejoindre sur le discord du forum pour discuter et échanger avec les membres.
Nous te souhaitons un agréable moment en notre compagnie !