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FORUM RPG MAÎTRE - HYBRIDE BASÉ SUR UN CONTEXTE DE REVOLUTION
2063. Il y a maintenant un petit peu plus de quarante ans que l’Homme a délaissé son humanité au profit d’une science infâme devenue banalité. New York est la ville la plus puissante du monde grâce aux expériences menées par la firme Chroma qui reste encore à ce jour le seul laboratoire apte à créer ce que l’humanité a décidé de nommer hybrides. Êtres mi-humains mi-animaux ils sont le fruit d’une avarice gouvernemental face au déclin de l’humanité ; cependant l’Humain n’a pu s’arrêter en si bon chemin et toujours plus cupides de cette science divine ils ont réduit ceux qui étaient avant leurs égaux en esclavage dans le seul but d’assouvir cette volonté de dominance.
SIXTINE
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new york times
Octobre 2024


Event non canon Halloween en cours.
29 sept 2024


Fin Event canon appel à l'ordre.
01 juil 2024


Fin de l'Intrigue 3.
01 juil 2024


Réécriture guidebook.
01 juil 2023


Mise à jours des scénarios.
18 mars 2024


Lancement de l'Intrigue 3 et Automne.
updates des annexes
01 juillet 2024


Ajout de l'intrigue 3 et de ses conséquences.
01 juillet 2024


Mises à jour du côté de la BTD, nouvelle branche déviante et précisions sur l'infection.
NOS MEMBRES RECHERCHENT
Octavia recherche son grand frère.
Hedda Osmund recherche des bénévoles et salariés pour son refuge.
Sun-Hi Moon Pak recherche des membres de My Hybrid Legend.
Norman Withers recherche sa fille.
Noah recherche le responsable de la mort d'Elian.
Mariah Soledad recherche sa famille.
Hope Nightingal recherche son patron.
Zelda Wick recherche un collègue de travail.
Svana Vigdisdottir recherche son ancien amant.
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Sweet taste in my mouth // Liam
Invité
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Sam 11 Mar - 1:22
Liam Anderson
32 ans
Chirurgien cardiaque
Homme cis
Manhattan
Aroace
Américaine
Infection niv. 1
AVIS SUR NEW YORK
Un nid grouillant de fourmis.
Sauf que toi, tu es au-dessus d’eux.
Tu leur marches dessus, sans même essuyer ta chaussure derrière.
Les humains en tout genre, ce peuple lambda, tu n’en as pas grand chose à faire. Tu as des centaines de patients qui passent entre tes mains et ils sont généralement de cette race à laquelle tu appartiens aussi, mais c’est le cadet de tes soucis. Tu n’as aucune empathie envers eux, comme tu ne les considères pas tellement utiles pour ce que tu cherches à faire.
Les hybrides, forcément, ne sont pas ceux qui t'intéressent le plus non plus. Pour autant, tu gardes toujours un œil sur eux, à la recherche d’un indice sur leur déviance, ou à la recherche simplement de ce petit quelque chose qui te donne envie de les traquer, avant de leur ôter la vie, pour t’assurer de te débarrasser d’une erreur humaine supplémentaire.
Les humanis, tu les as rejoint par notoriété, par principe, par logique. Ta famille en a toujours été proche, alors pourquoi pas ? Mais ta haine envers les hybrides n’a pas besoin d’affiliation, et encore moins de groupe derrière lequel se cacher. C’est pur, c’est ancré, vos idéaux ne font finalement que se ressembler, mais sans jamais se toucher.
Unity, tu n’en penses rien, sincèrement et simplement rien. Tu ne vois pas leur utilité, tout au mieux, tu ne les vois que comme une barrière entre toi et tes proies. Ce sont eux qui ont tendance à les protéger, ces déviants, mais tu n’hésites pas une seconde à t’en débarrasser avec une observation calculée à la minute près, de quoi apprendre les failles de ce groupe par cœur, pour toujours passer derrière et faire disparaître une victime de plus.
Les déviants, le but de ta haine, l'apogée de ta vengeance, le repas dans ton assiette. Ce sont tes proies, tes victimes, ceux que tu traques, que tu chasses, que tu tues, que tu découpes. Ce sont des animaux à tes yeux, ni plus ni moins, et en tant qu’omnivore, tu les manges. Ce n’est pas les traits humains qu’ils peuvent avoir qui te font penser qu’ils sont plus que de la viande, et ton infection termine sûrement ton impression sur ces derniers.
SIGNES DISTINCTIFS
Quelconque, banal. Des cheveux noirs, pas trop courts, mais sûrement un peu trop longs ; ils viennent souvent se promener vers tes yeux. Cependant, tu les tires parfois en arrière avec un serre-tête, parce que tu es trop têtu pour les couper, mais pas assez pour les laisser te gêner. Ils viennent cadrer ton visage et font ressortir ta peau blanche, mais aussi l’unique grain de beauté que tu as sur le visage, juste sous tes lèvres.
Sous cette frange, ce sont tes yeux fatigués et décorés de cernes que l'on peut observer, la fatigue de ton travail, de ton quotidien mais aussi de ta vie qui est inévitable. C'est aussi sûrement un signe de ta mauvaise santé qui s'aggrave plus tu tombes dans le vice de la nourriture hybride, mais tu n'y penses pas, bien trop accro à ce caprice pour accepter qu'il détruit ta santé au fur et à mesure que le temps passe.
Parfois, on peut te voir avec des lunettes rondes sur le nez, pour corriger ta vue qui se détériore à force de passer de nombreuses nuits blanches à fixer des bouts de papiers, ou encore à observer l'intérieur d'un être humain dans le but de chercher à le soigner.
Toujours bien habillé, d'autant plus lorsque tu travailles, il est difficile de te rater par ta prestance, l’odeur de l’argent qui émane de toi, en plus de ta grande taille ta carrure fine, presque de mannequin, qui cache ta force à bien des victimes au tournant de la rue, à ton plus grand plaisir et à leur plus grande détresse.
Pour finir, ce sont des multiples piercing que tu as au niveau de tes oreilles, ultime preuve envers toi-même que tu étais capable d’aller à l’encontre de tes parents, et tu ne t’en es jamais débarrassé depuis, à l’image d’un memento désormais.
CARACTERE
Tu es cet homme qui attire le regard, qui fait détourner les yeux sur son passage, non pas par son charisme, mais bien par son aura aussi écrasante qu’inquiétante. Tu émanes sûrement plus d’ondes négatives que tu ne le réalises depuis quelques années déjà, à toujours absorber plus tes émotions pour ne pas les laisser s’échapper, tandis que tu attrapes chaque micro-expression sur le visage des inconnus d’un simple coup d'œil.
Tu es un observateur hors pair, qui ressent et comprend les émotions plus que la moyenne, à tel point que tu as fini par saturer. Trop de sentiments, trop de positifs, trop de négatifs, trop de tout. Tu as appris à hausser tes barrières plus haut que nécessaire à l’image d’une véritable forteresse, regardant les autres de haut alors que tu as leur vie entre tes mains, à l’aide du scalpel coincé entre ton index et ton pouce.
Et cet instrument de chirurgie fait autant partie intégrante de ton métier que de ta vie désormais, une véritable déformation professionnelle qui a découlé sur ton visage. Trop soigneux, trop diligent, trop exigeant, tu as besoin de l’excellence au quotidien, tu refuses de faire une seule erreur, de voir une seule imperfection, c’est tout ou rien et l’idée même d’accepter le pire te rend malade, tu réclames le meilleur, toujours, et tu ne seras jamais mieux servi que par toi-même, comme tu l’as toujours été.
Parce que c’est ton intelligence et rien d’autre qui t’a amené jusqu’ici, c’est tes capacités qui t’ont ouvert des portes, c’est toi, et personne d’autre que toi. Tu as toujours été particulièrement capable, et il t’a suffit de te diriger dans un domaine en particulier pour devenir encore plus parfait, alors que tu as toujours été bon en tout. Tu n’en as jamais douté, tu débordes presque de confiance en toi, mais en même temps, lorsque personne n’arrive à vous contrer ou vous surplomber, n’est-ce pas logique ?
Mais si quelqu’un ose chercher à te dépasser, si quelqu’un tente de te remplacer, c’est ton caractère froid, violent, plein de dédain qui tombe sur eux. De par ta capacité à percevoir les émotions, à faire des connexions que le commun des mortels n’aurait pas tendance à faire, tu es un parfait manipulateur. Tu pourrais être gentil et dire que tu ne fais qu’inciter les gens, mais tu es plutôt du genre à bien leur faire comprendre leur place, un sourire malicieux sur le visage.
Parce que tu es en haut, et eux, en bas.
Les rôles ne peuvent pas s’inverser, et si tu te permets le plaisir de traquer pour mieux écraser, ce n’est pas pour laisser une chance à qui que ce soit.
C’est ce qui t’a permis d’en arriver là aujourd’hui, en haut du panier, à n’avoir besoin de personne pour survivre et à contrôler entièrement et pleinement ta propre vie.

ISTJ-A
HISTOIRE

Résumé:
TW : MEURTRE, CANNIBALISME, SANG, TERMES MEDICAUX, VOMISSEMENT

2030 - 2040
Tu es né en 2030, dans une famille particulièrement aisée. Le haut de la société, ceux qui dirigent le monde, ces gens qui observent le bas peuple avec intérêt, mais jamais proximité.
C’est dans cette atmosphère que tu as grandi, que tu as été élevé, éduqué. Une éducation stricte, précise, tu te devais d’être parfait sous tous les angles pour représenter parfaitement la famille Anderson, et pour finalement hériter du nom en plus de la fortune, la notoriété en bonus.
Autrement dit, alors que tu n’avais même pas encore 5 ans, ta vie était déjà entièrement définie et aucun choix ne pouvait véritablement s’ouvrir à toi, mais c’était sans compter sur cette lacune qui n’en était pas vraiment une : tu manquais d’empathie, tu manquais de capacité à communiquer, tu avais un problème encore inconnu.
Tout d’abord dans le déni, tes parents ont refusé l’idée même que tu ne puisses pas t’intégrer à leur image, que tu puisses être maladroit en public, ou encore que tu ne sois simplement pas capable.
Tu devais être la perfection.
C’était une obligation.
Alors tu devais mettre les bouchées doubles, tu devais avoir les meilleures notes possibles, tu devais toujours être le premier de la classe.
Si tu avais des difficultés avec la communication, tu te devais d’exceller dans absolument tous les autres domaines afin de chercher, à minima, à combler ce défaut peu apprécié par ta famille.
Tu étais déjà une tâche dans leur superbe tableau, alors que tu faisais ton possible en vieillissant dans cet endroit plus qu’étouffant, presque même insupportable, que ce soit durant ton enfance ou ton adolescence. Pour autant, à naître dans ce genre d’endroit, et à y grandir, on finit par s’endurcir, par s’habituer, par s’adapter, par survivre. Tu as remarqué bien vite que même si tu n’osais que très peu sortir plus de trois mots d’entre tes lèvres, ce n’était ni plus ni moins par peur de tes propres parents, toujours à te juger avec sévérité, à imposer sur tes épaules une pression trop lourde pour toi.
Mais tu pouvais aussi y voir la douleur, la douleur d’une vie passée, la douleur d’une vie similaire, la douleur d’une vie actuelle.
Tes parents ne faisaient que t’obliger ce qu’on leur a eux-même obligé, sous réserve que la vie n’est pas belle, n’est pas simple, que si tu n’en étais pas capable, tu ne pourrais pas vivre dans ce monde rempli de monstres tous plus haineux les uns que les autres.
Pour ton bien.
Transformer le terriblement négatif en positif, tu l’as appris bien tôt.
C’était lourd.
Mais pour mieux t’en sortir.
C’était difficile.
Mais pour mieux apprendre.
Tu transformes le doute en progrès, le théorique en concret, l’impossible en possible.
Tu es doué.
Si tu mets du tien, tu es capable de tout, et c’est presque au plus grand bonheur de tes parents que tu arrives donc à suivre leur demande, ravalant toujours plus le vide qui s’installe au creux de ta cage thoracique en échange d’un regard peu satisfait de ta famille.
Mieux que rien, mais jamais assez.
Alors pour rendre ce mieux que rien en juste “suffisant”, tu as dû redoubler d’efforts. Étrangement, tu étais protégé par ton école, puisque tu as découvert ce qu’est l’enfer une fois que ta scolarité s’est faite chez toi.
Ici, plus de temps de pause sans avoir réussi. Ici, tu dois réviser sans arrêt jusqu’à avoir la note qu’ils considèrent acceptable. Ici, tu n’es pas humain, tu es un animal à dresser, et docilement, tu te glisses dans leur moule qu’ils t’offrent.

2040
Jusqu’à ce qu’elle vienne au monde.
Ta soeur, ou ce que tu aimerais considérer telle quelle.
Tu l’as vu ouvrir les yeux, avant qu’ils l’arrachent du foyer.
Tes parents sont médecins, ce sont des savants, alors forcément cette histoire d’hybridation a toujours eu de quoi les intriguer, ils s’y sont constamment intéressé, mais ils simplement considéré qu’ils avaient déjà trop miser sur toi pour t’hybrider.
Tu n’étais pas encore mauvais à ce point.
Mais elle, sans vie devant elle, sans personnalité, sans rien, ils l’ont jetés dans la cage aux loups sans une deuxième pensée, et toi-même tu n’y as rien dit.
Parce que tu n’es personne pour te débattre contre eux, pour imposer ce que tu penses tout bas, alors qu’ils transforment petit à petit tes idéaux en les leurs : ce n’est qu’un bébé, ce n’est rien, personne, ce n’est pas grave.
C’est pour la science.
La science, ce sujet qui fait tourner le monde.
Petit à petit, cherchant toujours plus la validation de tes géniteurs, c’est ce thème qui devient aussi ta prédilection. Tu leur partages le souhait de devenir médecin à ton tour, à leur plus grand plaisir, mais tu vas encore plus loin, puisque tandis que tu es en pleine adolescence, ton projet se précise : tu veux te spécialiser dans la chirurgie.
Tu veux faire l’art de tes mains, à ta manière, comme tu n’en as jamais eu le droit dans le cocon familial.

2048 - 2055
Et c’est dans ce but que la rupture se fait dès tes 18 ans, car tu n’as pas de temps à perdre, la vie est courte, et tu as un chemin précis à suivre. Tu entres immédiatement en études supérieures de médecine, tu ne chomes pas, tu excelles une deuxième fois dans la matière. On te demande, on cherche à t’avoir comme apprenti, ta réputation te précède, et tu acceptes avec plaisir t’apprendre alors que ton réseau s'agrandit, que ton nom résonne dans bien des bouches de chirurgien connu, reconnu.
Tu es le parfait fils de tes parents, effaçant de l’existence même de ta famille ta sœur.
Et à chaque nouvelle découverte, c’est une spécialité qui ressort de plus en plus : le cardio-vasculaire. Le domaine t’intrigue, t’attire, tu es intéressé par l’idée même d’avoir un organe dont la seule utilité est de pomper le sang, et autour duquel, pourtant, le corps entier tourne, à l’image du cerveau.
Tu aurais pu devenir un neuro-chirurgien aussi, avec du recul, mais le coeur avait quelque chose de… spécial pour toi.
Comme si c’était la pièce manquant du puzzle chez toi.
Comme si tu n’en avais pas, ou plus.
C’est de là que te provient cette distance, cette capacité d’observer, cette maturité qui ne devrait pas exister.
Tout ce que tu ressens, tu le gardes pour toi, dans l’organe qui te permet de réfléchir. Tu l’analyse, tu le décortique, puis tu en déduis une logique, propre à ta personne.
Les sentiments ne sont qu’une suite d'hormones, de réaction, de connexion.
Et il n’y  rien de sain là–dedans, tu observes finalement la vie et même la tienne d’un point de vue extérieur, mais c’est comme ça que tu es en vie.
Alors ça te va, car c’est ce que ton instinct te fait comprendre.
Tu n’as pas besoin de vivre.
Juste survivre.
Sauf que tu as des failles, que tu te forces à cacher.
Et à l’image de ton futur métier, le cœur que tu te refuses d’accepter te trahis parfois, comme ce soir là.

2055 - 2057
En pleine révision, ton portable vibre et, curieux, tu regardes la notification.
Un sourcil haussé, l'incompréhension sur ton visage, ce n’est ni plus ni moins que ta soeur qui t’invite à venir, sans raison précise, et surtout sans aucune logique.
Tu ne les vois plus, tu ne leur parles plus, alors pourquoi maintenant ?
Mais tu y vas quand même, parce que ton cœur d’enfant réclame son dû.
Parce que ta curiosité d’adolescent t'oblige à y aller.
Alors tu écoutes ce que tu ressens, et tu acceptes de leur rendre visite, simplement pour te faire accueillir par la gouvernante qui contredit directement le message de ta soeur, et dès lors, ton instinct te dit que quelque chose cloche.
Les expressions sur son visage, il y a un détail sur lequel tu n’arrives pas à mettre le doigt, et tu as beau la regarder, l’analyser sous toutes les coutures, tu n’arrives pas.
Tu n’arrives juste pas, et c’est frustrant.
Mais tu la suis, pour chercher à te rapprocher de ce que tu essayes de décrypter, jusqu’à t’installer à table, offrant un sourire on ne peut plus faux à ta sœur.
On vous sert, et l’ambiance hérisse les poils sur ta nuque, le goût de la viande sur ta langue est aussi délicieuse que dégoutante, mais tu n’y portes pas plus attention que cela, alors que seul le bruit des couverts venant rencontrer le porcelaine de l’assiette résonne dans la grande salle, jusqu’à ce que tu décides d‘être bien élevé, comme l’on t’a bien appris, et d’aller chercher le dessert dans le grand frigo.
Et alors que tu t’attends à tomber sur un gâteau, c’est une autre image sur laquelle tes yeux se posent.
C’est de la chair humaine.
Une cuisse.
Tu as assez appris en médecin, tu as assez opéré, pour reconnaître cette partie du corps entre mille.
Et il ne te faut pas plus d’une seconde pour comprendre ce qu’il vient de se passer et ton corps agit avec instinct : tu te diriges aussi vite que possible vers l’évier pour rendre ton repas, vomissant tout ce que tu viens d’ingurgiter jusqu’à en tousser, puis vomir de la bile.
Tu es dégoûté, terrorisé, tu as l’impression que tu fais un terrible cauchemar tellement la réalité s’est soudainement connectée dans ta matière grise, tu n’es pas capable de prendre le recul nécessaire pour te calmer.
Tu trembles, tu t’agrippes à l’évier, respirant toujours plus fort alors que même des larmes montent jusqu’à tes yeux.
Tu viens de manger tes parents.
Cette simple pensée te donne envie de crier.
Tu as beau ne jamais les avoir vraiment portées dans ton cœur, ce sont tes parents, ceux de ta sœur, ce sont eux qui t’ont mis au monde, qui t’ont élevé, la chair de ta chair, l’ADN qui est dans tes cellules.
C’est inhumain.
Mais venant d’une semie humaine, es-tu étonné ?
Ton sang ne fait qu’un tour, et alors que tu arrives enfin à descendre brusquement sur terre, tu fermes immédiatement le frigo et passe l’eau dans le lavabo, cherchant à cacher au possible l’horreur dont tu viens d’être témoin.
Tu t’es peut-être détaché de ta sœur, mais il est hors de question que tu l’abandonnes pour autant. Tu refuses de la laisser apercevoir ce que tu viens de voir, et c’est avec une vitesse déconcertante que tu l’attrapes par le bras pour la faire sortir de votre maison qui n’a plus rien d’un lieu familial. Tu fermes brusquement la porte derrière toi, à double tour, avant de te dépêcher jusqu’à ta voiture en forçant la seule personne restante de ta famille à te suivre, sans l'incompréhension, mais au même titre que toi finalement.
Dans l’incapacité de faire plus que ce qui t'est permis par la loi, tu as appelé la police, qui a contacté la BTD. L’hybride qui était votre gouvernante s’est fait embarquer, enfermer, et tu ne doutes pas qu’elle sera réhabilité ou exécuté. A côté, tu as dû soudainement prendre la responsabilité de ta sœur, tu as dû lui offrir un refuge, refusant l’idée même de la laisser retourner dans la maison de tes défunts parents. Tu as commencé à faire doublement plus attention à elle, à ce qu’elle pouvait dire, faire.
Tu en es presque devenu paranoïaque.
Terrifié à l’idée qu’elle apprenne ce qu’il s’est passé, comme tu l’as fait, ton instinct s’est soudainement transformé en celui d’un grand frère surprotecteur, mais aussi en celui d’un homme perturbé, rongé par la haine, l’envie de vengeance.
Tes parents n’ont jamais rien fait qui pouvait donner une raison à cette déviante de faire ce qu’elle a fait, elle est devenue folle, tu n’en doutes pas, comme tous ces autres déviants.
Et tu te surprends à te réveiller en sueur la nuit, rêvant de la tuer de tes propres mains avant de déguster sa chaire, à l’image de cette nourriture interdite qu’elle t’a fait goûter sans ton accord.
Comme un millier d'araignées sous ta peau, la folie prend petit à petit place dans tes cellules qui se régénèrent au quotidien, et la faim grandit.
Toujours plus.
Toujours plus.
Toujours plus.
Tu t’en ronges les doigts.
Jusqu’au sang.
Tu es dans le déni, tu refuses de te faire aider alors que tu sens que tu perds pied, car tu es capable, tu peux le faire, tu peux dépasser ce que ton corps te dicte, comme toujours…
Sauf que cette fois, c’est plus grand que toi, bien plus grand.

2057
Et tu finis par craquer.
Tout se mélange dans ton crâne, tu en as mal à la tête, tu aimerais te détruire la boîte crânienne contre un mur jusqu’à ne plus pouvoir penser, ne plus pouvoir ressentir, c’est trop.
Tu n’as jamais autant ressenti, tu n’as jamais été autant à cran, c’est comme si d’un coup, tout ce qu’on t’a appris s’était effondré.
Tu n’arrives pas à le contenir.
Mais tu sais ce qu’il faut que tu fasses pour aller mieux : tu dois manger.
Mais pas de la nourriture normale, non, loin de là.
C’est elle que tu veux dévorer.
Et alors que tu divagues dans les rues de New York, la vision brouillée par ta migraine insoutenable, c’est une hallucination, ou ce que tu assumes en être une, qui te fait voir devant toi la gouvernante qui est la cause de tout ça, c’est sa faute, sa faute à elle.
Tu fouilles dans tes poches alors que tu t’approches un peu trop d’elle, à la recherche d’une arme, n’importe laquelle, tout ce qui peut faire taire la douleur.
Et c’est un pauvre scalpel d’un de tes exercices que tu empoignes, te coupant par la même occasion, mais c’est le cadet de tes soucis, tu n’offres guère plus qu’une grimace face à la douleur, toujours moins forte que le sang qui tambourine derrière ton front.
TW :
Ce n’est pas de la chair humaine.
Ce n’est pas tes parents.
Tu cherches à t’auto-convaincre alors que tu te relèves, apportant avec toi le fruit de ta cueillette, abandonnant derrière toi l'hybride, sans aucun remords.
Maintenant, tu n’as plus qu’à cuisiner, à l’image de ce repas damné, non pas sans lécher le revers de ton scalpel dans une impatience terriblement malsaine.

2057 - de nos jours
Et le repas est à ton goût.
Tu récidives.
Encore, encore, encore.
C’est une véritable addiction, tu as toujours faim, tu en veux toujours plus, de cette viande si délicieuse.
Ce n’est jamais assez, et les déviants pullulent dans cette ville, à tel point qu’il te suffit d’ouvrir la porte de ton appartement bien trop brillant et propre pour poser les yeux sur une nouvelle proie, dont tu prends un malin plaisir à observer, suivre, traquer.
C’est tout un jeu, à l’image des chasseurs qui cherchent leur gibier.
C’est un art, dont seul toi à le secret.
Et à l’image des plus grands artistes, tu as maintenant ton nom :
Le cueilleur de New York.
Et tu n’as qu’un but dans la vie : trouver les plus belles pièces de gibier pour en faire un repas toujours plus sophistiqué, derrière ton tablier de cuisinier.
Et c’est dans ce but que tu avances toujours plus vers tes cibles, mais surtout une en particulier… qui, tu n’en doutes pas, sera capable de faire taire la faim une fois que tu auras pu goûter sa chair entre tes mâchoires.
Sky
NOM DE L’AVATAR : Hirofumi Yoshida - Chainsaw Man
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UN PETIT MOT : c:
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Sweet taste in my mouth // Liam HEaELRK
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Sam 11 Mar - 1:25
J'écris vite un truc débile que j'éditerais psk je veux le first spot bjr


EDIT :

FIRST :héhé:

Bah, en vrai, sans blague et sans ma débilité, jsuis vraiment contente premier degré que tu veuilles jouer mon prédef. Il était galère à sortir, galère à comprendre, galère à s'approprier mais bon t'as smurf ça comme jaja et ça fait grave plaisir.

Jui rassurée c: Par contre les déviants bon courage à vous, votre pire cauchemar est arrivé hehehehehehe

Sweet taste in my mouth // Liam 1086266908


Sweet taste in my mouth // Liam SN4cz14


Spoiler:
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Sam 11 Mar - 3:27
Bienvenue au Cueilleur de New York !

En voilà un personnage qui fout les trouilles, haha ! Originale comme manière de s'occuper de la menace déviante en tout cas *tousse*...
Un superbe style d'écriture, comme toujours ! Le cannibalisme est déjà un sujet sacrément tabou, mais woah, c'est stressant de lire tout ça. On sent la menace, et à quel point il est troublé. Je me demande comment donneront les rps avec ce p'tit gars ! Entre sauver des vies le jour, et en retirer la nuit...

Il faudra faire un lien avec Fajar ! Attention à ne pas se faire voir par l'Oeil de Lynx, héhé.~

*patpat Neuneu*
Shue
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Sam 11 Mar - 8:05
Re bienvenue !!!

Sweet taste in my mouth // Liam 1727608183


#9172ED

Event Halloween 2023 :
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Sam 11 Mar - 13:10
FÉLICITATIONS
Bienvenue parmi nous MIAM, nous espérons que tu te sentiras à l’aise sur Chroma. Nous te remercions de l’intérêt que tu peux porter au forum !



Bon et bien nous y voilà. Au début de la fin pour nos amis les Déviants !
J'espère que tu ne les terrorisera pas trop avec ce personnage ! C'est tout bon pour nous, merci d'avoir rajouté certains passages plus délicats en spoiler !

A bientôt inrp... Genre maintenant tout de suite :hehe:



Maintenant que tu es validé(e) tu as accès à l'entièreté du forum, les listings seront remplis automatiquement par l’équipe administrative donc tu n’as pas besoin de t’en occuper, cependant :

www. Tu peux maintenant créer ton journal et ton compte lifetime.
www. Les recherches attendent ton arrivée en modérations et recherches.
www. Si ce n’est pas déjà fait tu peux nous rejoindre sur le discord du forum pour discuter et échanger avec les membres.

Nous te souhaitons un agréable moment en notre compagnie !
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