Iel vous a observé chacun votre tour. Une main posée sur l’épaule de la mouette iel vous laisse le choix de partir d’ici et d’emprunter la porte grande ouverte. Un sourire se dessine sur ses lèvres alors qu’un ricanement s’échappe de sa gorge.

« Maintenant que la porte est grande ouverte vous hésitez à fuir ? Que vous êtes contradictoires. »

Quelle douce provocation à vous en rendre fous. Pan enfin tu prends la parole pour essayer de bousculer les choses ; tu tentes de trouver des réponses, tu te dévoiles au groupe sous le regard intrigué du boss des lieux. Prenant appui sur la console iel t’observe, te regarde attentivement et roule des yeux dans un petit soupir.

« Pauvre petit chou. Encore une fois ne me met pas dans le même sac que l’autre baron rouge. Nous-Je n’ai rien à voir avec cet homme. »

Sa voix sonnerait presque acerbe alors qu’iel claque sa langue contre son palais dans un geste agacé.

« Je trouve juste intéressant et unique en son genre de dialoguer avec ceux qui se prennent pour nos sauveurs. Ce n’est pas tous les jours qu’une telle expérience m’est permise. »

Lâchant l’épaule d’Horus pour attraper son masque, iel se dévoile à vous dans un silence presque mortel, comme pour vous faire face une dernière fois, l’air sévère et autoritaire. Le visage marqué par de nombreuses cicatrices, la lèvre esquintée, lea baron·ne rouge s’offre à vous en déposant son apparat sur le bord de la console.

« Si vous ne voulez pas y passer vous feriez mieux d’y aller … avec qu’ils n’arrivent. »

Les secondes se sont longuement écoulées. Encore quelques tirs se sont fait entendre en contre-bas de ce perchoir où trônait lae baron·ne et sa fidèle mouette. Horus tu te tenait à ses côtés, fier de ton appartenance à ces lieux. Tu avais choisi ton camp et eux avaient choisi le leur. Seth part, t’abandonnant à ton sort. Les propos des deux hybrides rebelles ne semblent que peut toucher la masse se tenant à ses côtés. Iel écoute, observe, croise les bras et prend appui sur la console derrière vous. Des cris se font entendre, de plus en plus rapprochés alors qu’enfin les deux hybrides et leurs acolytes prennent la décision de fuir d’ici une bonne fois pour toute en grimpant dans l’ascenseur qui les mènera à la surface.

Être véritablement libre, que voulait-elle dire par là ?

Un silence pesant s’installe ; bien des hybrides et même des hommes auraient souhaité être à ta place Horus : être aux côtés du Baron Rouge est un honneur que peu peuvent espérer alors qu’enfin iel remet son masque, dissimulant à nouveau son identité au monde.

« Tu ne dois parler de ce secret à personne, Horus. »

Ce secret, votre secret.
Entre vous et eux.

Enfin les agents de l’arène entrent, armés et prêts à investir les lieux au moindre problème pour protéger leur chef. Un ordre en chinois fuse encore dans la pièce. Petit à petit la fumée cachant l’arène s’estompe, vous donnant vue sur les cadavres des rebelles ayant envahi les lieux. Un soupir s’échappe de la part du Baron alors qu’iel s’élance. « Tout va bien, retournez à vos postes et prévenez Monsieur Zhang. Je veux la liste de l’intégralité des invités de la MDA, je pense qu’un ménage est nécessaire. »

Se retournant vers toi Horus, iel te regarde en te faisant signe de la tête de lae suivre.

« Laissez-le passer. » Iel attend que tu arrives à son niveau pour reprendre sa route. « A partir d’aujourd’hui Horus tu seras mon second, j’ai besoin d’hybrides aussi fidèles que toi pour rester au sommet. »

Et tu ne semblais de toute évidence pas avoir le choix. Vraisemblablement … De grandes choses étaient en préparation.


Deviants vous voilà sortis, dehors à nouveau à l’air libre. Au beau milieu de Manhattan vous avez quitté cet ascenseur s’étant aussitôt fermés derrière vous sans possibilité de le reprendre. Le choc est réel, les découvertes pesantes mais au moins vous étiez tous vivants et en un seul morceau. Le baron rouge un hybride ? Était-ce seulement possible ? Tant de choses ont changé depuis que les Zhang ont pris le pouvoir. Plusieurs choix peuvent maintenant s’ouvrir à vous : garder ces révélations pour vous ou … en faire part à vos congénères ? Une chose est sûre, vous allez devenir des cibles à abattre si le secret venait à être révélé au monde.