Alors que j'attrapais le talkie-walkie et que le tir résonnait au-dessus de ma tête, un ordre résonnait de l'appareil, nous ordonnant de fuir. Je n'étais pas assez stupide pour rester et, suivant mes compagnons, je pris la fuite. À notre tête, le combattant qui semblait savoir où il allait... Ou peut-être courrait-il au hasard !

Au bout d'un moment, il en vient à exploser le verrou d'une porte. De là, où j'étais, je pouvais le voir tout fier de sa cachette, qui ne servait plus à rien. Sans verrou, la porte ne se fermerai plus. N'importe quel déviant savaient ça !

Rattrapant le groupe, je claque la porte derrière moi, haletante d'avoir du, ainsi, récupérer mon retard. Relevant la tête, je remarquai alors la porte sécurisée et vois le présentateur s'en approcher. Avec un sourire, il vient nous dire qu'il passait la porte, nous laissant le "choix" de le suivre ou de mourir. Cette phrase me fit doucement rire avant que je ne lève en sourcil, le voyant se refaire une beauté.

Mais rapidement, une explication me vint à l'esprit et je laissai tomber ma posture trop sur de moi. Affaissant mes épaules, je baissais légèrement la tête et émis un léger sifflement aux filles et à Pan, pour les inciter à faire de même. Mes oreilles, malheureusement, resteraient trop droites. Mais je n'y pouvais rien à part les couper, ce qui ne m'intéressait pas. Une fois sa beauté refaite, la mouette toqua à la porte et se présenta, prévenant que son compagnon, "seth" était avec. Le maître des lieux allait être surpris en voyant d'autres hybrides l'accompagner. Mais je savais déjà une chose, c'est que j'allais faire une chose que j'avais plus fait depuis longtemps, m'incliner devant un humain. C'était ça ou la mort !

résumé:

Seth comprend probablement qu'il n'aurait pas du fracasser la porte comme ça, mais soit, c'est pas comme s'il avait réfléchie sur le moment, alors il ignore les regards un peu trop insistants et se concentre sur Horus qui semble vouloir absolument rentrer derrière cette porte.
Seth il se méfie, et par réflexe il passe devant son compère de travail, colle son oreille à la porte et frappe fort de son poing contre la porte.
Mâchoire contractée, il regard derrière lui un instant. Il pourrait les arrêter à mains nues, c'est indéniable, Seth a de la force à revendre, le problème ce sont définitivement les armes, il n'est pas sûr de pouvoir résister aux balles.

"Eh ouvrez la porte ! On est dans la merde ! J'fais tourner votre petit marché, alors on a bien le droit d'être à l'abri non ?"

Seth grogne, il frappe un peu plus fort sur la porte, impatient, comme un enfant un peu surexcité mais surtout trop stressé par la situation. Réflexe amer à nouveau, il caresse la peau de son bras et se gratte, s'il avait eu les mêmes oreilles que sa comparse, elles aussi seraient bien basses à l'instant même.
Seth se penche vers Horus, le bouscule et continue de gratter son bras jusqu'à y laisser des marques visibles.

"S'il nous laisse pas rentrer je te croque en deux, le débile."

Regard noir puis il se redresse, tourne en rond, jette un œil à Pan de qui il s'approche pour savoir si tout va bien de son côté.

Vous vous étiez retrouvé à mis chemin entre le calme d’un hypothétique paradis et le vacarme des enfers, une sorte de vestibule qui a l'instanté avait un air de purgatoire. Le gladiateur vous offrait ainsi un moment de répit. Un instant pour souffler et probablement reprendre vos esprits.

Lorsque ce dernier t’attrape par le poignet et que vos regards se croisent, tu fus perdu lors d’un instant, l’émotion parcourant son regard témoignant interrogation et intérêt te fais froid dans le dos, cherchant à garder ton calme, tu retirais lentement ta main dans son emprise et allais directement couvrir tes lèvres avec tes doigts, comme quelqu’un de craintif à deux doigts de son ronger les ongles.

Lorsque l’orateur de l'arène frappe à la grande porte s’imposant presque comme un monument au fond de ce refuge de fortune. Un pic sonore se fait entendre plus loin, quelque chose de lourd qui tombe ou une lutte plus bas… Ton instinct de survie te pousse à vouloir franchir cette porte, celle où l’hybride aux cheveux blancs était en train de toquer.

Tu ne sais pas ou plus ce qui se trouve derrière, comme si ton cerveau l’avait effacé au point où tu n’ai même pas certain d’y avoir déjà mis les pieds. Pourtant tu restes persuadé que derrière ce portail se dissimule votre salut à tous… Du moins, tu l'espérais.

Tu pris silencieusement, pour voir cette porte s’ouvrir. Mais lorsque tu entends la mouette appeler son Maître. Ton sang se glace, tu n’es plus certain de vouloir choisir ce chemin. Mort ou bien en vie, tu ne te sens pas d’attaque à rencontrer Glenn McGregor. Bordel qu’est-ce que tu foutais là. Tu t’étais redressé comme une flèche le regard troublé. L’attente, était-elle si longue ? Ou bien le temps passait-il à une vitesse effroyable ?

Tu observes alors le combattant s’approchant de toi, tu essayes une nouvelle fois de te faire discret, dissimulant ton regard lorsque tu ne le détournes pas tout simplement. Mais vint le moment où il se trouve à tes côtés, c’était délibérément toi qu’il venait voir. Alors le regard fuyant, tu lui adresses en bégayant un timide “M-Merci…”

Des remerciements bien futiles et bien malaisants. Tu ne savais pas trop la raison pour laquelle tu le remerciais, probablement pour son initiative, pour la porte enfoncée, et son aspect protecteur. Ou alors peut-être voulais-tu expédier une discussion afin de préserver ton anonymat.

Tu l’avais vu combattre, en tant que gladiateur, sa situation voulait que tu te sentes, sans aucun doute, plus proche de lui que de n’importe qui d’autre dans ces souterrains.

Résumé:

Moment critique, moment dangereux. Derrière nous, la mort et la violence. Devant nous, une porte où se cache la personne qui commande en ce lieu. Après un temps qui sembla être une éternité, la porte s'ouvrit enfin. L'hybride annonceur fut le premier à rentrer. Il semblait avoir hâte de rentrer pour rejoindre son maître. Je le suivis, en faisant abstraction du combattant. Devant moi, une personne masquée. Elle était la personne qui commandait et parla, d'abord à l'annonceur qui fit une longue révérence. Un tel chien, cela me désolait. Mais je me doutais déjà de ma réaction. Rapidement, il se tourna vers nous, parlant des "amis de l'annonceur". Je m'avançai vers l'individu masqué, tête légèrement baissée. Ici, pas question de me la jouer rebelle... Ou pas trop.

Restant à une bonne distance, je le saluai plus poliment que docilement et répondit à sa question :

- Enchanté de vous rencontrer. Vous pouvez m'appeler Pinou et oui, je vais l'admettre, nous souhaiterions rejoindre la surface, nos maîtres nous y attendent. Je suppose que votre aide ne sera pas gratuite. Donc ...

Nos maîtres. Termes vagues. Je pouvais supposer qu'il se doutait qu'on n'était pas de vulgaires animaux de compagnie, et pourtant, je parlais de maître. M'inclinant un peu plus, trop pour une déviante, je continuai ma proposition :

- Votre prix sera le mien, dans la mesure du possible. Et je paierai pour mes 3 compagnons, si cela vous convient et à la condition qu'ils sortent TOUS les 3 vivants !

J'étais la cheffe de groupe, je devais veiller que mes compagnons sortent vivants. Quel qu'en soit le prix. S'ils sortaient vivants, alors je paierais mon dû. Mais si l'un venait à mourir, alors il n'aurait aucun répit !

résumé:

Ce n’est pas Glenn.

Cette information devrait te réjouir pourtant, tu sembles perdu, tu restes là, un tout autre genre de frisson d’effroi parcourant ton corps. Ton esprit était bien trop formaté pour associer Baron Rouge et Glenn McGregor et pourtant tout semblait indiquer que cette personne devant toi tirait les ficelles ici. Le fait que le premier hybride l’ai nommé "Baron" fait taire tes derniers doutes. Les paroles des autres autour de toi se tuent. Seul l’écho de ton esprit résonne parmi les lointains souvenirs de la voix du McGregor.

Ces fantômes du passés tournent encore et encore de ta tête. Tu t’attendais tellement à voir ton ancien maître que tu n’arrivais pas à reconnecter avec le mode réel. Alors, tu penses tout haut.

- Tu n’es pas le Baron Rouge.

Le son de ta propre voix te fit sortir de ta transe méditative d’un sursaut ! Les mots qui étaient sortis de ta bouche avaient échappé à ta pensée, mais avaient été propagés relativement bas. Seules les quelques personnes autour de toi avaient été capables de les percevoir. Cependant, alors que tu sues à grosses gouttes, tu t’affoles. Tu tournes et retournes regarder les quatre coins de la pièce. Tu cherches quelqu’un dans l’ombre, une caméra ? Une preuve que quelqu’un vous regarde d’encore au-dessus… Mais tu n’y trouves rien de concret. À t'agiter, tu n’avais pas pensé que tu attirerais davantage les regards sur toi. Tu regardes alors ceux et celles qui daignent poser les yeux sur toi, tu leur témoignais un regard apeuré. Tu n’avais déjà le contrôle de rien en arrivant ici alors pourquoi avait tu le sentiment de le perdre d'avantage. Peut-être parce que tu perdais les pédales. C’était ton propre contrôle que tu venais d’égarer.

Résumé:

Seth suit le mouvement, il suit la foule, il ne perd pas le nord. Il écoute silencieux, les yeux rivés sur ce qui semble être le Baron Rouge, ou un truc du genre. Un des Grands donc Père lui parle souvent.
Il ne dit rien, regarde simplement l'homme à tes côtés perdre pied, il ne comprend pas. Comment ça, ce n'est pas le Baron Rouge ? Pourtant il est bien là, devant lui. Alors il doit être sacrément aveugle.

"Tu devrais remercier l'hippopotame..."

Seth peste tout bas, il claque des dents, serre la mâchoire et tourne en rond. Puis il regarde la personne en face de lui. Il sourit un peu. Evidemment, qu'ils vont sortir d'ici. Père mettrait à sang cet endroit miteux pour Seth. Alors s'il les laisse crever là.

"Pf.. Un vrai lèche botte de compétition Horus. T'as pas honte sérieux ? Alors comment on sort ?"

Entre grimace et haussements d'épaules, Seth s'adosse au mur et les laisse débattre, il patiente. Seth il crèvera pas ici. S'il veut pas qu'on l'aide, il se débrouillera, il ira saigner chacun de ces cons à l'extérieur, quit à en crever.

Alors que je disais au baron.e que j'étais prête à tout pour sortir d'ici, je pus sentir que Pan, allait sortir une bêtise. Me mordant intérieurement les lèvres, je le suppliais intérieurement de se taire, mais rien ni fait et il insulta presque le.a baron.e . Ok, il était mort. Mais contre toute attente, le.a baron.e ne réagit pas à ses paroles sur le coup et, nous dévisageant chacun à notre tour, venant nous démolir en bonne et due forme. Le laissant s'exprimer, je l'écoutais détruire tour à tour les autres avant que viennent mon tour. Quand il me détruisit à mon tour, je ne pus me retenir d'émettre un très léger rire et de relever légèrement la tête pour l'observer. I.el était fort. Du niveau Poppy, ce qui était des plus incroyables. Mais une chose m'avait bien marqué, il avait eu l'impression, j'avais insinué être en position de force ? Pourtant, ce que j'avais voulu faire n'était pas une négociation. Oh non. Au vu de son ton, je savais une chose, c'est que je n'avais le droit à aucune erreur et les mensonges en feraient partie. Mais des mensonges avaient été dit ? Je préférais dire que cela avait été des demi-vérités. Lui souriant doucement, je vins lui dire, cette fois sans mensonge ou langue de bois :


- Je l'avoue, je ne m'appelle pas Pinou, mais pardonnez-moi de ne pas encore vous donner mon nom. Un jour, vous l'aurez peut-être. Ce que moi et mes compagnons faisions chez vous ? Nous recherchions un homme, mais à l'heure actuelle, on souhaite plutôt sortir car, comme je l'ai dit, nos maîtres nous attendent. Mais quand certains maîtres sont humains, les nôtres sont nos chefs de meutes. V, C, P, ... Nous les avons choisis et sommes fier de combattre à leurs côtés cette société tyrannique qu'est Chroma. [...]

" On est déviant" auraient plus court et plus simple à dire, mais c'était du pareil au même ! Et cette personne était un membre de Chroma... Bye bye !

- Comme je vous l'ai dit, pour que mes compagnons et moi puissions sortir d'ici, je suis prête à tout. Non, je n'oserais pas marchander avec vous. Un marchandage va dans les deux sens. Hors ici, il n'y en aura qu'un ; de vous à moi.

Levant mon pied, je retirai mon couteau de ma chaussette que je jetai à terre, le plus loin de moi. Le plus prés possible de lui. Ça n'était pas le couteau militaire, mais plus une sorte de canif. Il me suivait partout, bien qu'il soit peu utilisé. Me mettant à genoux, je lui répétai donc:

- Sans arme, je ne suis plus qu'une hybride inoffensive devant vous. Que souhaitez-vous de moi pour nous aider à sortir d'ici ? Soyez sur que je dirais oui, tant qu'il s'agira pas de trahir mes frères ou sœur.

En cet instant, j'étais à sa merci. En cet instant ? Oh non, depuis qu'on était entrée ici !

résumé:

Tu réalises lorsque ce “baron rouge” s’adresse directement à toi qui tu n’es pas invisible. Tu perds cette impression ou cet espoir de rester discret et totalement transparent. Tu t’étais déjà suffisamment fait remarquer. Alors l'armement d’un profond courage, tu oses lui répondre non pas sans quelques bégaiements provoqués par la peur…

- Effectivement… Celui que l’on appelait autrefois le Baron Rouge n’était pas un tendre et n’avait ni votre carrure ni votre voix… Est-ce bien vous qui tirez les rennes ici ? Cet endroit est méconnaissable.

Tu trahis ainsi aux yeux de ceux et celles qui ne te connaissaient pas encore ton affinité pour le moins ancienne avec celui que tu présumes être le premier baron rouge. De ton époque, il n’y en avait qu’un seul et unique. Tu n’aurais jamais imaginé que sont titre puisse être usurpé ou bien dupliqué… Difficile à déduire.

Tu restes sur tes gardes, à l'affût des moindres mouvements. Gardes embusquées ? Tu gardes même le gladiateur du coin de l'œil. En vue de sa carrure, il est celui dont tu te méfies le plus, après tout, ton soudain franc parler aurait très bien pu paraître comme de l'arrogance. Tu ne sais donc pas comment l'hippopotame pourrait réagir face à quelqu'un qui se montrerait impertinent devant son maître. Toi… Comment aurais-tu réagi à l’époque si un autre hybride avait osé parler avec tant d’assurance devant Glenn. Il en va sans dire que tu t’en serais pris à lui, non pas par respect ou amour du baron. Mais bien plus par peur de représailles. Tant que tu gardes ton masque, tu penses que personne ne serait capable de faire le lien avec ton passé ici-bas. Là aussi, tu te demandes, comment réagiraient-ils en apprenant la vérité.

Résumé:

Seth écoute les mots crus du Baron. Il ne dit rien, ses sourcils tressautent, sa mâchoire claque et il regarde un peu partout. Parce qu'il n'a rien à dire, parce que pour le moment, on ne parle pas de lui. Et ça arrive, "connaissent pas la liberté", ça fait mouche à ses oreilles. Seth il a toujours fait ce qu'il voulait -dans la limite du raisonnable, mais Père ne l'a en réalité pas privé de grand chose.
Alors il a envie d'en rajouter, de pas le foutre au même rang que ce débile d'Horus ou ces hybrides de merdes. Pourtant il doit faire face à la réalité Seth. Elle est amère et désagréable, alors il passe sa langue sur ses dents et continue à faire le tour de la pièce jusqu'à s'éloigner complètement.

Les yeux révolvers sur le Baron. Le voile de la colère sur le visage, ce qu'il a envie de lui arracher la gorge. Puis c'est vers Pan qu'il reporte son attention, comme s'il le connaissait encore, mais ça ne lui revient toujours pas, parce que Seth écoute un mot sur deux, qu'ensuite il passe à la lapine, essaie de comprendre et il passe Horus, parce qu'Horus n'a jamais rien d'intéressant à dire. Puis encore une fois Seth tourne le dos, ouvre les tiroirs, referme. Continue de gratter sa peau qui commence à s'ouvrir sous la force de ses doigts, il souffle et reste dos à eux, cherche à cacher les plaies béantes toujours en écoutant d'une oreille. Impression qu'on veut s'en prendre à lui, alors par dessus son épaule il vérifie qu'il n'y ai toujours personne. Merde. Comment on sort ? Qu'est-ce qu'elle va leur dire, cette fille au final ? Il n'y a pas trois milles excuses pour la raison de leur venue.