Prétentieux | Volage | Hautain | Excessif | Colérique | Possessif | Égoïste | Fourbe | Séducteur

MBTI : ESTP
Signe astrologique : Scorpion

Laury est un fils à papa et maman, il l’assume pleinement et il a ce qu’il veut quand il veut. “Non” n’est pas une réponse envisageable, encore moins acceptable et quand l’argent ne suffit pas, la violence se chargera de faire le reste. Quand on est Humanis, on a beaucoup de passe-droits, il sait très bien s’en servir, tout comme il sait utiliser l’influence de ses parents quand il veut quelque chose. Dû à son métissage, il parle couramment le coréen première langue que son père à exigé, l’anglais puis qu’il est né aux États-Unis, ainsi que le russe et le kazakh ; les deux langues maternelles de sa génitrice.

On pourrait croire au premier abord qu’il ne fait que profiter de la vie sans rien faire, pourtant Laury est quelqu’un qui bosse dur, quelqu’un qui sait compter sur ses compétences uniquement pour évoluer dans la voie qu’il a choisie. Quand il est sur le terrain en tant qu’agent d’Humanis, il fait preuve de sérieux et d’efficacité, alors la diva est mise de côté, et c’est le véritable chasseur qui refait surface, celui qui va au bout, fait le sale boulot et surtout ne laisse rien lui échapper, lorsqu’il a une cible : il ne la lâchera pas jusqu’à ce qu’elle soit abattue ou entre les mains de la BTD.

S’il contrarie son entourage ? Peu importe, tant pis pour eux. Il est injuste ? Tant pis, il n’ira pas courir après les autres pour être aimé ; il a son cercle d’amis et ça lui suffit amplement. Laury ne donne pas l’heure à n’importe qui, c’est une véritable peste assumée qui aime le drama, les commérages et les conséquences qui peuvent retomber sur les concernés l’amuse fortement. Il sait ce qu’il vaut et n’a besoin de personne pour booster son ego, des complexes, il en a comme tout le monde, néanmoins, il est assez confiant pour ne pas laisser le négatif prendre le dessus.

Le brigadier n’hésite pas à marcher sur les autres pour s’en sortir, il est déjà arrivé qu’il manigance quelques coups bas contre un ou deux rivaux. Des personnes gênantes qui convoitaient SA lumière, le poussant ainsi dans l’ombre et ça, c’est impensable, alors Laury a fait ce qu’il fallait pour évincer les nuisibles. Rien d’illégal, seulement de la manipulation… Et quelques connexions.

Hommes comme femmes, Laury ne se prive de rien, il n’a aucune histoire sérieuse à son actif, seulement des aventures, cela n’empêche en rien la diva de piquer des crises de nerfs sur ses conquêtes qui ne tournent pas uniquement autour de lui, ce qui, il faut le reconnaître est du véritable foutage de gueule… Lui ne se prive jamais de papillonner ici et là ; c’est un adepte du “fais ce que je dis pas ce que je fais.”

En bref, c’est un personnage qui est presque impossible à apprécier, une "petite pétasse assumée" ; il ne fera aucun effort pour plaire, parce qu’il a déjà tout. Toutefois, ceux qui ont le courage de creuser un peu plus, pourront découvrir que Laury est quelqu’un de drôle et que lorsque vous êtes dans son cœur, c’est le genre de personne qui saura vous pousser à atteindre le meilleur de vous-même. Il n’est pas complètement pourri, il faut simplement être de la “bonne” caste sociale pour lui plaire.

2036
Laury, c’est le nom que l’on te donne, il est d’origine américaine et c’est mixte. Mixte, parce que ta maman s’est toujours dit que, si un jour son fils annonçait devenir sa fille ; il n’aurait pas à chercher un autre prénom, celle-ci voulait bien faire, sans comprendre qu’avoir ce genre d'a priori n’était absolument pas une bonne chose, d’autant plus lorsque c’est dû à une histoire entendue d’une commère de sa famille. Une anecdote banale, et purement sans intérêt puisque tu ne t’es jamais senti autre chose qu’un homme ; ignorante certes, mais on ne pouvait pas dire qu’elle ait été mal intentionnée. Tu obtiens la nationalité américaine par les droits du sol, tu hérites des racines Kazakh de ta mère et des racines Coréennes de ton père.

Enfant, tu es pourri gâté, au point que tu n’as plus aucun respect pour tes parents, mais également tes différentes nourrices et toutes les figures d’autorités supposées t’encadrer. Bien sûr, tout ceci n’a pas duré, ton père a serré la vis et après t’en être mangé plusieurs à juste titre, tu t’es calmé. Tu avais tout pour démarrer dans la vie avec toutes les chances du monde, tout en devenant un sale gosse qui ne connaît pas la valeur de l’argent, mais aussi le respect de ceux qui exécutent les tâches les plus difficiles. Tu t’es moqué, tu as insulté et tout ça sans comprendre, parce que personne ne t'a enseigné que les inégalités dans la vie n’étaient pas une question de choix.

“ - Si le monsieur dort dehors, c'est de sa faute, il n'a pas travaillé, il aime l'odeur des voitures ! ”

Adolescent, ton attitude a empiré, surtout que l’on t’avait promis un hybride il y a de ça quelques années ; un hybride que tu n’as jamais vu parce qu’on l’a “libéré”. Pourquoi le libérer ? Ici, il n’aurait manqué de rien pourtant, il aurait simplement eu à se contenter de t’obéir, qu’est-ce qu’il y a de mieux à espérer pour un hybride que de servir les plus grosses fortunes ? Ça t’est toujours resté en travers de la gorge, à tel point que c’est devenu obsessionnel. Sans compter l’argent investi dans cette créature dont tu partages les origines asiatiques, ton père a été intransigeant, l’hybride devait être utile et parler sa langue natale pour qu’il te soit plus simple de la pratiquer au jour le jour. Soit. Toi, tu voulais juste un jouet. Un jouet que tu n’as jamais pu utiliser, montrer ou encore ; casser.

En 2054, tu t’engages dans la BTD à sa création après un cursus dans un lycée prestigieux de New-York, autant dire que le diplôme, tu l’as obtenu grâce aux sous de papa, parce que les études ne t’intéressaient pas tellement. Pas d’action, rien, que du vide, apprendre pour recracher tout un cours sur une feuille, très peu pour toi, tu n’y vois encore maintenant aucun intérêt. Seulement, voilà, tu dois faire quelque chose de ta vie, et si tes parents ne te poussent pas particulièrement, parce que disons-le ; tu pourrais ne jamais travailler, sans pour autant restreindre ton train de vie ; quand tu entends parler de la BTD, tu te dis… Pourquoi pas ?

Au pire, ça ne te plaisait pas, et tu partais deux semaines à Ibiza avec des potes, et au mieux, tu y trouvais ta voie. Ça n’a pas été tout rose, ici l’influence de ton père était limitée, si tu n’es pas bon, tu échoues. Personne ne confie une arme à un imbécile ou un incapable. Alors voilà, tu as bossé, pour la première fois, tu t’es donné les moyens et tu en as tiré une véritable satisfaction ; tu n’as pas arrêté et tu as effectué deux années de formation, avant d’intégrer les rangs en tant que brigadier.

En 2060, alors que tu te balades dans les laboratoires de Chroma, tu sympathises avec un des scientifiques qui t’expliques la fonction de ses gadgets, puis il te parle d’une technologie capable de prouesses telles que concevoir un portrait-robot à partir de quelques descriptions, de savoir à quoi ressemblera une personne de vingt ans dans quarante ans. Et c’est là que tu repenses à lui… L’hybride qui te revenait de droit, celui que tu n’as pas oublié, mais dont tu n’as plus jamais eu aucun moyen d’établir un contact.

Et si…

L’idée a germé, elle a fait son chemin et tu lui as donné à analyser la seule photographie que tu possédais depuis des années ; celle que tu conserves en permanence avec toi, comme si la voir chaque jour te permettrait de le reconnaître aujourd’hui. Peut-être que tout ça n’était que pure bêtise et improbable, mais aujourd’hui grâce au portrait-robot que tu as pu tirer, tu savais enfin à quoi ressemblait TON hybride. S'il était mort, tu l’aurais su grâce à la puce, seulement, tu sais qu’elle a été indétectable au bout de plusieurs années, parce qu’il l’avait ôtée. Donc il y avait encore une chance qu’il soit en vie n’est-ce pas ?

“ - Awww… Il est mignon non ? J’espère que ta machine marche aussi bien que ce que tu avances. Sinon je serais déçu. ”

Tu plaisantes, mais pas trop, quand tu le retrouveras, tu lui ferais payer ses années d’absences. Tu détestes le fait d’avoir un jouet avec lequel tu ne peux pas jouer, encore plus lorsque ce n’est pas ton choix. Un grand sourire se dessine sur ton visage lorsque tes prunelles se plantent sur l’image fraîchement imprimée.

“ - On va jouer à chat toi et moi. ~ ”