FORUM RPG MAÎTRE - HYBRIDE BASÉ SUR UN CONTEXTE DE REVOLUTION
2063. Il y a maintenant un petit peu plus de quarante ans que l’Homme a délaissé son humanité au profit d’une science infâme devenue banalité. New York est la ville la plus puissante du monde grâce aux expériences menées par la firme Chroma qui reste encore à ce jour le seul laboratoire apte à créer ce que l’humanité a décidé de nommer hybrides. Êtres mi-humains mi-animaux ils sont le fruit d’une avarice gouvernemental face au déclin de l’humanité ; cependant l’Humain n’a pu s’arrêter en si bon chemin et toujours plus cupides de cette science divine ils ont réduit ceux qui étaient avant leurs égaux en esclavage dans le seul but d’assouvir cette volonté de dominance.
SIXTINE
FONDATRICE
+ ...
CASSIEL
FONDATEUR
+ Hunter et Saint
ZELDA
FONDATRICE
+ SOOHA, HEDDA, KADY, OCTAVIA, ALICE, MINERVA
SAORSA
ADMINISTRATRICE
+ LAURY, DENZEL, HYUNAH
MINJI
MODERATRICE
+ ETHAN, SALEM, ZHEN
MAEVE
MODERATEUR
+ MAVERICK, MERYL
ALISTAIR
MODERATUR
+ NIKITA, STANISLAS
new york times
Octobre 2024
Event non canon Halloween en cours.
29 sept 2024
Fin Event canon appel à l'ordre.
01 juil 2024
Fin de l'Intrigue 3.
01 juil 2024
Réécriture guidebook.
01 juil 2023
Mise à jours des scénarios.
18 mars 2024
Lancement de l'Intrigue 3 et Automne.
updates des annexes
01 juillet 2024
Ajout de l'intrigue 3 et de ses conséquences.
01 juillet 2024
Mises à jour du côté de la BTD, nouvelle branche déviante et précisions sur l'infection.
NOS MEMBRES RECHERCHENT
• Octavia recherche son grand frère. • Hedda Osmund recherche des bénévoles et salariés pour son refuge. • Sun-Hi Moon Pak recherche des membres de My Hybrid Legend. • Norman Withers recherche sa fille. • Noah recherche le responsable de la mort d'Elian. • Mariah Soledad recherche sa famille. • Hope Nightingal recherche son patron. • Zelda Wick recherche un collègue de travail. • Svana Vigdisdottir recherche son ancien amant.
Hybrides : Tu as découvert la facette de leur vie il y a peu, et tu en as terriblement souffert, pourrait-on dire. Mais tu en as surtout particulièrement appris, car ce ne sont à tes yeux que des êtres faciles à détruire tellement ils ont déjà été brisés auparavant, il suffit de les toucher du bout du doigt pour que tout s’effondre et que tu puisses les plier à tes volontés, un sourire sur les lèvres. Humains : Tu étais comme eux pendant la plus longue durée de ta vie, mais tu ne les aimes pas plus pour autant. Les humains te dégoûtent, ils te débectent, tu veux leur cracher à la gueule dès que possible, tu ne les vois que comme des pourritures, au même titre que toi à une époque, finalement. Mais désormais, ce sont eux ta source de haine, et tu prends un malin plaisir à les manipuler pour mieux les détruire, sans une once de remords. Humanis : Est-ce que tu connais un seul hybride, un seul déviant qui les apprécie, en toute sincérité ? Tu ne penses pas, vu qu’ils sont la source de bien des malheurs, alors il n’y a aucune raison que tu sois différent d’eux. Ce sont eux qui t’ont transformé, et tu pourrais presque leur être reconnaissant de t’avoir offert une nouvelle vision du monde et une nouvelle liberté, mais ta haine envers leur expérimentation est bien trop grande. Unity : Lorsqu’on a la folie des grandeurs, il faut d’abord commencer par les premiers étages, et ils ne sont que les premières marches. Groupe qui se veut révolutionnaire, tu n’es pas sûr d’avoir vu un seul mouvement intéressant de leur part se faire, même si tu dois bien avouer qu’ils sont toujours pratiques pour libérer des hybrides qui rejoignent vos rangs ou encore prendre le blâme à votre place, parfois. Mais autant dire que tu évites de croiser leur chemin, parce que tu trouves qu’ils ne sont jamais assez extrêmes pour toi, et tu n’as qu’une envie : leur marcher dessus pour leur apprendre la vie, comme on te l’a appris. Déviant : Par défaut, presque, ce sont les derniers du lot. Ce sont ceux qui t’ont acceptés, adoptés, et ceux envers qui tu as décidé de te tourner en dernier recours. Ils t’ont donné la liberté que tu souhaitais en échange de conditions, mais c’est toujours mieux que ce que tu as connu auparavant. Chez eux, tu as réussi à trouver des collègues, voire même des camarades, et tu n’iras pas jusqu’à jurer allégeance car tu ne le feras jamais, mais c’est de loin ce qui se rapproche le plus d’un refuge à tes yeux.
SIGNES DISTINCTIFS
T’es pas moche, qu’on t’a souvent dit. T’as des cheveux blancs avec des mèches mauves et roses, c’est difficile à rater, mais ce que l’on remarque le plus, c’est la longue mèche de cheveux derrière, rattachée à un chignon par un anneau en argent. Ce ne sont ni plus ni moins que tes cheveux, avant d’être devenu déviant, avant de les avoir coupés. Tu les as gardés, à l’image d’un mémento, et tu ne retires jamais cet anneau, preuve que ton passé ne disparaîtra jamais de ton persona. Tes yeux sont presque de la même couleur que tes mèches, ou plutôt, ils sont bleus avec des reflets mauves, à l’image de ton hybridation. Tu as presque toujours des cernes logés dessous, car t’es toujours fatigué et tu dors sûrement jamais assez, mais tu imagines que ça fait partie de ton charme, désormais. Tes ongles sont constamment peints en noir, et tu apprécies porter des bijoux en argent, notamment des piercings aux oreilles mais aussi des bracelets, cachant les cicatrices de tes erreurs passées, mais y attirant aussi encore plus d’attention, et tu ne te retiens jamais un sourire quand quelqu’un te fait la remarque. Ça aussi, ça fait partie de toi.
Si l’on devait te décrire en un seul mot, il serait plutôt simple : sociopathe. Et pourtant, tu es tellement plus complexe que ça. Tu es quelqu’un qui a de multiples facettes, car tu as un masque pour chaque situation, et sous ces masques, il n’y a plus rien, seulement le vide et la fatigue face à la vie. Un jour joueur, un jour sadique, un jour dépressif, un jour rêveur, difficile de savoir sur quel pied jouer avec toi, mais tu ne sais même pas toi-même sur lequel jouer la plupart du temps, tu subis tes émotions, tes masques, tu vis avec, tu les acceptes, car tu n’as jamais trouvé d’autre solution, il suffit de les réfréner pour que tu finisses par te heurter à un mur toujours plus dur, à un mur toujours plus violent, toujours plus sanglant. Et même si on pourrait croire que tu y prends un malin plaisir, si tu pouvais t’en passer, tu le ferais sûrement, parce qu’avec les années qui passent, toi aussi, tu aimerais plus de stabilité. Toi aussi, tu aimerais apprendre à aimer, tu aimerais apprendre à apprécier, tu aimerais apprendre à souffler et ne pas voir ton lendemain n’être qu’une tâche noire, terrifié par le futur. Alors tu les recherches, tu joues avec eux, tu leur offres des illusions, des merveilles, sans jamais perdre ton objectif, sans jamais rater ta cible. Tu es un monstre, comme dans les contes pour enfants, et alors qu’on pourrait croire que tu es la grand mère du petit chaperon rouge, tu n’as que les dents du méchant loup, et beaucoup trop ne sont pas les chasseurs mais bien le chaperon rouge lui-même, à tomber entre tes crocs qui deviennent tout aussi vite ensanglanté que toujours, te donnant un sentiment d’euphorie et de contrôle avant que la réalité ne te retombe dessus, la colère et la haine qui se mélange au fond de ton coeur tandis que tu cherches une nouvelle personne contre laquelle te blottir pour panser l'hémorragie au fond de ta cage thoracique qui ne peut plus être arrêtée.
Sur quel masque allez-vous donc tomber ? Êtes-vous tenté, même, par l’idée de jouer à un jeu semblable à la roulette russe ? Ou alors prendrez-vous le risque de chercher à découvrir l’enfant énervé qui se cache, sous ces nombreuses couches de peinture, à attendre simplement qu’on lui tende la main et qu’on l’accepte ? Attention cependant à ne pas vous faire manger vos doigts…
HISTOIRE
Résumé:
- Naissance en 2034, en Angleterre. -Enfant turbulent, mais il se calme en grandissant. - Sa soeur se fait adopter par ses parents alors qu’il a 8 ans. -À 12 ans, ses parents meurt dans un incendie auquel il a participé, mais faute de preuves, le feu est défini comme non-criminel. - Il redevient extrêmement turbulent, sa famille d’accueil a du mal à le tenir en place, il change d’ailleurs souvent d’endroit. - Il retrouve toujours sa soeur d’une manière ou d’une autre. - À ses 15 ans, il explose contre une nouvelle tutrice et la frappe avec un verre, il finit en détention mineur, où il perd contact avec sa sœur. - Il n'en sort qu'un an plus tard, pas plus calme, mais il a appris à ne pas se faire attraper. - À 18 ans, il profite de son héritage pour partir dès que possible, jetant aux oubliettes les études ou la famille. - Il décide de voyager, termine à NY dans l’espoir de trouver sa soeur. - Il s’adapte rapidement là bas, il a appris à s’habituer très vite à l’étranger, véritable profiteur qui se fait payer tout ce qu’il veut par des femmes plus âgées en général. - Bref, il tombe dans la débauche et dans l’alcool. - Il n’en sort que vers ses 22 ans, alors qu’il est coincé entre les griffes d’un homme. - Forcé à devenir sobre, isolé, il tombe dans une dépression et devient morose en plus de ravaler ses pulsions violentes, ce n’est que lorsqu’il rencontre Shue qu’il fait enfin un choix pour partir. - Toujours dans l’extrême, il pousse l’homme qui l’a détruit pendant une année entière d’un balcon pour retrouver sa liberté, mais la justice s’en mêle. - Il se fait hybrider à ses 23 ans après une année entière de prison ferme comme punition. - Sort à ses 25 ans, direction l’animalerie. - Il se fait adopter à 26 ans pour travailler en tant qu’hôte dans un club de Manhattan. - A ses 27 ans, il ne supporte plus ni le traitement des clients ni des humains qui l’ont achetés, il récidive, mais refuse de se faire attraper et s’enfuit pour le Bronx - Il fuit la sécurité jusqu’à rencontrer Ilunga qui lui retire sa puce. - Il refuse de rejoindre un groupe des déviants mais sert d’homme à tout faire pour eux moyennant finance, mis à part pour Ilunga qui s’offre gratuitement ses services.
Né en 2034, beau bébé en bonne santé, tu n’as jamais cru en la simple possibilité que tu avais pu être souhaité dans ce monde de merde, dans ce pays de merde. T’as vu le jour en Angleterre, et t’as toujours trouvé ce pays barbant à mourir, dépressif, gris, tu l’as toujours détesté, tu le détestes encore aujourd’hui, et ça s’est ressenti toute ta vie. T’étais un gamin qu’on veut jeter dehors, qu’on veut étouffer pour qu’il arrête de crier, qu’on veut assommer pour que les crises cessent, mais t’étais toujours plus chiant, jusqu’à ce qu’un jour, ton cerveau décide qu’il faut peut-être se calmer. Alors tu t’es calmé, étrangement, de quoi donner l’impression à tes parents que y avait anguille sous roche, et ils n'étaient sûrement pas loin de la vérité, mais au moins, t’es moins lourd à supporter, plus tranquille, tant qu’on n'arrivait pas dans ta chambre, tant qu’on ne regardait pas dans tes cahiers, tant qu’on n'avait pas une vision sur l’intérieur de ton crâne, rempli d’idée toujours plus étrange pour un enfant de ton âge. Même quand ta soeur t’a rejoint, y avait quelque chose de déconnant avec toi, mais pour elle, tu faisais un effort, c’était ta petite sœur, ça l’est toujours, et tu pouvais bouger des montagnes pour elle. Rien à foutre de vos parents, rien à foutre du monde, c’était elle ou rien, c’était ton obsession, ton ange, ta princesse, et tu as fini par dédier ta vie à son bien-être jusqu’à ce que finalement, ton esprit reprenne le dessus.
12 ans, il est bien tard, la nuit est noir comme l’encre, les étoiles brilles comme des lucioles et toi, tu as les yeux braqués sur celle-ci. Derrière toi, c’est un joli dégradé d’orange, de rouge, de jaune qui se tord au rythme du vent, te fenêtre grande ouverte, ton fessier sur le rebord de cette dernière. On pourrait croire que tu vas sauter. Sauf que tu regardes derrière toi, les yeux qui s’enflamment en même temps que ton drap qui prend feu, et tu ne fais rien, tu fixes, tu observes, tes yeux brillent d’une lueur malsaine, à l’opposé d’un enfant qui a peur pour sa vie, y a clairement un truc qui tourne pas rond chez toi, mais c’est pas grave. C’est pas grave, et tu retournes dans ta chambre qui commence à s’enfumer simplement pour aller dans la chambre de ta soeur et la porter, faisant attention à bien la couvrir de sa couverture pour qu’elle n’attrape pas froid, faisant bien attention à ne pas la brusquer pour ne pas la réveiller, et tu sors avec elle, fermant la porte derrière toi alors que tu vas t’asseoir devant votre maison, regardant l’élément brûlant qui la dévore au fur et à mesure que le temps passe, tu es dans une espèce de transe, et pas même les voisins qui crient ou encore les pompiers qui arrivent ne te fait détacher tes yeux de ce spectacle aussi terrible que fascinant. Incendie involontaire, ont-ils conclu. Tes parents sont morts dedans, ont-ils dit. C’était très courageux de ta part de sauver ta sœur, certains t’ont rassurés. Et toi, tu les as regardés, bêtement, à ne pas comprendre tous ces mots, parce que c’était ta faute, mais ils ne l’ont pas vu, pas compris, et tu as fermé ta bouche, les yeux ancrés dans ceux de ta famille restante.
Sauf que tu n’étais qu’un enfant, et tout ne se déroule jamais comme les plus jeunes le souhaitent, et à l’image du karma, semblable à une punition, vous voilà séparé, chacun dans une famille d’accueil. Tu protestes, tu réclames sa présence, tu refuses que vous soyez éloigné, mais on ne t’entend pas, après tout, elle était adopté, et c’était plus simple pour vous d’aller chacun dans une famille, parce que personne ne pouvait accueillir deux enfants dans l’immédiat, alors te voilà seul, isolé, et la rage qui bouillonne au fond de toi parce que même si tu as fait un crime qui n’a pas été reconnu, tu trouves ça intolérable que l’on ne te donne pas ce que tu souhaites : Ta sœur. Hors de question, impensable, même, tu redeviens cet enfant si terrible que tu changes de famille d’accueil régulièrement, et à chaque fois, tu t’enfuis, tu pars, tu la retrouves, tu passes la soirée, la nuit avec elle, avec de l’argent que tu as volé à ceux qui s’occupent de toi, tu lui achètes à manger, à boire, voire même des peluches, des cadeaux, tu souris pour elle, c’est ton étoile, et puis un jour, on t’en empêche.
Nouvelle famille, nouvelle histoire, mais cette fois, la femme qui s’occupe de toi est aussi rigide et sévère qu’un putain de râteau. Comme une histoire qui recommence, les cris, les reproches, ça devient régulier, et toi, tu t’insurges, tu réponds, tu manques de respect, comme elle t’a dit. Jusqu’à ce que tes nerfs lâchent, tu exploses, tu lui en veux, tu en veux au monde entier, et c’est un verre qui s’écrase contre son crâne, alors que, tombé au sol, le sang qui coule de son crâne, c’est avec une respiration erratique que tu lui hurle dessus une dernière fois, comme pour faire ressortir toute la violence au fond de toi, toute l’incompréhension, tout ce que tu n’as jamais réussi à contrôler et que personne ne cherche à gérer, car personne ne cherche à t’aider, et encore moins maintenant. Cette fois, la justice s’en mêle, direction la détention pour mineur, tu perds ta soeur, tu perds ta vie, tu perds ta liberté, tu perds tout. Tu dois être obéissant, tu dois rentrer dans les rangs, tu dois apprendre, et en échange, on t’écoute, on essaye de te contrôler, on essayer de t’aider, autant que possible, sauf que ça rentre pas une oreille et ça ressort par l’autre, mais ce que tu apprends à faire, c’est de mentir. C’est de cacher. C’est de ne pas te faire remarquer. Pour poignarder d’autant plus fort dans le dos. Alors tu n’y reste qu’une année, tu sors de là avec un comportement exemplaire qui joue en ta faveur, et la nouvelle famille est extatique à l’idée d’accueillir un adolescent aussi sage et calme. Aussi discret et obéissant. Peu importe les regards plein de colère, peu importe la violence à l’école, peu importe les on dit, eux, ne voit que le garçon qui cherche à faire de son mieux, qui ramène des bonnes notes de l’école, celui qui est parfait sous tous les angles, alors qu’un véritable monstre se cache sous sa peau.
Et ce monstre, c’est lui qui te fait partir définitivement à tes 18 ans. L’héritage de tes parents qui t’aide, tu ne te gênes pas pour claquer la porte derrière toi et voyager, découvrir le monde, apprenant à travailler par-ci par-là, dans des boulots plus ou moins légaux, mais ça t’importe peu tant que tu gagnes de l’argent. Tu le dépenses aussitôt, dans les soirées, dans les achats impulsifs, t’es qu’un enfant perturbé avec de l’argent pour adulte désormais, et c’est une véritable dégringolade alors que tu recherches ta sœur dans le tas, et que t’apprends par hasard qu’elle se trouve à New York. Immédiatement, tu voles direction les États-Unis, et tu t’y habitues aussi vite que partout ailleurs, notamment à l’aide de tes capacités à discuter… et à manipuler. Dans les bars, dans les clubs, c’est toi qu’on regarde, c’est toi qu’on vient voir, et c’est toi qui les mange tout cru. D’une manière ou d’une autre, tu récupères de l’argent ici aussi, ils te payent des choses, et plus rien ne sort de ta poche. Tu t’approches presque d’un hôte, ou alors certains pourraient dire que t’es juste une pute, mais ça t’importe peu tant que t’oublies que t’existe entre l’alcool et la drogue, dans les tréfonds de cette grande ville avec ce côté si sombre, surtout avec les hybrides qui se font mélanger à toute cette histoire, sans une seule once de pitié pour les pauvres créatures. Mais dans ce bas monde, il n’y a de pitié pour personne, même pas toi.
Et c’est à 22 ans que tu te fais prendre à ton propre jeu, tu es coincé, entre les griffes d’un homme avec un peu trop de gros billets dans les poches. Tu es tombé, tu as cédé à ton orgueil, et t’as accepté de le suivre jusqu’à chez lui en miroitant les monts et merveilles qu’il pouvait t’offrir. T’es tombé dedans la tête la première, et t’as touché le fond, parce qu’il n’y avait ni amour, ni attirance, ni rien, simplement un souhait de contrôle, et tu n’as pas réussi à te débattre face à lui. Alors tu l’as laissé faire, tu as écouté ses demandes pour éviter le conflit, par peur que l’on t’inflige finalement… ce que tu as déjà infligé dans le passé. À croire que les années d’addiction t’ont rendu plus débile que dans tes années plus jeunes, et tu regardes les jours passer, les mois même, à ne plus oser toucher à une goutte au risque de te faire frapper, à voir la dépression grandissante alors qu’elle n’avait jamais été bien loin de toi, mais désormais, elle te mangeait tout entier, au même titre que lui te mangeait dès qu’il le souhaitait. Il pouvait te plier d’un seul mot, d’un seul geste de main, et ce n’était pas rare de te voir descendre son grand appartement simplement pour fumer une cigarette sur les escaliers, les mains tremblantes et les cernes présentes dans ton visage creusé à force de te sentir malade. Des bandages sur tes poignets, c’était la seule manière que t’as trouvé pour avoir l’impression d’avoir encore un peu de contrôle, et c’est un jour au hasard que t’as croisé une tête qui allait devenir une des personnes les plus présentes dans ta vie, qui allait devenir aussi importante que ta soeur. C’est devenu ton moteur, Shue, sans même qu’il le sache, c’est pour lui que t’as commencé à descendre en bas, c’est lui que t’as commencé à chercher ou à attendre au coin de la rue, comme une chienne qui attend son maître, la queue se balançant de droite à gauche bien patiemment. C’était lui, ou rien, sauf que ça, l’autre ne pouvait même pas l’imaginer, tu pouvais pas partir, t’étais à lui, et c’était comme ça. Vous commencez à connaître la musique, non ? Vous savez ce qu’il se passe, quand on lui retire sa liberté, non ? Faut pas croire que c’était une exception. Parce que les nerfs ont lâché. Plus violemment. Progressivement, il faut croire que la noirceur au fond de ton cœur a grandi, sans que tu ne le réalises plus que ça. Ou serait-ce plutôt une énorme tache rouge sang, qui transforme ta vision de la même couleur ? C’est un mot de trop, une insulte envers Shue, une claque qui n’était pas la bienvenue, et t’avais beau serrer les dents, bah t’avais pas envie d’être sage. T’avais plus envie. Pour la première fois depuis un an, un sourire est apparu sur tes lèvres, tes yeux ont recommencé à brûler de cette même lueur que tu as toujours eue, celle du souhait de la vengeance contre le monde entier, sauf que cette fois, tu y es allé de sang-froid, sans regret. Tu as pris un couteau de cuisine, tu l’as menacé avec, t’en as même rigolé quand il a reculé, parce qu’il a compris qu’il avait soudainement peur pour sa vie, que la poupée commençait à se rebeller, et tu as pris ton temps.
TW meurtre:
La lame a miroitée ta folie, ta haine, elle a brillé d’une lueur qui ne signifie rien de bon, et c’est que t’as pété un plomb mon pauvre. Un peu plus, t’aurais pu lécher le côté non tranchant juste histoire de bien le faire flipper, voire même pisser dans son pantalon tant qu’on y est, t’aurais bien rigolé, mais t’as préféré le coincer contre la fenêtre, le bloquer et t’approcher toujours plus jusqu’à ce que vos corps se touchent, comme il l’aime tant, ce gros porc.
— Bah alors ? T’aimes pas, mon bébé ?
Tu te moques de lui, maintenant que t’as l’ascendant. Tu le surnommes comme il le fait avec toi, et il bégaie, il bafouille, il essaye de te remettre de son côté, il voudrait pas mourir quand même, il a sa vie devant lui le con, et il y tient. Sauf que toi t’y tiens pas, t’y as jamais tenu. Le tranchant vient rencontrer la joue de la victime, lentement, jusqu’à ce qu’un liquide rouge glisse sur sa longueur et un sourire carnassier apparaît sur ton visage, aussi maléfique que le grand méchant loup dans le conte pour enfant.
— Je te remercie pour cette année complète chez toi, c’est que m’offrir le gîte, même si j’ai dû payer cher, c’était pas mal.
Lentement, sûrement, la lame arrive au bord de ses lèvres et les larmes la rejoignent, tu vois à quel point il est terrifié dans ses yeux, tu t’en délectes, t’es complètement cinglé.
— Tu m’en voudras pas si je le garde pour moi, maintenant.
Ses yeux s’écarquillent, la réalisation s’installe enfin véritablement, et alors que tu retire la lame avec violence, de quoi faire gicler le sang sur le parquet récemment ciré, tu recules, le surprenant dans ton geste, il s’attendait à ce que tu le plantes là, comme ça, sauf qu’à la place, t’ouvre la porte fenêtre du balcon, tu le tires par le poignet et tu l’y balances avec une force qu’il ne te connaissait pas, et il ne se débat pas sous la surprise et la panique, ni lorsque tu l’embrasses sur sa joue saignante, ni lorsque tu le pousses par dessus la barrière. Tu te penches au-dessus, regardant son corps tomber, écoutant son cri de désespoir, alors qu’à ton tour, c’est un cri de victoire que tu lui lances, dernières paroles et dernière vision avant qu’il ne rencontre le sol :
— Rira bien qui rira le dernier, mon mignon !
La tournant dans ta vie a été pris, et il n’y avait plus de retour en arrière.
Bien sûr, l’affaire a fait du bruit. La défense n’a pas suffi, on allait pas te faire plaisir en écourtant ta peine ou en plaidant la maladie mentale, surtout que t’avais aucun remord, même si t’avais toutes les raisons du monde de pas en avoir, t’étais pas le mec le plus blanc de New York non plus. Alors t’as accepté ta sentence. T’as fermé ta gueule. Et après un an en prison ferme, t’as été hybridé. Papillon, qu’ils t’ont dit, parce que ça peut valoir de l’argent quand on a une belle gueule, tu assumes. Donc t’es à moitié papillon maintenant, c’est pas incroyable ça ? T’as été éduqué à la dure, comme tous les autres. On t’a fait fermer ta grande bouche avec violence, et si tu ne voulais pas apprendre à te plier aux ordres, on te faisait miroiter un aller simple pour un endroit bien sympathique au Mexique. Autant dire, c’est aussi du déjà vu… c’était une deuxième version, plus grave, plus dure, de ton adolescence. Et de nouveau, t’as fait l’effort, t’as obéis, tu t’es tassé, tu t’es laissé humilier, simplement pour en sortir en un morceau, non pas sans ton instabilité encore profondément présente au fond de tes tripes. Pendant deux ans, t’as enduré, avant d’enfin avoir un semblant de liberté, même si dans une animalerie. Enfin, c’était toujours mieux que des putains de laboratoires qui puent autant la mort que les produits de nettoyages…
Ton hybridation a bien fonctionné, cependant, et t’as été adopté assez vite. T’es retombé dans un milieu que tu connais bien, étonnement, et bien sûr, tu t’y es adapté, comme avant. Sauf que c’était comme le gars que t’as tué, en pire. Tu étais hôte dans un bar populaire à Manhattan, tu devais plaire au client, leur offrir tout ce qu’ils souhaitaient, même les demandes les plus abjectes. Tu devais accepter de te faire marcher dessus, au sens figuré ou au sens littéral, et sourire, bien gentiment, parce que t’étais qu’une sous merde d’hybride maintenant, parce que t’avais que la leçon que tu mérites après la connerie que t’as fait, après les conneries que t’as fait, n’est-ce pas ? Un putain de connard à la limite d’une salope, t’avais tout perdu, tu faisais que ramasser les graines que t’as semé, t’étais dans le mauvais camp, depuis le début. Tu détestes ce pays de merde. Ce monde de merde. Cette vie de merde. T’es cynique au possible, t’es déprimant, t’as rien de bon pour toi, Emyr, tu ferais mieux d’abandonner pour une fois, attendre de mourir de la main d’un gars ou alors prendre ta propre vie toi-même, mais pourquoi continuer à se battre ? Tu te fais toujours rattraper. Par ton passé, par tes démons, par les flammes qui te consument de l’intérieur, par cette soif de violence. Tu peux pas te laisser faire, tu peux pas abandonner ? T’y as pensé, vraiment, t’aurais même pu tout organiser pour que tout se termine, là comme ça, mais en même temps, alors que t’étais allongé dans un lit, cigarette coincée entre tes lèvres, à regarder tes mains, tes bras, les cicatrices, les bleus, à réfléchir à la vie, à ce que tu peux bien faire, maintenant, t’as repensé à ta soeur. Tu l’as perdu de vue avec toutes ces histoires, et elle te manque. T’as pensé à Shue, tu te demandes ce qu’il devient, c’était une des rares personnes à être sympathique avec lui. Qu’est-ce qu’ils auraient pu dire, ces deux-là, en te voyant comme ça ? Tu fermes les yeux, tu craches la fumée de ta cigarette avant de tourner la tête vers la femme à tes côtés, profondément endormi. Pourquoi pas une dernière fois, hein ? Si tu dois en terminer, autant prendre ton pied en crevant. Sauf que toi tu le trouves pas dans l’alcool, pas dans la drogue, pas dans la bouffe, pas dans le sexe, tu le trouves nulle part ailleurs que dans l’adrénaline que tu ressens quand tu vois les personnes avoir peur de toi, être terrifié. Et c’est là que tu te fais la remarque qu’au pire, tu pourrais toujours t’enfuir, derrière. Juste, te faire plaisir et puis… chercher ces déviants dont t’as entendu parler. Qui sait. T’es un hybride maintenant, après tout.
Ta cigarette entre tes doigts, tu fixes l’inconnue dont tu connais le corps par cœur pour l’écraser sur son visage, la faisant se réveiller avec un hurlement de douleur et d’horreur, rencontrant soudainement tes yeux vides, dénués de sentiment, simplement concentré sur le fait de toujours plus enfoncer la cigarette dans sa peau. Les bruits font se ramener la sécurité, et automatiquement, ils se rapprochent de vous pour l’aider et pour t’attraper mais..
— Pas cette fois, je crois !
Tu attrapes ton pantalon en esquivant un gros tas et tu sors aussi vite que possible par la fenêtre, manquant de s’écraser sur le bitume alors que tu l’enfiles tout en fuyant, encore et toujours à la recherche de ta liberté. T’es gelé, et t’es un véritable monstre, ça c’est sûr, mais au moins, t’es dehors, et puis à ce qu’il paraît, ces déviants sont aussi fous que toi, alors pourquoi pas ? L’idée même de rejoindre un groupe te rebute, mais t’es pas sûr d’avoir 36 solutions pour arrêter d’être une pute actuellement. Alors tu vas vers le Bronx, ravalant la douleur qui te donne l’impression de marcher sur des milliers d'aiguilles, tu ne parles même pas des bouts de verre que tu ne vois pas avant de les sentir. Tu serres les dents, autant que tu peux, jusqu’à arriver dans cette autre partie de New York, plus sombre, plus dangereuse, et tu te fais accueillir par une femme qui te fait presque mal aux yeux tellement elle est blanche dans la nuit noire, elle te rappelle ces étoiles que tu fixais une fois la nuit tombée. Par chance, tu l’interpelles, tu l’intéresses, ça doit se voir sur ta gueule que tu cherches clairement pas à revenir en arrière là, et elle se propose pour t’aider, non pas sans un service derrière, ou une espèce de contrat, tu sais pas trop comment définir ça. En tout cas, tu dois être capable de l’aider lorsqu’elle le réclame, et t’es personne pour refuser ça si on te lâche la grappe le reste du temps, parce qu’à 27 ans, il serait peut-être temps de faire des compromis plutôt que de toujours repousser une échéance qui se répète. Alors t’acceptes. Et tu jures que t’aurais préféré crever que retirer ta puce dès lors que tu mets un pied dans sa clinique et que tu passes sous son scalpel, mais la liberté a un prix, tu l’as bien compris maintenant. D’autant plus en devenant un déviant, en ouvrant encore un chapitre de ta vie, en faisant partie de ces marginaux, mais tu te rassures dans le fait que maintenant… Tu peux faire ce que tu veux. Et que tu ne comptes pas te faire attraper une quatrième fois, trois fois, c’est suffisant.
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Yeah, I got voices in my head again, tread carrefully I got problems, I got issues, yeah, apparently
I'll brandish a weapon, teach all you motherfuckers a lesson They're licking their chops, they're fixing to rip me apart
Sky
NOM DE L’AVATAR : Fuwa Minato - Nijisanji JP COMMENT TU NOUS AS TROUVÉ : Je pense que j'ai plus à répondre UN PETIT MOT : j'ai mal au crâne
Eileen
DEVIANT
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INFECTION NIV.1
24
mercenaire
Texas - Arknights
demisexuel
manhattan
PUCE RETIRÉE
Eileen
Eileen
Messages : 133
infection : INFECTION NIV.1
Âge : 24
Métier : mercenaire
Nom de l'avatar : Texas - Arknights
Orientation sexuelle : demisexuel
Localisation : manhattan
PUCE : PUCE RETIRÉE
Ven 3 Fév - 7:00
ET COUCOU, REBIENVENUE A TOI !
Je réponds en #b02451
Ha-Neul
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PUCE : HYBRIDE PUCÉ
Ven 3 Fév - 7:30
Waf waf wouf wouf wif waf Woowawoof ?
Waf
Spoiler:
Merci <3
Saorsa
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Ven 3 Fév - 9:31
J'avais bienvenue, mais le message disapeared rip mon first
Re re re re re re bienvenue !
Saorsa
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Ven 3 Fév - 17:44
FÉLICITATIONS
Bienvenue parmi nous EMYR, nous espérons que tu te sentiras à l’aise sur Chroma. Nous te remercions de l’intérêt que tu peux porter au forum !
Lezgong big bro
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www. Tu peux maintenant créer ton journal et ton compte lifetime. www. Les recherches attendent ton arrivée en modérations et recherches. www. Si ce n’est pas déjà fait tu peux nous rejoindre sur le discord du forum pour discuter et échanger avec les membres.
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