New-york.
Le centre du Jazz, la ville aux immeubles si hauts qu’il est impossible d’en voir la fin engloutie par les nuages, Times Square, Manhattan. New-York, la ville qui ne dort jamais, plus de gens en son sein qu’on ne rencontrera jamais au court de sa vie entière. Le symbole de la liberté et de l’espoir, le berceau de la seconde chance.

C’est le coeur battant de toute cette ardeur et candeur de jeunesse, les yeux rougis par l’air glacial de la rue et les émotions que Julian a découvert New-York pour la première fois, le corps frétillant de ce sentiment nouveau d’émancipation.

Tout lui semblait possible, toutes les préoccupations et frayeurs étaient noyées dans cet océan de solutions que lui offraient New-York. New-York assez grand pour qu’ils ne soient jamais retrouvés, assez étendu pour être nécessaires quelque part et travailler, de leurs propres chefs. New-York assez ouvert pour les accueillir sans conditions.

La ville leur offrait un nouveau sentiment de puissance et d’audace, toutes les couleurs autour d’eux semblaient plus vives, plus réelles. Les odeurs étaient diverses et se mélangeaient entre elles, créant des mix à l’image de la population de New-York, éclectique et chaleureux. Tout était à découvrir. Tout était à expérimenté, à vivre.



Mais, New-York, c’est aussi une ville en proie à une guerre civile silencieuse, à des émeutes politiques et sociétales. Les moeurs évoluent et ce n’est jamais dans la direction que l’on souhaiterait. Lorsque l’on vous dit que les personnes fondamentalement mauvaises sont rares, que pour une d’entre elles, trois cent bonnes personnes existent aussi, on vous ment.

Il n’y a pas plus évident que la cruauté.

Personne n’est jamais réellement accepté. Il y aura toujours quelque chose pour vous débecter chez l’autre, même dans vos familles et vos communauté.

Personne ne mérité vraiment d’être sauvé, ni d’être protégé. Pas au détriment des vôtres.

C’est comme instinctif, et pour une ville comme New-York, une ville envahie par les rats et les déchets, aussi puissante et éclectique, ce n’est que le berceau même de la perversion.

Néanmoins, quand l’air se rafraichit, que le soleil s’estompe de l’horizon et que les luminaires éclairent les rues de New-York, quel spectacle.