2037L’année qui annonce les catastrophes qui vont suivre…Je suis Morgan Dieulafoy, j'étais qu'une gamine qui espère pouvoir vivre prospèrement aux côtés de ceux qui m'ont mis au monde, mais une menace ce repend dans le monde a causé tant de remous dans ma famille. Je n'ai jamais pu vivre comme une enfant avec des jouets en ma compagnie, ma jeunesse a été gâchée par une éducation sévère, que je garde ce goût amer au fond de la gorge depuis ma naissance.
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Je suis née en France au Val de Loire et c'est à cette époque où les laboratoires de Chroma sont étendues à travers le monde, dont un qui a été construit dans mon pays, à cette époque mes parents ne se doutaient pas une seule seconde que les dangers de cette entreprise dépasseraient les frontières. Ayant appris cette nouvelle ils ont de suite voulue m'inculper une éducation sévère, eux qui espéraient faire mon éducation dans la prospérité, je me suis très vite retrouvé à devenir une enfant esclave qui devait obéir au doigt et à l'œil.
Je suis née dans un château ou autrement appelé un manoir, un immense bâtiment où on peut recueillir des réfugiés tellement c'était grand, car mes parents sont des descendants d'une famille d'aristocrate, j'ai hérité une part de cette vie dorlotée dans de beaux draps, sans avoir à manquer de rien.
C'est ce que j'aurais pu dire, si seulement ils ne se faisaient pas autant de soucis pour moi, je n'avais rien à redire à ce sujet et pourtant je trouvais toujours le mot pour me plaindre.
À l'école tout se passait bien, j'avais des amis avec qui on se raconte des histoires au sujet de Chroma car pour nous les hybrides c'était un conte de fée, une légende urbaine, tout comme toutes les histoires qu'on raconte aux enfants, insouciant on ne se doutait pas une seule seconde qu'une guerre allait se produire à l'avenir.
Que le monde va crouler sous leurs pieds et qu’il sera trop tard pour agir.Quand je rentrais à la maison le changement d'ambiance était radical, mes parents se prenaient la tête à mon sujet, ils avaient peur pour mon avenir, ce que j'allais devenir malgré tout mon père m'a forcé à l'obéir en m'apprenant des entraînements militaires car autrefois il travaillait dans l'armée.
Il n'a pas cessé de me dire tous les jours que je deviendrais son exemple pour « protéger notre monde » cette phrase pour moi n'avais pas de sens,
jusqu'au jour où tout se basculera. Parce que j’étais insouciante et trop jeune pour comprendre les problèmes de notre monde.C’est à partir de cet âge (11 ans) que les choses se sont endurcit, je n’avais plus cette sensation d’être chez moi mais d’être sur un camp d’entraînement militaire, tous les jours, à chaque fois, c’était la même chose. Il y avait que les weekends où je pouvais me reposer et souffler et avoir un semblant de vie.
Je n’est jamais voulu de ça, jamais...***
2050Le monde entier plonge dans une panique mondiale, les réseaux sociaux partagent tous la même info, une soi-disant « infection » qui pourrai infecter les êtres humains sans trop savoir les conséquences.
L’agitation s'est installée dans ma famille et malgré que Chroma a essayé d'apaiser les tensions ils n'y croyaient pas, pour eux c'était un mensonge pour essayer d'effacer leurs conneries.
L'apparition des déviants n'apaisent pas les tensions à travers le monde.
Plus je grandis, plus je prends en maturité.
Et plus je prends en maturité plus je comprenais le monde qui m'entoure et le danger que représentent les hybrides.
Mais je me souviendrais toujours de ce jour…Je voulais jouer, mais j'étais privé de poupées barbie, de carte pokémons ou bien encore d'autres choses, ma chambre ressemblait à celle d'une princesse et pourtant vide de tous objets pouvant me divertir, j'étais
la petite fille d'un militaire, il m'était donc interdit de me divertir autre que dans mes entraînements.
J'étais assise sur mon lit a contempler les infos qui passent sur ma télévision lorsque j'entendis la porte s'ouvrir et j'ai vu mes parents venir dans ma chambre avec une nouvelle personne, possédant des oreilles et une queue.
Etais-ce là sous mes yeux l'orgeuil de l'humanité ?Je le voyais à quatre pattes, j'étais indifférent face à ce que je voyais, il obéissait à ce que mon père lui demandait et puis j'ai senti le regard froid de mon congéniteur dans ma direction.
Ma gorge se racle tandis qu'un silence s'était installé, mais j'avais un mauvais pressentiment, eux qui ont tant maudis les hybrides... Pourquoi il y avait une créature chez nous ? Dans ma chambre ?
Je n'ai pas eu le temps de poser la moindre question
Je n'ai pas eu le temps de tendre mes bras
Je n'ai pas eu le temps de me redresser du lit
Il s'était jeté sur l'animal mi-humain en lui plantant des coups de couteaux sur tout le thorax.
La mort lui a tendu la mainChoquée, tétanisé, je ne parviens pas à hurler, seuls des larmes s’échappant de mes pupilles exprimaient ce que je ressentais en voyant cette scène.
L’animal… L’humain ? Que sais-je… Hurla à pleins poumons la souffrance qu’il endure avant de rendre l’âme sur le parquet de ma chambre, il m’a souri... Comme si durant tout ce temps il était à la merci de la mort, comme si à cet instant on venait de lui tendre ce cadeau qu’il a tant attendu.
Ich liebe dich…«
C’est comme ça que tu devras traiter ces abominations. »
Et je reste silencieuse.
Pas parce que j'étais triste.
Pas parce que je ressentais une once de culpabilité.
Pas parce que je ressentais de l'empathie pour la bête.
Parce que mon père venait de commettre un crime sous mes yeux et que je ne pouvais rien faire, je m'enfuis dans les bras de ma mère, elle-même était resté muette durant cet acte.
Une image qui va hanter mon esprit, une blessure dont je ne pourrais guérir même avec les paroles.Je ne pourrais jamais oublier ce qu'il a fait mais, pourtant je reste tout aussi docile et au fil des années qui s'écoulent, je reste persuadé que les hybrides étaient nos ennemis mais pour autant je ne pouvais tolérer cet assassinat.
***
Les années passent
Ma gorge me serre et m’étouffe peu à peu
J’ouvris les yeux, mais ne put rien voir.
J’ouvris la bouche, mais ne put rien dire.
Le calme absolu régnait en maître dans l’obscurité, je ne pouvais faire aucun son, ni aucun mouvement et je ne pouvais plus penser, je ne pouvais tout simplement plus sentir ma propre existence.
Tout autour de moi semblait être assombris, et ce silence m’était assourdissant, l’air était presque solide il me prenait par la gorge et me serait les poumons, m’étouffant ainsi.
Mais le plus étrange, c’était que je ne pouvais ressentir aucune douleur, ni l’envie de me battre.
Dans un tel monde, la vie et la mort n’ont aucune importance.
Je m’écrasai au sol, haletant péniblement.
Et ces bras étranges teinté de noir enveloppent mon corps pour me tuer.
À L’AIDE !
Mes paupières s’ouvrent et mon rythme cardiaque bat à plein vitesse,
ce n’était qu’un cauchemar…
Un cauchemar révélant révélant mon état psychologique.Il est temps de mettre un terme à tout ça, de couper les ponts avec eux.
Mais je n'avais pas de repère, ni personne pour me soutenir, j'étais
seule.Je fuis du foyer, exténué par la situation actuelle au sein de me famille, j'appelle un taxi qui me rediriger vers l'aéroport, seulement accompagné d'une valise, contrainte d'attendre mon vol je décide de m'endormir sur les canapés disposés dans les files d'attente... Trois heures du matin et seul le silence et les reflets de la lune me sert de berceuse.
***
New York.
Le début d’une guerre.
Mais aussi le commencent d’une nouvelle vie.
J’étais
perdue, découragé et sans repaire, me laissant abattre par les idées moroses qui hante mes esprits.
Et puis, une main étrangère me tendit la main, m’accompagnant dans mes démarches afin de continuer à poursuivre mes études et devenir citoyenne de New York.
Ma vitesse d’apprentissage que j’ai acquis dès ma naissance m’a permise de monter en grade très rapidement, j’étais devenu la policière par excellence, un exemplaire. On a beau me jeté des confettis pour autant je reste totalement indifférente face à ces acclamations, je me suis endurci et forgé une carapace au fil des années.
Tyrannique et insensible (presque), me détachant de ces images glauques.
Lors des interventions sur le terrain, j’ai enfin pus réaliser les atrocités de l’Homme sous mes yeux, des humains aux ADN mélangé à ceux d’animaux… tout ce qu'autrefois appartenait au fictif n'était plus, tout était identique à une révolution apocalyptique.
Des cadavres, du sang, des supplices, une guerre sans fin, une guerre qui perdura éternellement.
J’ai cru, sans l’ombre d’un doute, qu’il s’agissait là du monde dans sa véritable forme.
J’étais comme de la roche, impassible et sans émotions, froide comme la glace avec une flamme ardente qui bouillonne.
Mais la vie perd de sa douceur, de son goût, elle devient fade et la flamme qui brûle en moi arrive à son apogée.
Les corbeaux à l’extérieur faisaient du bruit, comme d’habitude.
Le soleil était aveuglant, comme d’habitude.
Et l’horloge sur le mur affichait le temps qui passe, comme d’habitude.
Lorsque j’en pris conscience je me renfermais de plus en plus dans mon cocon.
Encore un jour ordinaire, tout comme hier.
Et demain sera probablement un jour ordinaire, tout comme aujourd’hui.
Est-ce que demain sera vraiment un autre jour ?
Le monde me dégoûte.
Tout le monde me dégoûte.
Quelle est la valeur d'un être humain face à l'immensité de ce monde funeste ?
Suis-je une étoile éparpillé dans une galaxie sans fin sur le point de s’éteindre ?