silencieux ; morose ; inexpressif ; discret ; apathique ; influençable ; agressif ; indifférent ; effacé ; docile ; loyal ; anxieux ; névrosé ; perdu ; fragile ; réservé ; pessimiste ; sauvage ; instable ; méfiant

Yuki ne parle pas, ou très peu. Yuki ne regarde pas les gens dans les yeux. Yuki ne sourit pas. Il ne pleure pas non plus. Il n'exprime que très peu d'émotions, et il a perpétuellement l'air absent, comme si son corps était là mais son esprit ailleurs. En fait, Yuki a l'air mort à l'intérieur, et ce n'est pas totalement faux. Il y a une part de lui qui est morte, et ce qu'il reste n'est qu'une ombre méritant à peine d'être considéré comme une personne à part entière.

Des fois, il a l'impression de flotter dans le brouillard. Ses sens restent aux aguets, mais sa conscience est engourdie. Il ne fonctionne plus qu'à l'instinct, comme une machine en pilote automatique, et les émotions qu'il ressent sont ternes. Étouffées. Dans ces moments-là, Yuki ne connaît pas de grande joie ni de grand malheur ; c'est à peine s'il se sent exister. Il déteste cela, cette sensation de n'être qu'une coquille vide sans réelle personnalité, pourtant ces moments de torpeurs sont presque des accalmies bienvenues parfois, lorsqu'il ne supporte plus le reste.

La douleur. Et puis les crises.

Qui sait si elles sont la cause de l'infection qui ronge son corps et son cerveau ou de ses propres traumatismes ? Lui-même n'en a aucune idée, et à vrai dire, il ne se pose pas la question. Mais lorsqu'elles surviennent, il devient tendu, méfiant, prêt à bondir au moindre signe de danger. Un son, un geste le font sursauter. C'est la peur qui prend le dessus ; il suffit qu'on le touche pour qu'il sorte les crocs, comme une bête sauvage, incapable de se contrôler.

Yuki est complètement brisé.

Il porte les marques de son passé partout sur son corps et dans son esprit malade, en proie à la névrose et aux hallucinations. Il passe de l'apathie à la paranoïa, du désespoir à la terreur, de l'indifférence à l'agressivité. Et pourtant, il est d'une loyauté extrême envers ceux qui l'ont accueilli quand plus personne ne voulait de lui. Les deviants. Yuki donnerait sa vie pour eux, il le fera sans doute un jour ; après tout, quelle autre utilité peut-il avoir ? Il ne possède rien, rien d'autre que sa vie à offrir en remerciement, et même cela n'a aucune valeur à ses yeux, car Yuki se déteste profondément. Il n'en a pas vraiment conscience, et pourtant il se hait tellement qu'il se fait du mal. S'il n'a personne contre qui se battre pendant ses crises, c'est son propre sang qu'il fait couler, comme pour se punir d'un crime connu de lui seul ; ou peut-être est-ce une tentative désespérée de reprendre le contrôle sur sa vie, en s'infligeant une douleur dont il peut choisir la forme et l'intensité. Au final, peu importe la raison. Les cicatrices s'accumulent, viennent recouvrir les anciennes. C'est moche.

Un jour ou l'autre, Yuki finira par s'auto-détruire, et il ne manquera sans doute à personne.

ça arrive
en attendant enjoy cet extrait de page wiki

wikipedia a écrit:

Le Chat domestique (Felis silvestris catus) est la sous-espèce issue de la domestication du Chat sauvage, mammifère carnivore de la famille des Félidés.

Il est l’un des principaux animaux de compagnie et compte aujourd’hui une cinquantaine de races différentes reconnues par les instances de certification. Dans de très nombreux pays, le chat entre dans le cadre de la législation sur les carnivores domestiques à l’instar du chien et du furet. Essentiellement territorial, le chat est un prédateur de petites proies comme les rongeurs ou les oiseaux. Les chats ont diverses vocalisations dont les ronronnements, les miaulements, les feulements ou les grognements, bien qu’ils communiquent principalement par des positions faciales et corporelles et des phéromones.

Selon les résultats de travaux menés en 2006 et 2007, le chat domestique est une sous-espèce du chat sauvage (Felis silvestris) issue d’ancêtres appartenant à la sous-espèce du chat sauvage d’Afrique (Felis silvestris lybica). Les premières domestications auraient eu lieu il y a 8 000 à 10 000 ans au Néolithique dans le Croissant fertile, époque correspondant au début de la culture de céréales et à l’engrangement de réserves susceptibles d’être attaquées par des rongeurs, le chat devenant alors pour l’Homme un auxiliaire utile se prêtant à la domestication.

Tout d’abord vénéré par les Égyptiens, il fut diabolisé en Europe au Moyen Âge et ne retrouva ses lettres de noblesse qu’au XVIIIe siècle. En Asie, le chat reste synonyme de chance, de richesse ou de longévité. Ce félin a laissé son empreinte dans la culture populaire et artistique, tant au travers d’expressions populaires que de représentations diverses au sein de la littérature, de la peinture ou encore de la musique.