La journée n'avait pas si mal commencé. Il y avait un grand soleil, l'air n'était pas trop frais en cette sortie d'hiver et cela incite les gens à sortir d'avantage. Brooklyn est un lieu déjà bien peuplé, il le semblait plus que d'ordinaire en ce samedi lorsque le marché de Smorgasburg s'ouvrit enfin aux premiers clients.

Chacun se presse à ses occupations, certains flânant entre les étalages de fruits et légumes frais en quête d'inspiration pour un dîner à venir, quelques personnes se stoppant pour saluer un autre passant ou un des marchands et échanger quelques mots chaleureux, d'autres encore profitant d'une sortie en famille et profiter des produits de saisons distribués ici.

Les marchants, agriculteurs ou artisans qui vendaient ainsi leurs produits, ne sont pourtant pas les seuls à profiter de l'occasion et de la foule. D'autres enseignes et magasins n'ont pas hésité à faire le déplacement avec quelques stands pour appâter les potentiels clients et leur offrir des prix imbattables sur leurs services et produits.Et bien entendu, les animaleries du quartier sont en première ligne avec leurs jolis stands estampillés de leurs noms et logos en plus de ceux de Chroma.

Quelques hybrides sont aussi présents, bien qu'étroitement surveillés par leurs gardiens, distribuant flayers et répondant sagement aux questions de quelques clients curieux.

C'est pourtant devant l'un de ses stands qu'une commotion sembla prendre place.

D'abord, ce ne fut que quelques cris énervés d'une banale dispute entre une femme et un homme. Puis bien vite, ce furent les cris de terreur de la femme qui fit s'arrêter les passants, et qui fit crier quelques voix dans la foule.

L'homme était un hybride, à n'en pas douter avec les larges orreilles sur sa têtes et les touffes de poils sur ses avant-bras, avant-bras qui à présent étreignaient fermement la gorge de la femme, sa maîtresse à première vu, tout en la menaçant d'un couteau bien placé contre sa jugulaire.

La foule alentour commence à paniquer à la vue de cet hybride rebelle et dangereux, s'éloignant un peu de la scène tout en criant et cherchant à contacter les secours ou une quelconque autorité compétente. Mais arriveront-ils à temps alors que la situation semble déjà sur le point de dégénérer ?

« LE PREMIER QUI APPROCHE, JE LE BUTE ! LUI ET CETTE CONNASSE ! », cria l'hybride, dans un état presque enragé. « ET VOUS SAVEZ QUOI ? J'EN AI RIEN À BATTRE DE CREVER ! CHUI DÉJÀ CONDAMNE ALORS NE JOUER PAS LES MALINS AVEC MOI ! »

Très clairement, l'hybride preneur d'otage ne savait plus où donner de la tête avec tous ces gens agglutiné à le regarder, que ce soit avec horreur ou avec une curiosité morbide mal placé. Déjà instable, cette soudaine attention malsaine autour de lui ne manqua pas de le rendre d'avantage paranoïaque, et avec la paranoïa vint de la violence.

Pour l'instant, les raisons de sa soudaine crise de folie meurtrière ne vous sont pas connues. Personne ne semble avoir fait attention à ce qu'il se passait avant cela. Peut y avait-il eut une dispute qui avait dégénéré, mais personne dans la foule n'avait prêté attention au petit écart d'un hybride trop bruyant, sauf peut-être pour jeter un coup d’œil désapprobateur comme on le ferait envers un jeune enfant mettant le bazar avec une mère désintéressé à côté. Enfin, personne ne prêtait attention jusqu'à ce que l'hybride offre un spectacle plus spectaculaire bien sûr.

Toutes les personnes trop effrayées par l'assaut avaient déjà fui les lieux maintenant, il ne restait que les quelque courageux tentant de raisonner la situation, et les autres qui regardaient cela comme on regarde une scène d'action sur la télévision, attendant que la situation évolue avec impatience, et sans se bouger pour s'interposer bien sûr. Cela serait dommage de devenir la cible de ce fou furieux. Heureusement pour eux, l'hybride sembla prêter d'avantage attention envers ceux qui cherchait à l'interpeller plutôt qu'à la myriade d'yeux pointée sur lui.

« Ce que je veux.... CE QUE JE VEUX C'EST QU'ON ME LAISSE TRANQUILLE !», s'agaça-t-il, venant secouer sa victime par les cheveux sans aucune considération envers les couinements de cette dernière.

N'avait-il pas conscience qu'il était celui qui se mettait tout seul en spectacle devant tout le monde ? Peut-être que le mal-être ayant poussé à cette crise de folie était plus profond que cela.

Son couteau lui, était toujours fermement tenu en main et dansait dangereusement à mesure que l'hybride s'agitait sous le coup de stress ou de la colère. Il en vint même à écorcher la peau de sa victime, presque par inadvertance, mais rien de plus grave. Cela suffit pourtant à la faire paniquer de plus belle et hurla de terreur. Ce qui bien sûr en retour ne fit qu'énerver d'avantage l'hybride qui la secoua de plus belle.

« TA GUEULE STUPIDE HUMAINE ! TA GUEULE ! TA GUEULE ! TA GUEULE ! C'EST DE TA FAUTE TOUT CA ! ET TOI LÀ ! J'AI DIT DE PAS BOUGER !», cria-t-il en pointant son couteau vers l'hybride cerf qui tentait un rapprochement. « Chui déjà dans la merde de toute façon ! ELLE VOULAIT DÉJÀ M'AMENER À L’ABATTOIR CETTE PÉTASSE !»

Il se mit à rire, un rire plus tenté de folie passagère et de crise de nerf que de joie cela dit. Très clairement, il n'était pas dans un état normal pour en venir à une tel violence. À vous, Antoine et Zelda, qui avaient déjà eut l'occasion de voir de tel crise de folie avec vos métiers, il vous faisait penser à un droguer en plein trip psychotique et pourtant, peut être qu'il s'agissait de plus que cela.

« La bonne blague... »,reprit-il, non sans reposer son regard dilaté sur toi Hirsch, « Regarde toi, t'es plus un monstre que moi ! Alors pourquoi, c'est moi qui doit aller à l’abattoir hein ?!»

Il y a toujours aussi peu de courageux pour tenter de raisonner l'hybride, du moins à part vous trois. Le reste de la foule continue d'observer sans état d'âme l’agression en cours, attendant les secours ou que vous, ou quelqu'un d'autre, arrange tout ça à leur place. Pas question de prendre des risques dans l'immédiat.

Donc, même si vous êtes entouré de gens, il semble que dans l'immédiat justement vous êtes un peu les seuls à faire un effort. Vous êtes peut nombreux, et pourtant, à parler en même temps ou presque pour exprimer tant de chose différentes, cela semble déstabiliser l'hybride qui ne sait plus trop où donner de la tête. Cela se voit clairement à son regard qui fait de rapide va et viens frénétique entre vous.

Du moins jusqu'à ce qu'il se pose un peu plus longtemps sur le cerf qui tentait encore de s'approcher. S'il avait répondu à la provocation de l'homme baraqué, ou à cette fausse gentillesse dans les paroles de la femme, il n'aurait sans doute pas vu ou prêter à attention à son rapprochement mais il a fallut que ton geste Hirsch attire d’avantage son regard emplit de paranoïa.

« JE T'AI DIT DE PAS AVANCE ! RECULE OU SINON !», son couteau se presse à nouveau sur le cou de son otage qui couine à nouveau, levant un regard emplie d'espoir envers le cerf.

Lui demande-t-il d'intervenir ou d'obéir, tu ne le sais pas, mais elle t'implore silencieusement de faire quelque chose.
L'hybride lui semble s’intéresser aux autres, mais très clairement, il ne te lâche pas du regard Hirsch et remarquera le moindre de geste à présent.

« L'abattoir, la morgue, les labos de Chroma... Ça revient au même pour nous hybrides ! Ma vie est finie ! Elle m’envoie me faire tuer, mais je ne laisserai pas faire ! Je vais lui montrer ! Je vais tous vous montrer ! Si ma vie vaut rien ! Alors la sienne non plus !», grince-t-il agressivement en appuyant d'avantage le couteau sur le cou de sa victime, y laissant couler le sang alors que la lame entame légèrement la chair sous les tremblements maintenant incontrôlable de la femme en pleur.« Je vais la crever ! Et je vais crever tous ceux qui oseront s'approcher de moi ! SI JE DOIS CREVER, VOUS CRÈVEREZ AVEC MOI !»

Sa tirade et son agitation semblent l'occuper, tout comme il est occupé à fixer la foule face à lui, dont vous trois, Hirsch en tête car trop proche déjà. Il ne semble pas prêter attention à ses arrières.
Il ne semblait pas y avoir d'autre héros dans la foule et pourtant, seul vous semblez le voir sur le moment, quelqu'un d'autre semble s'en détacher doucement pour s'avancer à pas de loup, un autre hybride dont les oreilles canines vous rappelle celle d'un berger allemand, semble près à aider à l'effort mais de manière plus physique.

Il est clair pour vous qu'il profite de la diversion que vous produisez, en parlant au forcené et ainsi attirant son attention, pour s'approcher, près à attraper le fou furieux et le désarmer, ou au moins libérer la femme de son emprise.
Du moins, c'était le plan, qui aurait pu marcher si vous aviez insisté davantage pour occuper l'hybride violent.

Mais... Il semble que malgré sa folie actuelle, il ne soit pas aussi inattentif à son environnement que ce qu'il semblait paraître.
Alors que l'hybride berger allemand effectuait un dernier pas, le fou furieux lâcha sa victime, qui violemment tomba au sol en criant, pivotant sur lui-même et profitant du mouvement pour venir lacérer de son couteau le cou du héros surpris qui ne put réchapper à l'arme.

Il ne tarde pas à tomber, portant désespérément ses mains à son cou maintenant ruisselant de sang. Il est clair qu'il était condamné au vu de la large flaque qui se forma presque aussitôt sous lui.
Et comme si de rien n'était, l'hybride fou se retourna à nouveau, rattrapant les cheveux de sa victime pour lui mettre à nouveau le couteau sous la gorge, couteau maintenant rougis pas le sang d'un autre.

L'action s'est passé si vite que nul n'a eut le temps de réagir, de profiter peut être de ce moment pour aider la femme à s'échapper, pour aider ce pseudo-héros maintenant immobile au sol.
Et l'hybride semble toujours aussi fou sauf qu'à présent, un large sourire satisfait se dessine sur ses lèvres.
Il est clair... Qu'il a passé un cap, il n'y a plus de retour possible : il n'hésitera pas à tuer.

Oui clairement, l'hybride agressif n'avait plus peur à présent de faire preuve de violence, meurtrière qui plus est. Peut-être qu'il avait eut un peu d'hésitation avant, à proférer des menace plutôt que d'agir directement. Mais l'hybride berger allemand à tenter de le prendre en traître et il s'en est rendu compte. Son geste était trop précis pour être le fruit du hasard ou résultant d'une panique soudaine en se rendant compte qu'on allait l'attaquer par derrière. Non, la mort de l'hybride chien n'avait pas été que de la légitime défense, il semble que l'instabilité de l'hybride soit plus grande encore.

Il est normal de paniquer à la vue de son action, beaucoup de monde dans la foule s'étant attroupé autour pour observer la prise d'otages commence elle aussi à clairement paniquer maintenant que la menace semble bien réel et capable de les atteindre. Beaucoup ont fuit en criant, d'autre se sont effondré en pleurant avant de ramper hors de porter du fou.

Vous n'êtes pas seul, mais très clairement vous êtes parmi les quelques rares personnes restante à avoir assez de courage pour rester et essayer de faire quelque chose, ne serait ce au moins qu’empêcher l'hybride de s'enfuir avant l'arriver des secours parce que pour l'instant, personne ne semble très enclin à tenter un action directe.

La femme otage semble en pleine crise de panique à présent, plus très rationnel entre ses gémissements paniqué et ses sanglots anxieux.
L'hybride ne l'a pas encore attaqué ou véritablement blessé avec son arme. Peut-être a t-il encore assez de rationalité pour comprendre que cela était mal ? À moins que ce ne soit tout simplement pour garder un otage et vous tenir ainsi éloigné.

Cependant, quand l'hybride vous écoute à présent, il semble presque surpris de vous entendre enfin vous intéressez à lui et non pas à tenter vainement de lui faire entendre une raison qu'il a délibérément choisi d'ignorer en prenant sa propre maîtresse en otage. Le simple fait que vous ne lui demandé plus de la libérer déjà semble le détendre un peu malgré les circonstances. Il semble "presque", avoir un léger instant de lucidité et de remords lorsqu'il jette un coup d’œil à ses pieds trempant dans le sang de sa victime.

« Clark .», marmonna-t-il, presque inaudible et timide soudainement, avant de se ressaisir et de reprendre plus fort et plus agressif. « Je m'appelle Clark. C'est le nom que ma mère m'a donné et pas "Chouchou" comme cette pute a inscrit sur mes putains de papiers !»