Depuis trois ans tu as bien changer… D’une femme pleine de vie, souriante par bonheur de la vie à présent ce sourire est factice, ou très peu sincère. En revanche lorsque tu rabaisses un hybride ton sourire sincère réapparaît instantanément. À croire qu’à présent tu es faite pour causer du mal envers les autres. Seulement tu as tes raisons, des bonnes raisons même. Tu ne retrouves la "vie" que lorsque tu fais du mal aux hybrides ou encore quand tu fais tes concerts et compétitions. La musique tout comme le patinage sont des bien beaux échappatoires et c’est sûrement pour cela que tu en joues le plus souvent un peu comme pour le patinage. Dans ces moment là tu retrouves le souffle de la vie que tu as perdu il y a quelques temps déjà et dans ces moments là, tu n’as tout simplement plus envie de causer du torts aux autres, oui oui, tu peux te trouver à être plus tactile qu’à l’accoutumé et tendre aussi.

Converser avec les autres ne te posera aucuns soucis au contraire tu le chercheras presque pour ne pas éteindre la flamme qui vient de se rallumer en toi. Seulement, ce n’est que le temps d’une soirée, tu redeviens bien plus solitaire après, plus… Éteinte, fanée car…. Tu as tout perdu, tu as perdu tes plus grands bonheurs dans ta vie et si tu les retrouvais ? Peut être un jour mais tu penses à présent que c’est une illusion.

Cependant tu es tout de même très ouverte d’esprit et bien que tu ne les aimes pas et préfères les torturer tu es à l’écoute des hybrides. Tu fais partie de l’organisation Humanis, leur faisant même des dons parfois mais tu n’oublies pas non plus que les esclaves sont des êtres vivants mais aussi qu’ils sont très pratiques.

Il faut l’avouer à présent et en parler parce que cela doit être dit mais depuis la mort de ton mari tu n’as jamais osé refaire ta vie, au niveau sexuel dirons-nous, tu butines donc de droite à gauche sans t’arrêter sur les sentiments qu’il pourrait y avoir mais qui sait ? Un jour peut être ? Les sentiments que tu éprouveras envers les autres, parlons-en d’ailleurs. Il faut dire que lorsque tu vois un couple se bécoter cela te fait faire la grimace, non, tu ne peux oublier Lars… Et pour peu qu’ils aient un enfant ? Là, là tu ressens de la tristesse, de la tristesse et de la colère à la fois. Ils n’avaient pas le droit de mourir tous les deux. La vie était injuste… Reconcentre toi !

Tu restes quelqu’un de généreux et n’hésite pas à faire dans le caritatif pour peu que ce soit pour les humains, ou les animaux, mais pas les hybrides. Tu as beau les écouter lorsqu’ils parlent, un chien est bien plus important qu’eux à tes yeux.

Tu es aussi quelqu’un de cultivée et intelligente, ayant sautée deux classes. Tu as soif de connaissances et te concentre sur un domaine et une fois qu’il te paraît assez étudié tu en passes à un autre, sauf pour le violon et les langues.. Enfin.. Plus ou moins pour les langues. Tu en parles quatre : le danois, l’anglais, le français et l’espagnol. Que tu as appris entre tes cours de violon, de patinage et d’école. Mais tu avais de la chance les cours de langues étaient pour la plupart donner en période des cours « normaux ». Tu avais donc du temps pour tes deux autres activités périscolaire, tes deux autres passions. Tu étais quelqu’un avec beaucoup de facilité et tu te donnais toujours à fond. Obstinée et combative tu faisais tout pour être la meilleure dans toutes les matières et… ça marchait plutôt bien.

Cependant tu restais quelqu’un de sensible voir d’hypersensible. C’est comme cela que tu te définissais bien que le diagnostique ne soit jamais tombé étant donné que tu n’es jamais aller voir de psychiatre pour passer de test, pour être honnête tu t’en foutais un peu. Mais avec la mort de la famille que tu t'étais créee tu n'as pas eu de choix que d'aller faire un tour par ce genre de médecin. Cependant tu ne lui parla presque pas, il  était surtout là pour te donner tes anxiolytiques. Par chance tu as échappé aux anti dépresseur qui auraient peut être pu te faire abandonner tes passions à cause de leurs effets secondaires.

Dates importantes :
2036: Naissance de Freja à Copenhague.
2040: Commence le violon grâce à un atelier d’éveil musicale et de sa mère qui est reconnu dans le métier.
2046: remporte le premier prix de la catégorie A au concours Arthur Grumiaux et commence le  français et l'anglais.
2047 : commence le patinage.
2048 : saute une première classe.
2051 : saute une seconde classe et à son bac. Entre temps elle a appris l’espagnol pour ses études.
2052 : Entrée à l’école de la Reine Sophie à ses seize ans après un an à apprendre la langue et faire des concours de violon.
2052 à 2056 : études et rencontre avec son futur mari.
2055 : Se marie avec Lars un danois lui aussi.
2056 : Est diplômée et commence de suite en temps que soliste dans des petites salles.
2056 : Naissance de Gabriel.
2057 : Freja recommence à travailler et c’est Lars qui s’occupe de l’enfant.
2060 : Mort de Lars et Gabriel à cause d’un deviant. Arrête le violon par peine.
2061 : Reprend le violon poussé par ses parents.
2062 : Installation à New York.
2063 : Présent.

Je suis née un jour pluvieux de fin d’année pourtant ma vie ne ressembla pas à la météo de ce jour là enfin… Pas avant longtemps du moins. Bien que j’ai eu des parents assez absents dû à leur travail, je n’ai manqué de rien. Ils étaient là pour mes premiers d’enfant ou encore ceux de la musique. Ma mère étant fière que j’ai choisi le violon comme instrument de prédilection à mes quatre ans seulement. Ils étaient aussi là à chaque anniversaire quoi qu’ils devaient faire. Ils arrêtaient tout, un jour de congé spécialement pour moi quoi de plus beau que ce cadeau lorsqu’on a des parents happés par leurs emplois à haute responsabilité ! Parfois ils restaient plus longtemps avec moi alors bien que j’ai grandit avec des esclaves pour aider mes parents à m’élever ma vie était une vie de princesse ? N’allez pas penser que par princesse j’étais pourri gâtée, certes j’avais des cadeaux hors occasion spéciale pour moi ça l’était car ces cadeaux fêtaient mes divers accomplissements de ma vie.

En 2046 je gagne mon premier concours de violon. Pour moi cela était grâce à mes parents et mes nourrices qui avaient cru en moi et m’avaient fait travailler dur pour que je réussisse, c’était donc une évidence que c’était grâce à eux. Sur ma lancée je commençais à l’école le français et l’anglais. J’adorais ça, j’adorais apprendre de nouvelles choses et cela portait ses fruits car grâce à mes résultats qui étaient excellents je sautais une classe bien qu’un an auparavant j’avais commencé une seconde activité périscolaire qui était aussi l’une de mes passions à savoir le patinage artistique. J’avais donc des compétitions en plus de celles du violon. Malgré tout ça je tenais bon en partie parce que j’avais un emploi du temps que je tenais à la lettre chaque jour, à la minutes près. J’avais besoin d’être organisée pour ne pas angoisser et me dire « ah tiens j’ai oublié ça ». C’était une chose impossible à imaginer pour moi. Alors je m’étais établie une liste de choses à faire par jour et au final j’avais toujours un peu de temps pour moi. Je n’avais pas beaucoup d’ami à cause de mon rythme de vie mais qu’importait. Pour moi les études passaient avant tout et puis je savais que les rares amis que j’avais étaient sincères.

Après avoir sauté une seconde classe et passer mes examens je parcouru un peu toute l’Europe pour faire des concours de violon pendant un an avant de rejoindre l’une des plus prestigieuse école de musique d’Espagne. Ce dont j’avais toujours rêvé et ce aussi pourquoi j’avais appris l’espagnol. L’espoir de rentrer à l’école de la Reine Sophie était à présent devenu réalité et j’étudiais toujours aussi dur en plus du patinage que j’avais continué mais qui, à présent, pesait moins lourd dans mon emploi du temps étant donné que je ne faisais ça que pour le plaisir et que je ne faisais plus de compétitions. C’est aussi dans cette école que je trouvai mon premier et seul véritable amour. Un danois lui aussi qui étudiait la batterie, il était plus vieux de deux ans et finit ses études deux ans avant moi. Nous nous marions durant l’année 2055 et il s’absentait parfois pour des concerts avec son groupe quant à moi je fut diplômée en 2056. Ce qui fut l’occasion pour ma famille de faire une grande fête,  annonçant au passage ma grossesse.

Malgré ma grossesse  j’acceptais un contrat qui acceptait ma maternité et commençais à jouer quelques mois dans des petites salles en temps que soliste. Le succès fut au rendez vous mais je m’arrêtais tout de même une année pour m’occuper du petit Gabriel. On pouvait dire que tout allait bien dans ma vie en résumé. J’avais des parents toujours prêts à aider, un mari aimant et un enfant éveillé. Tout pour être heureuse, j’avais enfin ma propre famille. Seulement un terrible drame se produisit. En effet trois ans plus tard un deviant avait pénétré chez nuit pour un cambriolage et tomba sur Gabriel et Lars. N’étant pas là je ne pus avoir que cette information. Mais c’est à ce moment là que je commençai à haïr les hybrides, cette sous race… Je tombais dans un profond chagrin et arrêtais de jouer pendant un an et demi jusqu’à ce que, poussée par mes parents je recommence les répétitions en plus d’aller voir un psychiatre. J’étais sous anxiolytique pour mes crises d’angoisse et je me rendis compte que le fait de jouer me redonnait un semblant de vie. Ma mère contacta donc son impresario pour qu’il me prenne sous son aile et c’est ce qu’il fit, connaissant mon niveau au violon et m’ayant déjà vu jouer lors de soirée. Mais pour cela je devais recommencer une tournée, en duo avec ma mère tout d’abord qui me relançais dans ce monde pendant un an puis je revolais de mes propres ailes et m’installais à New york en début 2062. De là je bougeais un peu partout mais essayais de rester aux États-Unis. Cependant la vie ne fut plus jamais pareille et je vivais avec deux fantômes derrière moi, comblant mes rêves qui étaient devenus cauchemars.