Ethan est quelqu'un de très sensible bien que son apparence de gorille puisse laisser penser le contraire. Il le cache, n'aimant pas révéler ce côté. Tout comme son attachement envers les gens et peu de personnes auquel il compte. Il a toujours associé le fait de montrer ses sentiments comme étant une faiblesse, laissant que peu de chose le transpercer et voir ses réelles émotions. Ayant dû apprendre à survivre et à s'occuper de lui-même tôt dans sa vie, le garçon à développer un sens de l'égoïsme plutôt élevé. Ses intérêts avant les autres. Une règle fondamentale de la survie.

Courageux, loyal et fidèle seraient des bons termes pour le décrire. Ces traits le sont d'autant plus depuis son injection. Tel à loup à sa meute, il se verrait incapable de trahir les siens. Susceptible sur les bords, il lui arrive de mal prendre des petites choses pour aucune raison ou simplement pendant une mauvaise phase. Le rendant grognon au mieux, imbuvable au pire. Jeune garçon aux idées et esprit utopiste, l'homme a vu ses perspectives changer. Rêvant au début, constatant à présent. Il est fataliste, pessimiste à présent. Bourreau du travail, lorsqu'il aime ce qu'il fait, il se tue à la tâche. Que ce soit de manière autonome, entreprendre des actions si besoin, analyser lorsqu'il le faut. Ethan sait mêler son cerveau aux actions. Aimant la réflexion et la préparation à l'acte non calculé.

Lorsqu'il considère quelqu'un de sa meute, il obtient un comportement protecteur envers cette personne, développant presque même de la jalousie. Enfin, bien que quelqu'un facilement affecté par sa façon de voir les choses, il essaye de garder une légèreté pour ne pas sombrer. Des blagues, des farces lui permettent de penser à autre chose.

Ethan est le fils unique de la famille Hunt, né de parents canadien, il possède la double nationalité suite à sa naissance en terre américaine. La dure vie venait le frapper déjà à son plus jeune âge, puisque sa mère succombera de difficulté rencontrée lors de l’accouchement. Étant seul avec son père, n’ayant pas d’autres familles que ce dernier, il passait ses premières années avec une personne qui n’était pas là mentalement. En effet, depuis le décès de sa femme, il se laissait aller. Le jeune garçon se trouvant juste là. Ne travaillant plus, se laissant mourir doucement, Ethan était lâché au monde alors qu’il n’avait pas encore réussi à maîtriser la parole. Grandissant dans un quartier défavorisé, ses fréquentations ne lui permettront pas de lui améliorer sa vie. Au contraire. Lorsqu’il avait l’âge de comprendre les choses, plutôt que de lui apprendre les valeurs du travail, on lui apprenait à prendre aux autres. Volant pour sa survie. En groupe ou tout seul. S’attirant des problèmes par la même occasion. Quelques fois, des personnes qui ne se laissaient pas faire, d’autres fois les forces de l’ordre. Il avait certes la fâcheuse tendance à laisser traîner ses mains et prendre. Mais une chose était sûre, il n’était pas violent pour le moins du monde. C’était peut-être pour cela qu’aucun de ses soucis n’avait pris de grandes proportions. Rappel à l’ordre, une raclée de temps à autre. Puis, lors de son adolescence. C’était au tour de son père de s’éteindre. Lui qui n’était plus qu’un fantôme de ce qu’il était. C’était acté, il était désormais seul en ce monde. N’était pas le garçon le plus optimiste du monde, il se faisait déjà un schéma sur combien de temps il allait vivre avant de disparaître à son tour. Repoussant chaque jour le moment fatal.

Des jours passaient, puis des semaines qui finissait en mois. Et enfin, les années. Plus âgé, plus mûr, il se rend compte que cette vie ne l’amènera nulle part. Qu’errer comme il le fait, fonctionnait peut-être à ses quinze ans, mais qu’aujourd’hui, il pourrait finir derrière les barreaux à croupir, ou pire encore. Il devait faire quelque chose, mais quoi ? Il avait calqué le comportement de son père. Il se laissait aller, voyant où il finirait son voyage. Mais alors qu’une matinée semblable aux précédentes se profilait, l’envie de se reprendre en mains montait en lui. Il ne savait pas tellement d’où cela provenait, mais elle était bien là. Autant en profiter avant qu’elle ne disparaisse. Le jeune homme se creusait les méninges, cherchant ce qu’il pouvait faire. Il n’avait pas de diplôme, pas fait de formation, n’avait jamais travaillé. Comment s’en sortir. Puis, la solution lui paraissait évidente. Devenir un hybride. Il allait recevoir une compensation, le début de quelque chose de nouveau. Sans perdre d’instant, il fonçait pour se faire injecter les substances. Quelques mois plus tard, Ethan Hunt devenait Ethan simplement, humain croisé avec un génome de loup du Mexique.

Ce renouveau lui permettait de reprendre un nouveau départ, de nouvelles résolutions. Comme une vague le poussant à faire plus, à faire mieux. Dès ce moment, il reprenait sa vie en mains. Cherchant un travail stable, s’acclimatant avec son hybridation. A l’aide d’entraînement poussé, il revenait en forme physiquement, jusqu’à atteindre un point qu’il n’avait jamais réussi. Il se comportait mieux, allait mieux. Ce n’était pas encore la joie partout, mais à présent, il était la personne qui dirigeait sa vie, et non là où le vent l’emportait. Entre temps, il a rejoint les forces de l’ordre, via une annonce sur un écran géant. Avec ses capacités physique, lié avec son ADN de loup du Mexique, il entrait en tant qu’assistant policier, avant de rejoindre une équipe pour être formé. C’est ici qu’il fait la rencontre de Zelda. Lui n’est pas l’homme le plus sociable de l’univers, mais beaucoup plus bavard qu’avant. Même si ce n’est pas sur des sujets personnels, faire la causette au début. Puis, transformer cela en appréciation jusqu’à vouloir faire partie de son équipe post formation. Le loup étant quelqu’un de solitaire, le voir s’attacher et se lier d’amitié avec une autre personne que lui-même était plutôt spécial. Mais cette relation lui permettra de se débloquer un peu plus, laissant plus facilement les gens entrer qu’avant. Cela reste toujours quelque chose de difficile, mais passer de ne parler à quasiment personne à dialoguer ici et là était un réel progrès. Maintenant, sa vie s’étant bien améliorée depuis l’époque, il aime son travail, possède quelques personnes autour de lui, n’est plus sans toit au-dessus de sa tête. Ce n’est pas la fortune mais assez pour que le loup ne sombre pas une nouvelle fois. Depuis quelques semaines, l’homme commence à se faire harceler, pointer du doigt de ne pas avoir de maître. Même à son boulot, quelques murmures passent. Il n’avait pas envisagé aussi loin dans l’avenir lors de l’injection, mais aujourd’hui, avec cette nouvelle vie, il va devoir réussir à s’y retrouver, ainsi que d’avancer dans ces nouvelles problématiques.