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FORUM RPG MAÎTRE - HYBRIDE BASÉ SUR UN CONTEXTE DE REVOLUTION
2063. Il y a maintenant un petit peu plus de quarante ans que l’Homme a délaissé son humanité au profit d’une science infâme devenue banalité. New York est la ville la plus puissante du monde grâce aux expériences menées par la firme Chroma qui reste encore à ce jour le seul laboratoire apte à créer ce que l’humanité a décidé de nommer hybrides. Êtres mi-humains mi-animaux ils sont le fruit d’une avarice gouvernemental face au déclin de l’humanité ; cependant l’Humain n’a pu s’arrêter en si bon chemin et toujours plus cupides de cette science divine ils ont réduit ceux qui étaient avant leurs égaux en esclavage dans le seul but d’assouvir cette volonté de dominance.
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new york times
Octobre 2024


Event non canon Halloween en cours.
29 sept 2024


Fin Event canon appel à l'ordre.
01 juil 2024


Fin de l'Intrigue 3.
01 juil 2024


Réécriture guidebook.
01 juil 2023


Mise à jours des scénarios.
18 mars 2024


Lancement de l'Intrigue 3 et Automne.
updates des annexes
01 juillet 2024


Ajout de l'intrigue 3 et de ses conséquences.
01 juillet 2024


Mises à jour du côté de la BTD, nouvelle branche déviante et précisions sur l'infection.
NOS MEMBRES RECHERCHENT
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Hedda Osmund recherche des bénévoles et salariés pour son refuge.
Sun-Hi Moon Pak recherche des membres de My Hybrid Legend.
Norman Withers recherche sa fille.
Noah recherche le responsable de la mort d'Elian.
Mariah Soledad recherche sa famille.
Hope Nightingal recherche son patron.
Zelda Wick recherche un collègue de travail.
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Sevdije "Pepsi" Qosja - Albanian Connection
Sevdije Qosja
HUMAINE
Sevdije "Pepsi" Qosja - Albanian Connection 7a0voh
57
SANS INFECTION
27
Délinquante
Wakasa Imaushi
Bi
Manhattan
HUMAIN
Sevdije Qosja
Sevdije Qosja
Sevdije Qosja
Sevdije "Pepsi" Qosja - Albanian Connection 7a0voh
Messages : 57
infection : SANS INFECTION
Âge : 27
Métier : Délinquante
Nom de l'avatar : Wakasa Imaushi
Orientation sexuelle : Bi
Localisation : Manhattan
PUCE : HUMAIN
https://chroma.forumsrpg.com/t1438-sevdije-pepsi-qosja-albanian-connection
Lun 6 Déc - 0:00
Sevdije "Pepsi" Qosja
27 ans
Délinquante endurcie
Femme
Manhattan
Bi
Albanaise
Sain
AVIS SUR NEW YORK
Ici ou ailleurs, on finit parmi les gens qui nous ressemblent. Je vis entourée de mauvaises personnes et je me sens à ma place. J’ai appris à aimer vivre dans les marges de cette ville. Le bon et le mauvais se croise au quotidien sans se reconnaitre, mais le mauvais fait souvent son beurre au dépend du bon.
C’est une mauvaise vie, mais au moins je ne m’ennuie plus.

Unity: « Les filles du Camelia n’ont que ce mot à la bouche quand elles se cachent dans ma piaule. J’en ai rien a secouer, de leur activisme. Cela dit, c’est pas moi qui vais les empêcher de fuguer. Tant que la boutique tourne... elles sont vite remplacées de toute façon. »

Hybrides : « Le huitième jour, Dieu prit un humain et un clébard, les jeta dans un mixer et vit que c’était bon. Problème. Dans le lot, un des deux doit régulièrement être rappelé de pourquoi il est en laisse.
Kurve... Les filles, si vous êtes encore dans mon fauteuil quand je reviens, je vous transforme en sac à main. Toutes les cinq.»

Déviants: « Ceux là, ils sont grave. Des animaux de compagnie ratés qui me regardent comme si c’était moi, leur labrador. Je me rappelle pas une fois où je me suis pas embrouillée avec eux. Malheureusement, ils payent bien. Alors je reviens. »

Humanis : « Un autre groupe de gangsters en costards, rien de bien différent. Sauf qu'eux contrôlent un territoire de la taille d’un pays. Et il faut savoir respecter plus gros que soit. Moi je suis une opportuniste, s’il faut lâcher une info ou deux pour qu’ils me laissent tranquille je vais pas me gêner. »
SIGNES DISTINCTIFS
>>FFW>>NYPD_Note_vocale_07

« Uuh... Agent Esteban Contreras, dossier 13A7355 ...T’façon j’ai loupé Rate my Hybrids ce soir alors autant faire ça bien. Je v... » [fast-forward]

« ...tnie caucasienne, atteint 1m68, corpulence sèche et nerveuse. Léger accent d’Europe de l’Est. Cheveux bruns à moitié décolorés. Deux longues mèches tombant du front, fine queue de cheval parfois détachée. Démarche placide, souvent les mains dans les poches.

Pour la citer : Son majeur droit pour Homo Sapiens, le gauche pour les animaux qui parlent. Et pour en témoigner, son visage qui, lui, ne fait pas de discrimination. Souvent orné d’un bleu à la pommette, d’un bout de mouchoir dans la narine ou d’un cocard en rémission.
La marque de celles et ceux qui se bastonnent souvent mais gagnent peu.
Une inscription sérifée tatouée au dos de sa main droite lisant Vdekja para çderimit.
"La mort avant le déshonneur", en albanais.

Un regard oscillant entre lassitude d’oiseau de nuit et hostilité reptilienne. Même si en termes d’animal spirituel, je pencherais plutôt vers la vipère que vers la chouette. Surtout quand ses sourires préviennent souvent qu’elle s’apprête à alourdir son casier judiciaire.

Un détail mais pas des moindres : Le logo Pepsi qui lui a valu son surnom, imprimé à l’encre noire en bas de sa nuque.

Hoodies et blousons amples de fille louche, débardeur court ou T-shirt XXL selon les saisons. Jogging slim et baskets basses us.. » [fast-forward]

« ... Elle fait son décolorant capillaire elle-même. Elle doit y mettre de la Javel, ça expliquerait l’odeur de propreté caustique qui plane sur ses affaires. Ou quand on se penche au-dessus de son épaule. Pas de quoi gêner un chien renifleur, cela dit. » [fast-forward]

« ... Toujours un truc fourré dans la bouche : Epingle à cheveux, baguettes, toncar, cigarette, chewing-gum… Heh... Ma... » [fast-forward]

« ...  Bonnet B, si ma mémoire est bonne ... Un teint de peau pâle, éloquent sur son train de vie actuel mais surtout son passé ; les produits qu’elle a pris, les violences qu’elle a subi. On distingue encore les traces de lanière en bas de son dos, celles qui n’ont pas complètement cicatrisées. Un souvenir du pays, et d’un souteneur avec une définition très personnelle du mot "catharsis". Les brûlures de cigarette sur l’avant-bras gauche ont l’air plus récentes.

J’ai besoin d’un café. »
CARACTERE

TL;DR
Spoiler:

– Manhattan – Bureau NYPD 42ème Commissariat
. Casier judiciaire ID : 13A7355 .

Accès autorisé...


Pepsi, alias Sevdije Qosja.
Prononcez / Sev.di.é / Josia ou tchosia /. Mais peu importe. Personne dans le milieu ne l’appelle par son prénom albanais. Pour que votre interlocuteur percute, mentionnez « Pepsi ». La faute au logo tatoué en bas de sa nuque.
Autrement, vous avez la liste non-exhaustive de contractions affectueuses, surtout utilisées par les prostituées qui la fréquentent : Sev, Sevie, Jo, Josia, D.J... etc.

Suspicion de meurtre au premier degré, coups et blessures, menace à l’aide d’une arme létale, kidnapping, possession/trafic/consommation de stupéfiants, usure, vol à main armée, vol de véhicule.

Placée sous le statut d'informateur par l'officier E.Contreras


Note vocale interne n°37 – Agent Contreras

« Ici Esteban Contreras, je mets de l’ordre dans mes affaires avant mon pot de départ.

Si vous écoutez ce message, c’est que vous êtes tombé sur le dossier Qosja. Je me suis arrangé pour qu’il n’apparaisse pas dans la base de donnée à moins de savoir ce qu’on cherche.

Pourquoi ? Par carriérisme, baby ! Si tonton Esteban est muté sur la côte Ouest, c’est qu’il s’en est donné les moyens. Le terme officiel, c’est “conserver l’exclusivité de ses informateurs”, heheh !

Voyez ce dossier comme un cadeau de ma part. Ce que le Service prend pour une paumée à la botte des Triades, c’est en fait un éléctron libre qui traite avec tout le monde. Une simple fibre du tissu clandestin, mais une fibre à la couture de toutes les organisations opposées de New York. Vous en connaissez beaucoup, des petites frappes qui ont à la fois un lien avec les Triades, les yakuzas, les déviants, le marché noir et qui soient toujours en vie ? Ouais.
Alors gardez-la sous le coude et récupérez au compte-goutte les infos qu’elle pourra vous filer du haut de son rôle subalterne. Et si elle se montre capricieuse, rappelez-lui simplement les charges portées contre elle, ça a tendance à la calmer.

Si vous avez de la jugeote et multipliez ce genre de combines, peut-être qu’on se reverra à San Francisco autour d’un verre pour fêter votre nouvelle promotion.
Si vous êtes du genre à suivre le manuel mais qu’il vous reste du bon sens, refermez ce dossier et oubliez cette histoire.
Si vous êtes du genre à suivre le manuel et que vous transmettez ce dossier au FBI ou a la DEA... J’ai.... comme qui dirait, développé des liens avec cette source que proscrit le manuel susmentionné. Dans ce cas, tant mieux pour vous. Tant mieux pour vous mais priez pour qu’on ne se recroise jamais.

Et si vous êtes carrément du genre stupide, éventez toute cette affaire à votre supérieur. Je me suis fait quelques amis avec des postes intéressants au sein de l’administration fédérale. Ils sauront vous féliciter de votre zèle au sein de cette belle institution qu’est la police de New York. Contreras, terminé. »

Processing… Fichier note vocale supprimé avec succès.

ID : 13A7355_Caractère/Profil Criminel


Voilà le tableau.
Sur le fichier V.02, j’ai regroupé des images d’échanges clandestins entre types cagoulés du black market, d’altercations entre la Triade et les Dominicains de Harlem, de yakuzas discutant au milieu d’un parking pour éviter les mouchards. Il y a même de l’audio à moitié corrompu d’une transaction Déviante dans un égout.
Leur seul lien ? Qosja est dessus.
Vous pensez que ça en fait quelqu’un d’important ? Think again.
Je vous apprend rien, les mafieux doivent parfois régler un deal qui risque de mal tourner. Quand l’enjeu est important, il se déplacent en force. Mais quand ça ne vaut pas le coup, ils envoient juste un jetable, un tocard qui ne manquera à personne. Une tocarde comme Qosja. D’habitude, ces jetables ne durent jamais longtemps. Qosja est dans le circuit depuis cinq ans, maintenant. Minimum.
Comment ? Au début, c'était un mystère, jusqu'à ce qu’on recolle les morceaux.

* L’enregistrement de l’officier Contreras coupe et enchaine sur la voix docte et pédagogue de Michael Torque, comportementaliste dans la soixantaine. *

« Imaginez du point de vue de la petite frappe nipponne qui attend au point de deal avec ses amis en embuscade. Et qui, au lieu d’une berline pleine de chinois en costard, voit débouler une albanaise en jogging avec la marchandise. Elle s’arrête devant vous, tire une latte et vous tend la mallette. « Vous comptiez pas payer, je me trompe ? » lance-t-elle.
Pendant que vous vérifiez le contenu tout à fait authentique, elle jette un œil derrière les bennes à ordures où se cachent tous vos camarades et s’éloigne avant que vous ayez le temps de comprendre quoi que ce soit.

Le soir même, elle rentre voir les Chinois pour leur confirmer que c’était bien une embuscade.
Le lendemain, plusieurs rixes éclatent entre Triades et Yakuzas, causant de nombreux blessés dans votre camp.
Le surlendemain, vous la croisez, sortant de votre QG par la porte de derrière et vous apprenez qu’elle discutait avec un de vos ainés.
Seulement deux jours après les rixes, vous assistez à une médiation tendue entre votre second lieutenant et l’officier de liaison des Triades. Vous êtes debout dans un hangar rempli de gangsters et l’albanaise est là, mains dans les poches. Et vous surprenez le même regard de mépris dans les yeux des soldats chinois que dans celles de vos frères.

Qosja est une jetable qui a su provoquer l’intérêt des bonnes personnes à temps et s’est attiré leurs faveurs. Les mafieux, en période de calme, s’en servent comme d’un thermomètre, un téléphone rouge, une sorte de courtière dont l’absence d’allégeance est compensée par les informations qu’elle apporte sur le camp d’en face.
Vous me direz, comment une balance si peu discrète n’a toujours pas fini au fond de l’East River ? Qosja n’est pas stupide. Sa survie dépend davantage de ce qu’elle ignore que de ce qu’elle sait.

Et ça n’a pas échappé à certains malfrats. En bas de l’échelle, on fulmine de la voir exister dans ces groupes basés sur la loyauté, le collectif et le respect du code. Alors, un drôle de jeu s’est mis en place entre elle et les sous-fifres des deux camps. Régulièrement, ils essayaient de la rendre témoin d’actes et d’informations sensibles pouvant justifier son élimination.
Malheureusement pour eux, Qosja a un sixième sens. A plusieurs occasions, en présence d’ainés et de certains hommes de main, on peut la voir mettre ses écouteurs et s’écarter alors que l’un d’eux commence à parler. On a des images dans un restaurant de la Triade, agité par une discussion animée. A deux tables de là, Qosja se lève sans finir son plat et quitte tranquillement l’établissement. Trente secondes plus tard, un des cadres se fait étrangler avec une corde de piano par d’autres membres de la Triade.

Au Service, on a rapidement su que c’était une liquidation dans le contexte d’une lutte de pouvoir interne. Qosja n’en a jamais rien su, en tout cas, elle n’en a pas été témoin et ça a dû lui éviter de gros ennuis.

Tout cet exposé pour répondre à une question «Comment diable Sevdije “Pepsi” Qosja est-elle toujours vivante ?» En résumé : Instinct situationnel, connexions, chance mais surtout impassibilité face au danger.
Je sais, ça sonne « qualité de héros de film » mais en fait, c’est plus prosaïque que ça. On parle là de problème psychique. Une dissociation de la réalité. Pour utiliser un gros mot, un dérèglement du système nerveux sympathique.
Si la plupart des gens ont une réaction  fight or flight face au danger, Qosja aurait ce que j’appelle le Stand and stare, un calme anormal face à un danger de mort.
Cette dissociation apparaît souvent suite à des événements forts ayant entraîné un traumatisme. Il est problématique lorsque l’organisme ne produit pas les hormones nécessaires pour fuir un danger. Il peut être précieux dans le monde criminel lorsqu’on regarde au fond d’un canon de 9mm pointé droit sur soi. Le calme voire l’indifférence sous la menace d’une arme a souvent pour effet de déstabiliser un agresseur. C’est également une attitude qui commande le respect au sein de la pègre. »

* Le comportementaliste achève son commentaire et l’enregistrement de l’agent Contreras reprend *

« Sa relation avec les sous-fifres de la mafia n’a pas évolué en cinq ans. Qosja est une tête-à-claques de première. Qu’importe la personne en face, elle ne laisse passer aucune provocation sans lâcher une remarque assassine, souvent suivie d’un majeur en l’air et une insulte en albanais. La castagne qui s’ensuit finit rarement en sa faveur. Plusieurs fois, je lui ai demandé pourquoi elle déclenchait des conflits contre plus nombreux ou plus important qu’elle. Et à chaque fois, elle me montrait son poing en récitant  Vdekja para çderimit. La mort avant le déshonneur. »

C’est tiré du Kanun, un code d’honneur désuet de son pays natal. Le truc typique du gangster : Honneur personnel, rectitude, hospitalité bla bla bla...
Mais sur ce point, je la crois. C’est son honneur qui la fera flinguer. Un jour, elle lèvera son majeur contre la mauvaise personne et ce sera game-over. Heureusement, le type des Triades à qui elle doit une fortune est suffisamment dérangé pour s’amuser de ses insultes.
Ses hommes de main surnomment Qosja « le jouet de Xiùyīng »
Ce type la terrifie. Un cadre influent des Zhang. Un type en surpoids, toujours tiré à quatre épingles, rasé de près, cheveux gominés et parfum de marque. Il lit en elle comme dans un livre ouvert et a bien saisi ses plus grands cauchemars : l’humiliation et la servitude.

Qosja s’est retrouvée à sa merci dès l’instant où elle a posé les pieds sur le continent. L’argent qu’elle lui doit est presque impossible à recouvrer par elle-même, mais Xiùyīng trouve une satisfaction jubilatoire à la voir danser au creux de sa paume, tentant chaque mois de rassembler son versement.
Les fois où son retard de paiement a dépassé la limite se comptent sur les doigts de la main. Il sont, pour la plupart, survenus peu de temps après son arrivée à New York. Je lui ai demandé comment Xiùyīng avait réagi à ces retards. Son expression et son silence valaient bien un long discours.
Surtout quand on rappelle que le type est connu pour ses déviances sophistiquées, qu’il gère un nightclub dans Chinatown et qu’il en a réaménagé le sous-sol pour ses activités personnelles.

Plus tard, elle m’a lâché qu’il envisageait aussi de la transformer en hybride si elle prenait trop de retard. Qu’il en avait les moyens. Je suis persuadé qu'il bluffe. Mais le fait qu’elle semble prendre ses allégations au sérieux me laisse perplexe. Là aussi, elle a refusé de m’en dire plus.

Transition idéale vers son rapport aux hybrides : Si on doit trouver de l’inconstance chez Qosja, c’est bien ici.
Page 7 du dossier, je couvre son passé de prostituée en Albanie. Ça pourra vous aider à piger les enjeux de ce paragraphe.
Il y a un an et jusqu'à aujourd'hui, Xiùyīng l’a chargée de faire garde-chiourme dans une de ses maisons de passes, perdue au nord de Harlem : Le Camélia. Un placard insalubre où toutes les filles sont des hybrides échouant à remplir les standards des établissements Zhang, ou dont leurs propriétaires veulent se débarrasser.

Elle trouve absurde de devoir traiter comme égales des créatures conçues pour servir la race humaine. Elle méprise leurs efforts à fuir ou lutter contre leur condition.
Cette mentalité en faisait donc une bonne candidate pour ce travail.

Ainsi, son employeur l’a soudainement propulsée au milieu de ces hybrides. Et lentement, progressivement, elle s’est rendu compte qu’elle avait plus en commun avec ces filles que n’importe qui dans cette ville. Elle s’est vue à travers elles, comme dans un miroir déformant. Des êtres qui vivaient ici l’existence qu’elle avait cherché à fuir, il y a des années. Des créatures nées et destinées à servir plus puissants qu’elles pour le reste de leur existence.

Xiùyīng est un tordu à part entière. En l’assignant ici, il a subtilement fait comprendre à son « jouet » que, d’un claquement de doigt, il pouvait la pousser de l’autre côté du miroir, et que ce reflet déformé de son passé pouvait devenir sa nouvelle réalité hybridée. A tout jamais.
En tout cas, c’est ce qu’il prétend.

Fréquenter des hybrides a provoqué chez elle de nombreux changements qu’elle refuse d’accepter. Par exemple, un instinct de protection qu’elle s’efforce de réfréner. Pour la première fois, elle détient un fragment d’autorité sur autrui. Et elle s’est forgé un semblant de réputation dans les cercles illégaux de New York. Alors une part de sa conscience lui crie d’aider les personnes similaires à celles dont elle a autrefois partagé le destin, maintenant qu’elle en a les moyens.

Malgré tout, dans une de nos dernières conversations, elle a prétendu que sa vie serait réussie le jour où elle achèterait, je cite, “une de ces bestioles pour lui faire la cuisine et lui passer sa serviette en sortant de la douche.”

Elle enrage contre ces créatures qui parviennent à fissurer cette armure qu’elle s’est construite toute sa vie. Elles mettent à nu des fragments de son humanité, l’endroit où l’on frappe en premier dans le monde criminel.
Alors elle utilise cette colère pour tenter de combler ces fissures. Au Camélia, elle endosse une façade glaciale et impulsive, ne laissant sa conscience s’exprimer avec les filles qu’en l’absence de clients ou d’hommes de main.

Depuis, Qosja lutte plus que jamais pour rembourser sa dette et enfin s’arracher à l’emprise de Xiùyīng.  Malgré certains retards de paiement, il n’a jamais dévié de ses « pénalités habituelles » et s’amuse toujours beaucoup du mélange de haine et de terreur qu’il inspire chez l’albanaise.

Elle voit toujours son corps comme un outil de travail, comme un moyen d’arrondir les angles ou d’obtenir ce qu’elle veut. C’est l’homme de terrain qui parle.
Heh, Plusieurs fois, des lèches-bottes de Xiùyīng ont pensé exercer le même jeu de domination que leur patron en lui réclamant une pipe, surpris de la voir accepter sans ciller. Ces minables ont dû perdre leur mandarin, une fois leur froc baissé au niveau des chevilles, un couteau à cran d’arrêt calé derrière les bijoux de famille.
Tu parles d’un jeu de pouvoir. Vous lui demanderez de ma part ce que ça fait de pomper une statue de sel.

Qosja est plus que jamais motivée par l’argent. La fréquence et la variété de ses délits s’en est ressentie.

L’albanaise n’a jamais eu d’états d’âmes quant à l’origine de ses revenus. Mais récemment, je sais qu’elle s’est rapprochée des fournisseurs Déviants et du marché noir dans des affaires de rapt et de trafics. Je n’ai pas de preuves cela dit.
Je serais vous, je continuerais à creuser. La hiérarchie mouille son froc à la moindre piste solide sur les Déviants, j’en sais quelque chose.

Malgré son endurance, ce quotidien a eu un impact durable sur sa santé. Elle est prise de tremblements depuis des années. Elle prend des anxiolytiques alors qu’elle est toujours sous méthadone pour contrer les effets du sevrage à l’héroïne.

Soyez sympa, envoyez moi de ses nouvelles, hein ?
HISTOIRE
Lisez la version complète, postée plus bas dans ce thread.

Spoiler résumé:
Spoiler:
NOM DE L’AVATAR : Wakasa Imaushi
COMMENT TU NOUS AS TROUVÉ : Via root-top
UN PETIT MOT : Don't body search me
Sevdije Qosja
HUMAINE
Sevdije "Pepsi" Qosja - Albanian Connection 7a0voh
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Lun 20 Déc - 22:40
Histoire


« Quoi, tu veux que je raconte ça comme si je me présentais ? Sans enregistrer ? T’es vraiment sûr que t’es flic ?
Bon, vire tes pieds gelés de ma jambe et fille moi une clope, kurve... »


Enfance

Tsk. Je m’appelle Sevdije Qosja, mais tout le monde m’appelle Pepsi.

Non, pas Pologne, hajvan. Albanie. C’est un pays, on dirait qu’il a raclé toute la côte adriatique sous le talon de l’Italie avant de s’enfoncer dans la Grèce. Pour te donner l’ambiance.
Je suis née fille de pute. Non, pas l’insulte. Ma mère était vraiment pute. Oui. Maintenant, imagine l’enfance d’une fille de pute albanaise... Ouais, ça ressemblait sans doute à ça. Rien de très original.
Pour ma mère, j’étais pas au programme. Alors, elle a laissé d’autres putes s’occuper de moi. Mon premier souvenir marquant, c’est moi qui demande « C’est qui mon papa ? » et ma mère qui me traite de conne. Kurve. Quand je suis enfin allée à l’école, elle a pu retourner boire du whisky et se piquer à l’héroïne dans son canapé.
J’t’avais prévenue.

Elle n’est jamais venue me chercher à l’école. Heureusement, les gars de Radjë, le type pour lequel ma mère bossait, étaient les seules menaces du quartier pour une petite fille de six ans. Et c’est souvent eux qui me raccompagnaient à la maison.
Petite, pour que ma mère s’occupe de moi, j’ai fait des conneries.
A l’école, j’étais une vraie bête sauvage. Je me battais tout le temps. A sept ans, ma technique a fini par fonctionner quand les flics m’ont ramenée à la maison pour une histoire de compas planté dans la main d’une camarade.
Alors quand elle a refermé la porte, ma mère a enroulé un torchon autour d’un barreau de chaise et s’est vraiment occupée de moi.
J’ai appris plusieurs choses, ce soir là.
Un. Les piqûres que maman laissait sur la table basse étaient interdites par les policiers. Deux. Faire des conneries, ça valait mieux quand personne n’était au courant. Trois. Les barreaux de chaise faisaient vraiment, vraiment très mal.

J’ai continué l’école avec ces trois principes en tête, appliquant toujours le précepte des Radjë Boys : “A regard de travers, répond par une droite.”
A partir de huit ans, on m’a changé d’école et je me suis faite des amis qui me ressemblaient. J’ai appris qu’après les classes, on pouvait faire autre chose que rentrer chez soi et faire des bêtises en ville.

J’étais la fille de la bande, je prenais souvent des risques débiles pour me faire respecter. Heureusement, il y avait d’autres bandes qui venaient d’autres quartiers et on trouvait facilement des raisons de se battre.
Ma mère était toujours au travail ou trop défoncée pour remarquer ce que je faisais.
Quand je repense à cette époque, ce qui me revient en premier, c’est la dureté des trottoirs, la texture du bitume, l’odeur de pisse dans les frocs et le goût du sang dans la bouche.
Les hommes de Radjë ont commencé à donner des missions aux plus vieux. Guetter au coin de la rue, poster des colis, livrer des sacs. J’ai dû tellement les gaver qu’ils ont fini par me donner des trucs à faire. Et j’ai vite pris le pli.
Mon surnom “Pepsi” vient d’avant mon tatouage, d’ailleurs. A cette époque où je dépensais tout mon argent dans les distributeurs de canettes.
Quand j’ai été la première de la bande à me faire exclure de l’école à seulement neuf ans, j’ai intégré pour de bon les Radjë Boys (dont j’étais la seule girl). Mes amis se sont aussi fait virer et on a rejoint l’équipe de livraison. Le gang faisait son beurre avec les marchandises partant du Croissant d’or. Weed, coke mais surtout héroïne.

Délinquance

J’ai vécu cette vie pendant dix ans. Comme on l'attendrait d’une ado délinquante aux horizons bouchés, j’étais complètement paumée. Beaucoup d’angoisse et d’ennui, aussi. Le fric que je me faisais, je le dilapidais comme une conne. On se battait encore contre les visages familiers des gamins des autres quartiers.
Ce qui me revient cette fois, c’est le reflet jaune des lampadaires sur le cuir des blousons, le relief obsédant des crânes rasés, le plastique défoncé des intérieurs de bagnole. Les flash bleus et rouges sur les façades. L’odeur de la peur, encore.
Puis l’angoisse a laissé place au cauchemar.
Peu avant mes dix-huit ans, je revenais du port avec deux sacs de dix kilos de brune dans la banquette arrière. La part des Radjë Boys dans le transit vers l’Italie puis les States. Mais ma tête n’y était pas. Elle était à mon engueulade de la veille avec mon petit ami, à la nuit blanche et à la violente gueule de bois qui en résultaient.
Les flics attendaient au péage, à l’entrée de Tijana. Ils étaient pas là, à mon départ. Quand j’ai vu le chien de la douane, j’ai complètement psychoté. Ils étaient jamais aussi efficaces.

J’ai fait n’importe quoi. J’ai écrasé l'accélérateur et crevé mon pneu arrière droit sur les herses. Ils m’ont poursuivie en ville sans me lâcher jusqu’à ce que j’arrive dans ma rue. La BM a traversé les portes du hall de l’immeuble pour m’économiser le temps du digicode. J’ai éventré la banquette au couteau pour sortir les sacs et je suis montée en trébuchant pour m’enfermer chez ma mère.
Elle n’a pas bougé du canapé quand j’ai verrouillé la porte, ni quand j’ai tout vidé dans les chiottes, ni quand ils ont commencé à enfoncer le verrou. C’est la dernière fois que je l’ai vue. Je sais pas ce qu’il lui est arrivé et honnêtement je m’en fous. Au final, j’ai sauté du balcon sur le toit de leur fourgon et que je me suis enfuie.

J’ai fini par avoir le courage de me pointer chez Radjë. Ses hommes et son patron m’attendaient.  Quand il a appris que j’avais ruiné une caisse, et tiré la chasse sur trente mille dollars de marchandises... Dis-toi juste que c’était pas beau à voir. Je me suis faite dessus. Je pense que j’ai dû suffisamment brailler et supplier comme une sous-merde pour qu’il se retienne de m’ouvrir le crâne.
J’ai bien sûr accepté toutes leurs conditions sans réfléchir. Alors ils m’ont foutue dans une camionnette en direction du quartier chaud de la ville. J’avais signé pour la même carrière que ma mère. Ca ne m’a frappé que là, mais elle n’avait sans doute pas non plus eu le choix.

Le fond

J’ai découvert que les maisons closes comptaient beaucoup sur les débiteurs fauchés pour renouveler leur main d’œuvre. A l’Intervistë, celui où ils m’ont jetée, c’était le cas de toutes les filles.
Je ne demande plus aux gens d’imaginer ce que j’ai vécu, ils tombent toujours à côté. Alors, je vais pas m’étendre. Devine juste qui étaient mes premiers clients...
Radjë et ses hommes.
Ouais. Ils m’ont baisée avec cet air paternaliste qu’ils prenaient quand ils avaient quelque chose à m’apprendre.

J’ai été brisée. De délinquante punk en blouson noir, au ton fier et caustique, aux manières de sale gosse, je suis devenue une poupée efflanquée, en talons aiguilles. Un pantin repeint au rimmel et au mascara, placée sous néons rouges pour masquer son état déplorable.
En tentant de m’échapper à la réalité, je suis devenue accro au même produit que j’avais trafiqué toute ma vie. J’étais parvenue à tomber plus bas que ma génitrice.
A terme, je remboursais à peine les intérêts de ma dette pour payer mes doses.

Fast-forward quatre ans après, j’avais complètement abandonné. Les visages des filles qui n’ont pas supporté les mauvais traitements se mélangent encore dans ma tête.
Une nuit, sur la montre d’un client, j’ai lu la date. Dans vingt-quatre heures, il y a quatre ans, le cargo transportant la cargaison qui avait ruiné ma vie débarquait au port.

Mes veines se sont remplies de glace solide. Je suis sortie du lit et j’ai rassemblé mes affaires dans un sac de courses. Je n’avais qu’une idée en tête : Ce cargo allait en Amérique et il m'emmenait avec lui.
Qu’est ce que j’en savais ? Que dalle. En quatre ans, les dates, les horaires auraient pu changer. Peut-être n’était-il plus question de cargo du tout ? Surtout après ma tentative d’arrestation.
Mais rien de tout ça ne m’est passé par la tête. Je me sentais entière, pour la première fois depuis des années. Plutôt mourir que de laisser passer cette chance.
J’ai marché en lisière d’autoroute pendant huit heures. J’ai dépensé ce qu’il me restait d’argent en eau et barres de céréales et je suis arrivée au port.
Le bateau était à quai. Comme il y a quatre ans.
Si Dieu m’a souri une seule fois dans mon existence, ça ressemblait à un cargo de trafiquants battant drapeau panaméen. Dans sa très grande miséricorde, il m’a même permis de m’infiltrer dans l’aire de chargement à l’heure du dîner.
Puis il m’a laissé à ma merde pour le reste de mon existence.

Les Radjë Boys avaient dû sacrément arroser les flics après ma bourde.
Pour preuve, les trafiquants n’avaient pas pris la peine de changer leurs méthodes.
J’ai vite trouvé ce que je cherchais. Un container de farines animales avec des crans faits au couteau sur la poignée. A l’intérieur, dans des cartons alimentaires dormait de quoi m’envoyer en l’air sur plusieurs générations. Le gang avait déjà prélevé sa part. J’ai claqué la porte et je me suis enfermée à l’intérieur.

New York

La traversée a duré huit jours. Huits jours, sans toilettes, à couper moi-même mon héro’ éclairée au téléphone portable.

A force de rendre mes tripes à cause du roulis, j’ai épuisé trop vite mes réserves d’eau. Et le paracétamol que je mélangeais à mes doses m’aurait tenue jusqu’au bout s’il ne finissait pas si souvent par terre. Imaginez, au bout de six jours, je ressentais les effets du manque, assise sur une montagne d’héroïne mortellement pure.

Je plaindrais presque les deux chinois des Triades qui ont ouvert le container. Quand ils m’ont aperçue, ils l’ont refermé le temps d’aller chercher des gants pour me trainer dans un coin de l’entrepôt.
A l’époque, je ne causais pas un mot d’anglais ou de mandarin. Et m’entendre réclamer de l’eau en boucle a dû rapidement les gonfler.
Ils ont pas mis cinq minutes à décider que je manquerais à personne. A raison. La police ne prendrait même pas la peine de repécher mon cadavre dans l’East River.

On choisit pas sa famille, on choisit pas non plus son sauveur.

Quand Xiùyīng a débarqué, le premier larbin étalait des sacs poubelles de cent litres derrière moi pendant que le deuxième me tournait le dos pour visser son silencieux.

Son regard parlait pour lui. « J’ai trouvé un nouveau jouet. »

Cette enflure... Je lui dois tout et pourtant je le hais plus que n’importe qui.
Il m’a épargnée, m’a ramenée à son nightclub et avant que je m’en rende compte, il s’est rendu indispensable. Il m’a logée, nourrie, blanchie. Il payait pour mes doses, la dope la plus folle que j’ai jamais... tu peux pas comprendre, big boy.
Tout ce que j’avais à faire, c’était apprendre l’anglais et bosser à son compte.

Il jubilait en spectateur de mon choc culturel frontal avec l’amérique, celui de la délinquante complètement en décalage avec la pègre newyorkaise. J’étais comme un insecte exotique dans son vivarium. Rien ne lui faisait plus plaisir que de me voir ressortir d’une embrouille avec ses larbins qui me détestaient, et il faisait tout pour que ça arrive le plus souvent possible.
J’ai fini par prendre mes marques. J’étais redevenue celle d’avant mes dix-huit ans, à peu de choses près. Mais j’étais une femme nouvelle. Je ne voulais plus dépendre de personne. M’appartenir enfin.

Le reste, tu connais. C’est déjà dans tes foutus dossiers.

Je suis allée voir Xiùyīng pour lui annoncer que je voulais régler ma dette.
Il a refusé plusieurs fois, amusé comme d’habitude de me voir galérer.
Il a fini par me faire une offre. Non négociable.
Il a estimé ma dette à cent briques, sans les intérêts. Il me coupait toute ressource et exigeait un versement mensuel sévère. J’ai accepté. Je savais que négocier n’irait jamais dans mon sens.

Brusquement j’avais plus de logement et je devais payer pour ma dope. Et quand j’ai échoué à rassembler mon premier versement, il m’a rapidement fait comprendre que pour récupérer mon indépendance, c’est ma dignité et ma liberté qu’il risquait de me prendre.

Ce porc. Il a attendu que je sois à nouveau entière pour menacer de tout me reprendre !  Il ne joue que lorsqu’il est sûr de gagner, et surtout quand l’autre a tout à perdre. C’est là que j’ai dû apparaitre dans vos fichiers, d’ailleurs. Ca fait cinq ans que je cours après le fric. Je m’en rapproche, petit à petit.
Il me transformera pas en une de ces bestioles. Et je laisserais jamais les flics me coffrer, quoi que vous prétendiez avoir sur moi.

Heh. Mais tout va bien tant que tu es là, hein ? J’aime les gars qui savent fermer les yeux quand il faut. Surtout quand ils sont beaux gosses. D’ailleurs, viens par là j’ai un autre truc à te montrer...
Saorsa
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Sam 25 Déc - 10:06
Bienvenue officiellement du coup Sevdije "Pepsi" Qosja - Albanian Connection 1f608
La la la la~
LA B A G A R R E
J'espère qu'on pourra se caler un petit rp, ça promet d'être un duo intéressant (rip le mobilier)


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Lun 3 Jan - 22:44
FÉLICITATIONS
Bienvenue officiellement ! Excuse-nous pour le retard avec les fêtes ça a été compliqué pour nous ! Mais maintenant tout est good on revient en force et je t'ai ajouté ta petite couleur ! Sevdije est vraiment particulière mais elle est surtout très vraie, j'ai vu beaucoup de persos liés aux drogues et à l'addiction mais jamais autant plongés dedans et avec autant de vérité, ça fait vraiment plaisir à voir et j'ai hâte de voir ce qu'elle va bien pouvoir vivre comme aventures !

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