FORUM RPG MAÎTRE - HYBRIDE BASÉ SUR UN CONTEXTE DE REVOLUTION
2063. Il y a maintenant un petit peu plus de quarante ans que l’Homme a délaissé son humanité au profit d’une science infâme devenue banalité. New York est la ville la plus puissante du monde grâce aux expériences menées par la firme Chroma qui reste encore à ce jour le seul laboratoire apte à créer ce que l’humanité a décidé de nommer hybrides. Êtres mi-humains mi-animaux ils sont le fruit d’une avarice gouvernemental face au déclin de l’humanité ; cependant l’Humain n’a pu s’arrêter en si bon chemin et toujours plus cupides de cette science divine ils ont réduit ceux qui étaient avant leurs égaux en esclavage dans le seul but d’assouvir cette volonté de dominance.
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18 mars 2024
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01 décembre 2023
Ajout d'un journal et légère refonte des textes du guidebook.
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30 juin 2023
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Rangement et ménage de Printemps.
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30 novembre 2022
Le guide du joueur a été mis à jour. Ajouts d'organigrammes et des dernières informations contextuelles.
04 novembre 2022
La Foire Aux Questions a été mise à jour. Ajouts de questions générales et contexuelles.
NOS MEMBRES RECHERCHENT
• Octavia recherche son grand frère. • Hedda Osmund recherche des bénévoles et salariés pour son refuge. • Sun-Hi Moon Pak recherche des membres de My Hybrid Legend. • Norman Withers recherche sa fille. • Noah recherche le responsable de la mort d'Elian. • Mariah Soledad recherche sa famille. • Hope Nightingal recherche son patron. • Zelda Wick recherche un collègue de travail. • Svana Vigdisdottir recherche son ancien amant.
ft. Preston St. Clair / Benedict Schuyler / Anders L. Kennedy
Vous vous épiez, chacun assis sur une chaise autour de ce bureau en bois beaucoup trop luxueux. Loin de l’air aseptisé des laboratoires, la pièce donne l’impression d’être … à part. Comme si vous étiez bien loin des atrocités se passant ici. Aucun cri, aucun son ; le silence règne pour accompagner le tictac de l'horloge comtoise trônant dans un coin de la pièce. Avec un peu d’expertise vous comprenez qu’elle vaut probablement plus que l’intégralité de vos salaires vu leur fabrication cessée il y a des années.
Parfois, la femme assise au bureau de la pièce bouge, échappe un soupir et relève son attention sur vous. Elle vous semble hautaine, supérieure et presque agacée par la situation. Elle pianote une dernière fois sur l’ordinateur le plus protégé de la nation et se redresse vivement.
« Monsieur le Directeur devrait arriver d’une minute à l’autre. »
Au ton de sa voix vous comprenez que la situation est critique. De toute façon, il faudrait être le dernier des ignorants pour ne pas être au courant de la nouvelle : ChromaShop était maintenant inaccessible depuis plusieurs jours et la tension ne cessait de grimper au sein du laboratoire. Preston, tu n’avais plus une minute à toi et les nombreux mails de tes collaborateurs ou encore pire du directeur en lui-même étaient signe qu’ils étaient arrivés à un point de rupture.
La femme se lève en entendant la porte s’ouvrir, d’un geste discret de la main elle verouille l’ordinateur de l’homme et récupère un dossier épais.
« Votre taxi vous attend Diane, faites moi un rapport sur la situation dès que vous serez sur place. Bien sûr Monsieur Curtis. »
Elle s’échappe, vous laissant face à l’homme le plus puissant de New-York. Se posant d’abord à son bureau pour déposer un dossier, il rallume son ordinateur et d’une petite télécommande allume l’écran derrière vous pour vous faire part d’un fichier déjà lancé.
« Messieurs. » Il soupire déjà, il était rare de voir Melvin Curtis dans cet état, le col de sa chemise mal repassé, ses cheveux quelque peu décoiffés et surtout les cernes creusées sous ses yeux. Il a beau sembler intouchable, il était indéniable que la situation le pesait beaucoup.
Se pinçant l’arrête du nez il tente de se reprendre en venant se poser à vos côtés après s’être servi un verre d’alcool provenant directement de sa réserve personnelle. « Bonjour et merci d’avoir bien accepté de venir. Monsieur St-Clair. » Au ton sec de sa voix tu comprends qu’il n’est clairement pas ravi. « Monsieur Kennedy. » Tu avais beau être le petit protégé de Dale et un élément qu’il sentait prometteur, tu allais devoir faire tes preuves. « Vous ne devez pas connaître le petit Schuyler. Benedict c’est bien ça ? » Melvin était doué pour se souvenir des noms et des visages. « Monsieur Schuyler nous a laissé lui emprunter son fils en stage ici, j’espère que vous le laisserez tenter sa chance parmi nous, nous commençons tous quelque part. » Après tout, lui-même avait bien commencé comme ça. Si un simple stage accepté a permis de changer la face du monde, alors il était prêt à miser beaucoup sur le petit prodige.
« Je vous ai fais venir ici pour discuter de la situation actuelle. Diane m’a très gentiment préparé un tableau, même si vous vous doutez que la situation est particulièrement … déplaisante. Avez-vous des questions avant de commencer ? »
INFORMATIONS
- Vous avez tous été invités à rejoindre le bureau luxueux de Melvin Curtis : c’est un honneur, qu’importe votre statut soyez en certains. D’habitude Curtis ne se sert jamais de ce lieu pour de telles réunions mais la situation actuelle le demande.
- Il ne vous faudra pas chercher longtemps pour vous rendre compte qu’il est très fatigué, probablement instable même au vu de son physique plus détaché qu’à l'accoutumé.
- Ce premier tour sert d’introduction, le début des emmerdes commencera prochain post.
- Pour rappel, un délai de 72h est demandé entre chaque réponse. Au bout du deuxième avertissement, votre personnage sera radié de la mission et des conséquences négatives seront à prévoir.
- Merci de résumer vos posts si ceux-ci dépassent les 300 mots.
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Mer 28 Juil - 16:28
There's traffic on the bridge
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Ce n’est pas son équipe, assise à ses côtés – du moins, ce ne sont pas des personnes qu’il a l’habitude de fréquenter. Il s’est demandé, en arrivant, s’ils n’étaient pas convoqués pour trois rendez-vous différents, jusqu’à ce qu’ils se retrouvent ensemble dans le même bureau. C’est l’une des particularités d’avoir un directeur aussi cryptique ; Preston constate régulièrement, non sans une certaine amertume, que même quelqu’un comme lui n'est pas à l’abri de se poser des questions. Il est agacé, mais il a d’autres choses à penser.
Il ne lève les yeux de sa tablette que lorsque monsieur Curtis fait irruption dans la pièce. Ses traits tirés ne le surprennent pas vraiment – Preston a eu du mal à se débarrasser des siens ce matin, bien qu’il arrive encore à se tenir droit comme un i. Il le salue d’un hochement de tête, et ne jette plus un seul regard vers les autres dès lors que les présentations sont terminées. Il mentirait s’il disait qu’il était ravi à l’idée d’avoir un stagiaire dans les pattes, surtout à une heure aussi grave, mais il reconnaît vaguement le nom Schuyler, et il sait que ça ne fait pas partie de sa division. Avec un peu d’espoir, il n’aura pas à s’en occuper outre cette réunion. Il passe son tour pour les questions. Il dit non de la tête et reste silencieux ; il suppose qu’il aura les précisions qu’il attend très rapidement dans la suite de la présentation.
Dire que Benedict était anxieux serait un euphémisme. Tout ce qui le sortait de sa routine quotidienne était source de stress, tout événement soudain et imprévue était source de stress, l'idée de rencontrer une personne qu'il ne connaissait pas était source de stress... Et ce n'était là pas la liste entière des "sources de stress" que le jeune homme pouvait expérimenter là maintenant.
Si ça n'avait été que lui, le garçon n'aurait jamais accepté de se retrouver ici maintenant, ou du moins pas sans avoir été prévenu des semaines à l'avance pour lui laisser le temps de se préparer un maximum. Mais son père avait vu là une occasion bien trop belle pour la laisser passer. Si son fils arrivait à impressionner Melvin Curtis, il ne ferait aucun doute que les retombées positives allaient atteindre le paternel aussi.
C'est pourquoi le pauvre petit stagiaire qu'il était s'était retrouvé là, sans savoir pourquoi, tellement stressé qu'il en restait droit comme un piquet sur sa chaise sans oser regarder les autres personnes avec lui. Il n'avait pas lâché des yeux l'horloge comtoise dans la salle d'attente et une fois dans le bureau du grand patron, il s'était mis à fixer le dossier que Melvin avait posé sur son bureau.
Il ne releva les yeux que quand son prénom fut prononcé, comme si cela l'avait réveillé quelque part. C'est seulement là qu'il osa tourner la tête vers les hommes à côté de lui, des hommes qu'il ne connaissait absolument pas mais qui étaient étaient plus expérimentés que lui pour faire… Et bien ce que Melvin Curtis attendait d'eux…
Il n'avait toujours aucune idée du pourquoi on l'avait emmené ici. Et il n'osa pas demander, il n'osa pas prononcer le moindre son même. Première règle que son père lui avait imposée en venant ici : "ferme ta gueule et obéit". Alors il reposa son regard sur le grand patron, silencieux, attendant sagement la suite.
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Sam 31 Juil - 17:49
La crise est là, et monsieur Curtis est si désespéré qu’il a besoin d’un petit groupe pour l’aider. Cela dit au milieu du bureau tu as l’impression de faire un peu tache ; tu n’es qu’un ingénieur sur les machines de la firme, rien de plus. Pourtant on dirait bien que tu vas avoir ton petit rôle, et l’occasion de faire de nouveau tes preuves (sauf si ça tourne mal). Tu attends, patient, le regard dans le vide. Tu n’as rien à dire pour une fois puisque tu n’as personne à tourmenter, alors tu te contentes simplement de lancer quelques coups d’œil ici et là quand ça te prend.
À l’arrivée du concerné tu te redresses bien droit, un petit sourire sur le coin des lèvres. Tu espères que ça va bien se passer, ça a toujours été comme ça non ? Curtis va à l’essentiel, et tu l’écoutes aussi attentivement que tu le peux. Mais ce n’est pas forcément simple. Il va y avoir des notions qui vont t’échapper et c’est comme ça. Et personne n’a l’air d’avoir de questions. C’est chiant.
« Est-ce qu’on a déjà une idée de ce qui nous attend ? Les risques qu’on peut potentiellement prendre ? »
Ce serait dommage d’abîmer ta si belle gueule.
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Dim 1 Aoû - 22:49
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Melvin savait pertinemment que vous n’aviez pas l’habitude de travailler ensemble et même pire : que vous ne vous connaissiez probablement pas. Mais Melvin n’aimait pas la simplicité, il aimait l’excentricité à sa manière alors que petit à petit les diaporamas sur l’écran sont passés. Il se calme d’une nouvelle gorgée de son alcool avant de fouiller dans la poche interne de sa veste à la recherche d’une cigarette qu’il allume nerveusement.
« Ce qu’on sait ? Dix mille dollars de pertes par minute. » Vous sentez tout de suite à sa voix qu’il est sur le poing de s’énerver. « Comment vous dire que ce n’est pas demain que je vais augmenter vos salaires. » Foutaises, il avait largement l’argent pour mais son avarice était trop grande pour vos petites gueules. Il étire un rictus agacé en tirant nerveusement sur le filtre pour se calmer à nouveau. « L’attaque a eu lieu il y a trois jours, en pleine nuit exactement comme la dernière fois. Visiblement nos serveurs n’ont pas tenu le coup malgré vos opérations de la dernière fois Monsieur St-Clair. »
Il ne pouvait pas totalement lui remettre les tords de cette nouvelle attaque. Il savait que tu travaillais beaucoup Preston et que, malgré ton travail, tu n’étais pas en mesure de prévoir la seule et minime petite faille que vous aviez laissé filer.
« La prochaine fois cependant, préoccupez-vous plutôt de ChromaShop et renvoyez chier cette incapable d’Hartmann. Kennedy n’aura qu’à s’occuper d’elle. »
Il n’insiste pas à sa pique, la chassant même d’une main pour lancer une nouvelle diapositive et s’installer un peu plus confortablement dans sa chaise, les jambes croisées en tapotant sa cigarette contre le bord du cendrier pour en faire tomber la cendre.
« Vos hommes nous ont envoyé un rapport ce matin, vous avez dû le recevoir. Nous soupçonnons les deviants d’être derrière tout ça vous vous en doutez. Mais nous n’avons aucune réelle preuve de tout ça. Le seul nom qui ressort encore et encore c’est BlackMarket, est-ce que vous en avez entendu parler, en dehors du travail peut-être ? »
INFORMATIONS
- Melvin rentre dans le vif du sujet : l'argent perdu et les responsables. Pour l'instant toujours de la mise en contexte et du sel de sa part.
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Lun 2 Aoû - 13:52
There's traffic on the bridge
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Il est de ces informations dont on n’a pas forcément l’envie, ni l’intérêt, d’être tenu au courant. Preston réceptionne la pique de monsieur Curtis, contient son soupir, mais ne se retient pas de lancer un rapide coup d’oeil consterné au fameux Kennedy assis à côté de lui. Il aimerait beaucoup en savoir un peu moins sur la vie privée de cet homme, surtout si ça l’amène à se faire humilier par son patron. Devant le stagiaire, qui plus est.
”J’ai reçu ce rapport, oui. ” Il se frotte la barbe, les yeux à nouveau rivés sur sa tablette, bien qu’il ne soit pas réellement en train de lire quoi que ce soit. “J’en tire des conclusions similaires – j’aurais même tendance à écarter les Deviants, si j’étais certain que Blackmarket n’était pas qu’un écran de fumée. Le nom est de partout, sauf là où il devrait être. Je ne trouve aucune information supplémentaire sur eux sur les réseaux que je surveille, comme s’ils n’avaient qu’une façade publique, mais rien en privé. “
Il a beau être préoccupé par l’aspect financier – bien que personnellement, à la hauteur de son salaire, il se fiche de grapiller quelques centaines de dollars en plus – il doit admettre que cette affaire apporte un léger vent de fraîcheur à son travail habituellement si redondant. Cela fait longtemps qu’il n’a pas eu besoin de se renouveler. Si le plus clair de son temps au bureau est passé à consolider Chromashop et le remettre sur pied, c’est jusqu’aux heures tardives de la nuit qu’il s’adonne à ce qui l’intéresse réellement : fouiller. C’est peut-être ce qui requiert le plus de patience ; se fabriquer une nouvelle identité et de nouveaux amis n’est pas chose facile, surtout par les temps qui courent, mais c’est là qu’il peut montrer qu’il n’est pas encore totalement rouillé.
"À partir de là, deux hypothèses : soit Blackmarket est une diversion créée par les Deviants, auquel cas ils ont déployé de sacré moyens, soit Blackmarket est une entité séparée, auquel cas trouver le gros de la bête n’est qu’une question de temps. “
résumé:
• Anders et Sixtine vous prenez la tête • Oui il a lu le dossier, non il n'en sait pas plus sur Blackmarket pour l’instant, tout ce qu’il sait c’est que BM ne se trouve pas là où il aurait cherché habituellement • Il ne se prononce pas encore sur la nature de BM, qui pourrait être soit une diversion, soit un autre groupe qui se cache très bien
Si les explications ont été données, Benedict a très clairement dû les rater parce qu'il avait encore du mal à comprendre ce qu'il faisait là, quel était son rôle dans tout ça.
Il faut dire que, s'il connaissait Chromashop de nom, ce n'est pas comme s'il avait déjà pu visiter le site. Son père était très strict sur l'utilisation de l'ordinateur avec lui, uniquement pour le travail et pour ses recherches, toute autre distraction était sévèrement réprimander. Le garçon était même à peu près sûr qu'il devait y avoir un contrôle parental placé sur les ordinateurs qu'il avait le droit d'utiliser et peut être même de quoi vérifier en temps réel son écran et son historique.
Quelque chose qu'il comprenait davantage par contre ce sont les chiffres alors à la seconde où Melvin Curtis se plaignit du déficit qu'entraînait l'arrêt de son site de vente, le cerveau du garçon s'était focus sur les calculs.
10 000 dollars par minute. 600 000 par heure. 14 400 000 par jour. 43 200 000 sur les trois jours depuis l'attaque.
Autant dire que cela faisait beaucoup de zéros, mais pour Benedict, cela ne voulait pas dire grand-chose. Son salaire, s'il en avait un, il n'en voyait même pas la couleur puisque c'était son père qui là encore gérer ses comptes bancaires, utilisant l'excuse comme quoi il était son tuteur légal aux yeux de la justice. D'un autre côté, le garçon n'avait aucune notion de la valeur de l'argent.
Il ne pouvait que déduire que, si Melvin Curtis s'en plaignait, c'est que c'était grave.
Il ne comprit la graviter qu'une fois le mot "Déviant" prononcé. À cela, il se rédit même davantage sur sa chaise en se forçant à garder une respiration calme et posée. Cela serait mal vu s'il se mettait à avoir une crise de panique à leur simple évocation, surtout devant le grand patron.
Son regard divagua bien sûr Monsieur St-Clair pour l'écouter, même s'il ne comprit même pas la moitié, par manque de connaissance et d'expérience.
Une question cependant vint à son esprit. Un truc tout con que son cerveau avait du mal à comprendre. Et malgré son stress, il leva timidement la main, comme un enfant demandant l'autorisation de poser une question au puissant et effrayant professeur.
"E... Excusez-moi... Hum... BlackMarket... C'est un pseudonyme ou... Un site de vente comme Chromashop ?"
Il baissa bien rapidement la tête après, craignant d'avoir dit une bêtise ou demander quelque chose de pourtant évidant.
_______________________________
Resumé:
Benedict ne pige rien, les ordis c'est pas son domaine d'expertise. Il pose même une question sans doute très con.
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Mer 4 Aoû - 10:57
Tu retiendras cette pique, mais tu ne diras rien. Il n’y a qu’un soupir qui s’échappe d’entre tes lèvres, tu hausses les épaules, et voilà c’est déjà parti. Ou presque. Ce n’est pas de ta faute si Hartmann n’est pas capable de faire attention à ses affaires et qu’elle doive demander toute l’attention de quelqu’un au moindre ralentissement de sa machine. Il faut croire que même en 2061 il y a toujours des gens qui ne savent pas se servir d’une technologie basique.
Tu les laisse parler, tu réfléchis. Tu n’es pas le plus qualifié pour ce genre de choses, mais ça te donne quelque chose de différent à faire dans ta misérable vie. Les dollars perdus, ce n’est pas vraiment ça qui te choque. Tu n’as même pas envie de calculer le chiffre d’affaire perdu en une journée.
« C’est forcément uniquement la partie visible de l’iceberg. Encore faudrait-il qu’on arrive à plonger pour voir ce qu’il se cache là-dessous. Des piètres copieurs ? Je ne pense pas les Déviants assez intelligents pour faire quelque chose comme ça. »
Ils ont beau être dix, cent, mille, tu n’en sais rien, ça ne sert à rien de multiplier leur intelligence avec leur nombre d’adeptes, le résultat sera toujours zéro.
« Il s’est passé beaucoup de trucs la dernière fois à Chinatown, ça vient peut-être de là ? »
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Sam 14 Aoû - 0:50
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Aucune information, pas vrai ? Il tire sur sa cigarette, un rictus agacé tirant ses traits fatigués. Voilà qui n’arrangeait en rien vos plans. Ses doigts pianotent sur la table, signe d’une réflexion intense le temps d’écouter les paroles du vice-président puis celle de l’ingénieur. La question de l’enfant lui échappe un instant malgré son signe de main indiquant qu’il avait bien entendu.
« Ils sont doués. »
Peut-être était-il admiratif en fin de compte. Il n’était pas simple d’échapper à Chroma, personne jusqu’à présent avait réussi à défier leur autorité et asseoir leur dominance avec autant de facilité. C’était … déconcertant.
« Détrompez-vous Kennedy, les Deviants ont plus d’un tour dans leur sac. Ils n’ont peut-être pas le matériel pour nous affronter en face mais ils sont rusés et surtout ils sont la rage de vaincre. » Après une dernière taffe il vient écraser le mégot de sa première cigarette dans le cendrier d’un geste frustré. « C’est pourquoi nous devons les garder sous pression en permanence pour les empêcher de mettre des plans en place. »
C’est bien la première fois que Melvin osait glorifier les deviants ; Meghan aurait probablement rétorqué. Il réfléchit, soupire et change à nouveau le diaporama pour laisser flotter une vidéo dévoilant deux interrogatoires, l’un mené par la cheffe de la Brigade de Traque Maliah sur une pauvre petite hybride chauve-souris, Yukari, et celle de Yuan en compagnie de Tobias.
« Vous êtes perspicace Kennedy. Sinon pour répondre à votre question Schuyler, nous ne savons pas vraiment. Enfin nous avons eu écho d’un marché noir, BlackMarket aime bien afficher de temps en temps des sites sur le darkweb mais à peine est-il fermé qu’il est réouvert ailleurs. Ils sont à l’affût et signent leurs méfaits avec cette appellation. Quant à savoir s’il s’agit d’une seule personne, deviante ou non, ou d’un groupe, nous n’en savons rien pour l’instant. »
D’un signe de la main il chasse cette question en pointant l’écran du menton.
« Nous avons obtenu des informations des deux hybrides, tous les deux ont parlés d’une certaine Sayako, elle semble être une personnalité très importante au vu du respect qu’ils peuvent lui porter. Visiblement il s’agissait de la propriétaire du salon de thé perquisitionné après l’attaque sur Chinatown. Peut-être pourriez-vous trouver des informations en vous rendant sur les lieux ? C’est la seule piste que vous avons pour l’instant. »
INFORMATIONS
- La piste de Chinatown est avancée, peut-être un endroit à creuser davantage ?
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Mar 17 Aoû - 2:26
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Chinatown. Avec ses fixations actuelles, il en avait presque oublié que le monde extérieur continuait de tourner. Preston laisse son regard se poser sur la projection, bien qu’il ne la regarde pas vraiment. A vrai dire, il n’est qu’à demi-concentré sur ce qu’il se dit actuellement, même s’il fait en sorte d’en capter au moins les grandes lignes. Il n’aurait pas pensé être à ce point en accord avec le point de vue du directeur sur les Deviants. C’est se mettre le doigt dans l’oeil que de les penser incompétents, et quand bien même Blackmarket n’était pas de leur initiative, il est toujours dangereux de se reposer sur ses lauriers. Les Deviants se défendent, et ils ont parfois donné à Preston du fil à retordre par le passé. Tout cela est bien intéressant, mais quelque chose le chagrine.
Lui-même n’est pas un homme de terrain – du moins, pas lorsque ça concerne la réalité physique. Bien qu’il se doute qu’il soit doué dans son domaine, il a du mal à voir en Kennedy autre chose qu’une simple gueule d’ange, sans même faire mention du gamin, qui manifestement, est encore moins renseigné.
”J’imagine qu’il y a une raison bien précise pour que vous nous ayez convoqués tous les trois spécifiquement. Quelles sont vos attentes ?”
Benedict resta silencieux, écoutant aussi attentivement qu'il le pouvant tout en se concentrant sur sa propre respiration. Ce serait une bonne idée de ne pas se mettre à paniquer devant le grand patron, surtout quand l'origine de la panique était juste la répétition du mot "déviant".
Pour que leur simple notion le rendait particulièrement mal à l'aise, et avec le stress d'être en présence d'inconnu, et en plus devant la personne la plus importante de Chroma, tout cela c'était sans doute un peu trop pour son anxiété.
Son regard se posa sur l'écran, essayant de distraire son cerveau. Il plissa un instant les yeux l'air confus en voyant deux hybrides se faire interroger mais il ne s'en préoccupa pas d'avantage. Il avait compris qu'ils avaient un lien avec quelque chose, une action à Chinatown à ce qui semblait. Il n'avait aucune idée de ce qu'il s'était passé mais il était évidant que les autres eux en savait d'avantage. Et le timide Benedict n'osa pas demander, se contentant d'écouter et essayer de comprendre.
Pourtant son expression confus sembla s'amplifier quand Melvin insinua qu'il allait devoir aller à Chinatown. Le garçon n'était clairement pas homme de terrain. C'est à peine s'il sortait de l'appartement de son père et ses sorties se résumaient souvent au trajet entre son chez lui et son lieu de travail. Autant dire que Chinatown, il n'y avait jamais mis les pieds.
Alors quand monsieur St. Clair demanda au patron pourquoi eux en particulier, le garçon écouta plus attentivement encore parce que, dans sa tête, il n'avait toujours fichtre aucune idée de son utilité dans toute cette histoire.
Si on lui disait qu'il devait s'y rendre pour telle ou telle raison, il le ferait, mais est ce qu'une fois sur place il saura faire quoi que se soit d'autre que céder à la panique, ça c'était une autre histoire.
______________________________
Résumé:
Benedict fait rien d'utile/essai juste de comprendre se qu'on attend de lui.
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Sam 21 Aoû - 15:45
Tu ne le caches pas, tu ne crois pas un seul instant à la potentielle intelligence dont ils peuvent faire preuve pour pouvoir perturber tout le site de Chromashop pendant autant de temps. Tu croises les bras, la tête haute, tu laisses la conversation couler. Tu restes attentif, mais aussi impatient du dénouement ; plus vite vous trouvez la source de tous les maux de Chroma, plus vite tu pourras retourner vaquer à tes occupations.
Et puis un nom sort, Sayako. C’est qui, ça ? Étrangement, ça a l’air de t’intéresser. Mais d’un côté, ça fait des années que tu n’es pas allé sur le terrain (ou que tu as fait quoi que ce soit de bien musclé). La dernière fois, ça remonte à tes études. Voilà. Ou alors tu as oublié ce que tu as vécu entre temps. Mais entre un type qui traîne dans des affaires louches depuis un moment et qui est paré à se défendre et toi, un simple ingénieur, il y a tout un monde.
Et le gagnant, ce n’est clairement pas toi.
Tu soupires, tu regardes les deux autres. C’est… C’est vraiment pas gagné. Monsieur St. Clair pourrait peut-être rivaliser avec quelqu’un, mais le gamin, il a l’air si chétif que ça te ferait presque te donner envie d’être protecteur et d’aller lui demander de laisser les grands faire.
« J’espère qu’on aura des armes. On ne peut pas demander à nos copains de la brigade de s’en occuper ou de nous aider ? »
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Ven 27 Aoû - 12:22
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« Vous êtes des personnes, que je pense, de confiance, à l’heure où je vous parle Mademoiselle Rutherford a été appelé sur une mission importante et la générale Harriett est avec notre cher Monsieur le Président. Je n’ai pas envie de laisser des membres de la Brigade toucher à des preuves essentielles pour retrouver nos fauteurs de trouble. »
Curtis prenait cette situation au sérieux, bien plus que n’importe quelle autre et il était hors de question que des agents extérieurs à Chroma ne soient envoyés sur cette enquête. Envoyer Schuyler avec eux n’était peut-être pas la plus brillante idée qu’il avait eu mais il voulait de toute évidence tester vos capacités à tous les trois.
« J’ai malgré tout demander à des agents de la BTD de vous accompagner au cas où les choses déraperaient mais vous aurez simplement besoin de trouver des informations sur place. Ils ont forcément laissé des choses dans leur fuite et personne n’a eu le temps de rouvrir le salon pour vérifier les potentielles preuves depuis le temps. Des ordinateurs, des papiers, des conversations, n’importe quoi pourrait nous permettre de mettre la main sur des données intéressantes et remonter jusqu’à eux. »
Se levant en terminant verre et cigarette il soupire, éteignant même l’écran projetant le fichier ouvert sur l’ordinateur en vous invitant à le suivre.
« Si vous avez peur d’y laisser des plumes je pourrais le comprendre, cependant comprenez bien que nous avons besoin de ces informations pour avancer et donc que votre coopération est primordiale. Si vous le voulez bien je peux vous mener là où vous pourrez récupérer des armes et rejoindre vos collègues. »
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- Melvin souhaite vous envoyer à Chinatown à la recherche d'informations qu'il pense primordiales pour la suite des évènements : à vous de choisir si vous acceptez son offre ou non.
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Mar 31 Aoû - 0:55
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But the skyline shines with a certain light,
And I know you're sick of it.
Le directeur fait plus confiance au gamin qu’à des agents de terrain. Preston espère que le raisonnement de monsieur Curtis est sans faille, parce que l’idée de perdre du temps et voir s’évaporer des pistes parfaitement viables ne l’enchante pas vraiment. Dans tous les cas, Curtis veut des informations. Preston ne sait pas exactement comment les choses se présenteront, mais visiblement, le simple fait de débarquer et embarquer du matériel semble tout à fait envisageable. Bien que ce soit le plus pratique et le plus rapide, dans l’ordre des choses, ça n’a pas l’air d’être le plan d’action le plus sécurisé ; il s’agirait d’une attaque directe, qui pourrait inviter une riposte de la part des Deviants s’ils ne sont pas prudents. Peut-être que le directeur a déjà anticipé ce cas de figure sur le moyen terme, mais Preston aura du mal à s’empêcher de réfléchir à une autre façon de procéder afin de couvrir au mieux leurs arrières. Après tout, peu importe si Blackmarket appartient aux Deviants ou non, il ne sait pas si Chroma pourrait se permettre d’encaisser un autre coup à l’heure actuelle.
Ceci dit, s’il comprend bien, ils partent sur le champ. Cela réduit un peu la fenêtre de réflexion.
”Pas d’opposition de ma part. “
De toute façon, comme monsieur Curtis l’a évoqué plus tôt, ils sont dans une impasse. Il s’occupera d’envoyer quelques messages à son équipe concernant l’ordre du jour pendant son absence lorsqu’ils seront en chemin.
Si l’affaire peut se régler sans effusion de sang ça doit arranger tout le monde. Mais tu es persuadé que vous allez vous trouver dans un endroit hostile pour des gens comme vous. Tu restes droit et fier, les mains dans le dos. Et tu as encore du mal à réaliser la raison de pourquoi il vous a rassemblé tous les trois et pas d’autres gens plus compétents. Mais ça va finir par partir, tu ne vas pas te défiler maintenant. Tu veux faire bonne impression. Tu dois le faire.
« Je pense qu’on peut y aller, oui. »
S’il n’y a personne à part vous dans ce salon, ça sera plus facile que s’il était encore plein d’activité. Ce ne serait pas étonnant qu’ils aient tout plaqué pour aller se cacher ailleurs. En tout cas, tu as un peu hâte d’arriver sur le terrain, même si la petite boule dans ta gorge vient la serrer. C’est une sensation très étrange, mais excitante.
« J’espère que vous avez vu plein de films d’enquêtes, si ça se trouve, il y aura plein de mécanismes cachés. »
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