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FORUM RPG MAÎTRE - HYBRIDE BASÉ SUR UN CONTEXTE DE REVOLUTION
2063. Il y a maintenant un petit peu plus de quarante ans que l’Homme a délaissé son humanité au profit d’une science infâme devenue banalité. New York est la ville la plus puissante du monde grâce aux expériences menées par la firme Chroma qui reste encore à ce jour le seul laboratoire apte à créer ce que l’humanité a décidé de nommer hybrides. Êtres mi-humains mi-animaux ils sont le fruit d’une avarice gouvernemental face au déclin de l’humanité ; cependant l’Humain n’a pu s’arrêter en si bon chemin et toujours plus cupides de cette science divine ils ont réduit ceux qui étaient avant leurs égaux en esclavage dans le seul but d’assouvir cette volonté de dominance.
SIXTINE
FONDATRICE
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CASSIEL
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+ Hunter et Saint
ZELDA
FONDATRICE
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XXX
XXX
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new york times
18 mars 2024


Lancement de l'Intrigue 3 et Automne.
01 décembre 2023


Ajout d'un journal et légère refonte des textes du guidebook.
01 juillet 2023


Raid entre Humanis et Deviant.
01 juillet 2023


Déblocage timeline : Arrivée de l'été.
30 juin 2023


Ajouts de scénarios.
22 février 2023


Rangement et ménage de Printemps.
updates des annexes
30 novembre 2022


Le guide du joueur a été mis à jour. Ajouts d'organigrammes et des dernières informations contextuelles.
04 novembre 2022


La Foire Aux Questions a été mise à jour. Ajouts de questions générales et contexuelles.
NOS MEMBRES RECHERCHENT
Octavia recherche son grand frère.
Hedda Osmund recherche des bénévoles et salariés pour son refuge.
Sun-Hi Moon Pak recherche des membres de My Hybrid Legend.
Norman Withers recherche sa fille.
Noah recherche le responsable de la mort d'Elian.
Mariah Soledad recherche sa famille.
Hope Nightingal recherche son patron.
Zelda Wick recherche un collègue de travail.
Svana Vigdisdottir recherche son ancien amant.
NOS SCENARIOS DISPONIBLES :
L’ERREUR PROFESSIONNELLE ★★★
CHASSEUR.EUSE DE PRIME ★★

LOGISTICIEN.NE ★★★★
MENEUR ESPION ★★★★★

INGENIEUR.E ★★★★
PORTE-VOIX ★★★★
LE MAL QUI VOUS RONGE ★★★

ROBIN DES BOIS ★★★★
SCIENTIFIQUE FOU ★★
DOUBLE JEU ★★★

CHEF.FE OP. À RISQUE ★★★★

CHIEN DE CHASSE ★★★

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Nam et ipsa scientia potestas est.
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Anonymous
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Dim 25 Juil - 18:43
Evan Grey
42
Juge fédéral
Masculin
Manhattan
Pansexuelle
Iowa
Sain
AVIS SUR NEW YORK
Il guette son reflet, sa Némésis, ses pupilles épousent chaque pan de cet être détruit. Il est nu, mais sa rhétorique acerbe recouvre chaque parcelle de sa peau sans défense. Il se redresse, la main sur le cœur – comme les orateurs romains lui ont appris.
« Hybrides, chers hybrides. Vous êtes un peuple d’opprimés et je vous apprécie asservis, je vous apprécie à mes pieds, je vous apprécie dans la servitude qui vous est propre. Vous gâtez mon égo, quand le front sanglant, vous suppliez ma clémence en épousant mon parquet lustré.  Je ris, cette esquisse hautaine éclairant mon visage dément, quand je caresse votre corps fébrile sous mes inquisitions. En étant honnête… Je ne puis éprouver d’avis neutre quant à vous : certes, vous me servez, certes, votre docilité enorgueillit mon désir de pouvoir, elle la nourrit jusqu’à ce monstre me dévore, vous dévore, trop avide. Et je vous hais, en cet instant, de ne pas disposer de ce libre-arbitre, celui même qui m’a fait grandir et dominer ceux qui s’opposaient à moi. Vous êtes mes pantins, mes marionnettes, ceux dont j’use et abuse sans guère de conscience morale. De la même manière que l’onanisme, je vous aime, mais je m’en dégoûte. Je suis dégoûté par votre servilité, vos esprits brisés. La seule exception, c’est toi Lumine. Ta docilité dépasse l’entendement, franchit les frontières propres à la religion, nous sommes propres à tes Dieux et tu pourrais te sacrifier pour nous, nous sommes ta religion et je respecte tes croyances. Je respecte le courage qui t’anime quand tu t’élèves pour nous défendre, quitte à prendre les coups à notre place… Ces hybrides, là, je les respecte car ils s’évertuent à se battre pour leurs idéaux. »
Il recule de quelques pas et le sourire se mue en une esquisse dévorante qui occupe ses joues, forçant les rides prématurées qui souillent son visage.
« Déviants, chers Déviants. Vous êtes un peuple de rebelles, de séditieux dont les idées de me séduisent, mais que je ne peux rejoindre, au risque de perdre mon précieux pouvoir. Alors je vous affronte, je vous séduis, je vous soudoie, parfois. Je suis vos actes publics comme s’ils s’agissaient des miens. J’avale toutes sources d’informations à votre sujet. Je vous respecte. Vous êtes cette race, naturellement soumise, mais qui se bat tant que votre cœur bat, contre l’oppression humaine.  À votre place, je n’aurai pu faire que de même. Je me serais levé, j’aurai brandi le drapeau de la haine, j’aurai tué, à millions, sans état d’âme, comme vous. Nous sommes, tous, des monstres et malgré que nous nous affrontions… je ne puis qu’avoir un respect immense pour vous. Chers frères. Comptez sur mon aide discrète, encore invisible. »
Un rire frénétique lui échappe, incontrôlable. Il s’appuie, finalement, sur le rebord du lavabo d’une main quand l’autre masse son crâne. Ses deux pouces dessinent des cercles sur son front.
« Humains, chers humains vous êtes… Des êtres lambdas ? Qu’ai-je à dire sur vous ? Hein ? Rien. Vous n’êtes que des mânes arpentant cette terre, terrorisés par l’idée de souffrir, de crever dans une ruelle sombre, dans un attentat, sans même avoir pris part à cette bataille. Vous êtes des êtres neutres, inutiles, qui n’ont même pas le loisir de me servir… Oh je vous hais. J’hais votre apathie et l’adiaphorisme qui vous entraîne. Qu’êtes-vous si ce n’est des êtres passifs préoccupés par votre propre existence ? Rien. Vous n’êtes rien. Et je hais, plus que nécessaire, chaque figure, faible, fragile, factice, qui sont les vôtres. »
Il éructe quelques insultes. La maison est vide. Ce jour-là, il voulait être seule. Sa femme avait docilement obéi. Quant à Lumine, il était peut-être dans les parages, mais lui, qu’importe. Il lui obéirait, il lui obéissait et c’est ce qu’il aimait.
« Humanis, chers Humanis. Vous êtes le mal incarné. Je vous appartiens. Je ne suis qu’un démon qui erre sur la terre pour propager votre bonne parole, à la manière d’un prête, sauf que vous êtes le Malin et que je suis votre Incube. Je repends dans cet état votre bonne parole avec ma rhétorique pieuse. Votre bonne parole. Je la répète incessamment, peut-être pour me prouver qu’il s’agit de vers pieux, d’un vœu pieu. Seulement, je n’agis que par intérêt envers vous. Je vous comprends, j’entends chacun de vos versets, mais je ne peux m’y attacher. Vous avez le pouvoir. Vous l’avez, naturellement, gagné. Ou peut-être l’avez-vous gagné à la sueur de votre front, comme moi ? En ce cas, vous aurez mon respect. Sinon, que dire ? Vous êtres à la recherche de pouvoir, vous me partagez ce pouvoir, je vous accepte donc. Nonobstant cela, le jour où votre pouvoir glissera aux pattes des Déviants, je vous abandonnerai. Je ne vis que pour l’intérêt. Vos idéaux ne rejoignent pas les miens, car mon seul idéal est la domination. Elle me guide. Elle. Elle dicte chacun de mes pas, de mes crocs, chacune de mes paluches qui s’embrasent pour des corps innocents. »
Il se tait quand il se jauge. Finalement, il attrape le jean et la chemise, pendus à la chaise de son bureau. Il en revêt, boutonne les pans de tissu qui embusque son torse couvert de cicatrices. Il ne tiendra jamais ce discours, lui, l’orateur, le maître des mots. Il ne tiendra jamais ce discours car il brûlerait sa couverture.
SIGNES DISTINCTIFS
1m80 – Yeux azur – Cheveux ébènes – Silhouette épaisse & musclée

Il guette son reflet, sa Némésis, ses pupilles épousent chaque pan de cet être détruit. Une chevelure noire s’échoue sur un visage ovale aux joues creusées par les vestiges d’un passé de dévotion aux drogues chimiques. Quant aux prunelles qui dictent ce cheminement, elles sont de l’azur des cieux, contrastant avec l’obscurité qui animent son âme et colore ses cheveux ébènes. Des joyaux saphiriques enfoncés dans leurs orbites par la fatigue et l’anxiété qui dominent sa vie, malgré que Lumine charge d’en porter une part sur son dos. Des cernes creusent le bas de ses yeux et des poches en dessinent des protubérances qui les exorent. Ses iris s’ouvrent, à nouveau, et ils dessinent de ceux-ci ses joues évidées sur lesquelles sa barbe se développe, avalant chaque parcelle de peau avec ambition. Du reste, les saphirs agités guette le nez fort et droit, les lèvres épaisses avant de terminer leur périple sur la mâchoire carrée qui surplombe un cou épais…
Un cou dont les tendons saillent à chaque colère, mais il l’oblitère, se promettant vainement, une énième fois, que cette animosité est inexistante. Elle n’est qu’un fantôme. Pourtant, ses tendons se dresseront, encore, pulsant au rythme de ses nerfs agacés. Ses doigts larges à la peau cailleuse dessinent le creux de ses épaules généreuses et carrées avant de redescendre dans la concave marquée par la musculature particulièrement prononcée de son dos. L’ample paluche glisse sur les pectoraux bombés pour atteindre l’endroit où se situe l’aorte, ce torse couvert d’une légère pellicule de poils qu’il s’acharne à éradiquer chaque semaine. Sa mâchoire anguleuse s’agite et libèrent ce discours cathartique, ambitieuse et monstrueuse tant elle est importante, dévoilant des dents blanches impeccables malgré les défonces, ivresses, les plaisirs cancéreux – la science et ses avancées. Une esquisse illumine son visage et ses pupilles s’écarquillent, lui donnant cette allure démoniaque qui s’affiche quand il est épris de ce grain de folie. Les rides se dressent alors, des vallons qui souillent le coin de ses yeux, qui allument les fossettes au coin de ses joues et, parfois, strient son front. Il déteste ces dernières, mais que faire ? La vieillesse l’éprend.
Ses palabres résonnent toujours dans la pièce, de sa voix rauque et éraillée par les dépôts tabagiques sur ses cordes vocales. La nudité ne l’incombe pas quand il croise, dans le miroir, ce Dieu Grec appréciant la compagnie de son éphèbe félin. Il rit, frénétiquement. Malgré les nombreuses heures dépensées dans l’octogone et sous les barres olympiques, ses abdominaux ne sont plus que vaguement ébauchés sur une toile arrondie par l’âge et le métabolisme masculin. Un lacis de poils lie son nombril à son pubis, ébène comme ses cheveux. Les mots disparaissent. Il se tait. Il se jauge, se juge et attrape son caleçon. Le tissu vient emprisonner un appareil génital lambda, parcourant des cuisses finement dessinées. Il grommelle : une légère repousse entache ses belles cuisses aux genoux creusés. Nonobstant cette futilité capillaire, il éprouve une allégresse certaine à porter ce jean déchiré, délavé, souillé de cambouis et ce t-shirt sombre quelconque : il est rare pour le juge de pouvoir se vêtir avec tant de détachement. Quand la toge du barreau n’embusque pas sa silhouette épaisse, il se doit pourtant de toujours porter des costumes soignés, repassés, des chemises cintrées dont seuls quelques boutons ouverts dévoilent l’éclat de sa chair pour séduire ces demoiselles ou damoiseaux. Il est particulièrement rare qu’Evan dispose de liberté vestimentaire.

CARACTERE
Engoncé dans son fauteuil, il toise l’hybride dévoué évoluant dans le salon avec la grâce d’un danseur dans son ballet. Nerveusement, il plante son incisive dans sa lippe quand le désir grandit mêler à la crainte : Evan est jaloux, maladivement jaloux. Lumine est sa possession, son objet et quand ses élucubrations intimes le dessinent dans les bras d’un autre, la colère l’éprend violemment. Ses doigts tapotent sur l’accoudoir alors qu’il essaie d’apaiser sa respiration saccadée, de taire l’agressivité qui le dévore car il est colérique, passablement violent quand il exerce son courroux. Nonobstant cette toxicité passionnelle, ces sentiments-là s’amoindrissent quand cela concerne sa propre femme. Effectivement, l’homme est mégalomane, constamment à la recherche de pouvoir, de puissance, sociale, sexuelle, physique, de plus de richesses, de sécurité dans sa vie, et son éphèbe reflète ce pan de sa personnalité, à la différence de cette femme qu’il ne peut pleinement asservir. Son égo envahissant est un parasite dont les tentacules ont enserré son aorte à son plus jeune âge, construisant cet homme dominateur, tenace et perfectionniste. L’échec est une faiblesse bien qu’il ait pavé la route qui l’a mené jusqu’à sa place actuelle.

Son fils franchit le seuil du salon, les mains enfoncées dans ces poches et une moue agacée plaquée au visage. Le juge n’y prête aucune attention ; l’homme est froid, taciturne, difficilement capable de montrer son affection ; pourtant, il tuerait avec sang-froid celui qui oserait toucher un cheveu de ce petit bonhomme, de cette belle femme, de cette famille nucléaire à la façade parfaite. Sa vie n’est qu’une façade, un jeu dont il dicte les règles aux côtés d’Humanis. De nature manipulatrice, il sait parfaitement jouer la comédie en public, face aux caméras, aux devants d’un cour, dans les draps féminins. Bien qu’agacé par ces jeux de pouvoirs omniprésents qu’il aime autant qu’il déteste – car ils sont une source d’anxiété chronique, mais des distractions des plus réjouissantes – il est incapable de jouer le rôle du petit patriarche parfait dans la maisonnée. Ainsi, il est généralement anxieux, ses ongles courts témoignant de coup de dents compulsifs. Son existence l’a mené à bien des péchés, car ses valeurs morales sont inexistantes : seule la loi du plus fort prime et il est celui-ci. Evan est un homme intelligent, mais joueur et impulsif quand son égo est sur la table de jeu, le rendant parfois dangereux pour lui-même et l’organisation.

Docilement, son esclave lui apporte L’Art de la guerre, un des milliers d’ouvrages encombrant sa bibliothèque. Dans le passé, il puise ses connaissances, assouvit sa curiosité infinie. Il aime les propos de Sun Tzu pour qui il éprouve un immense respect : le pouvoir, la richesse, ne sont sources de respect, mais pour Evan, seule la détermination d’un être vivant en fait un individu digne de respect, qu’il soit un hybride, un humain ou même un animal. Il est très respectueux des êtres déterminés, mais voue une haine insondable aux faibles. Le combat des arbres pour l’énergie lumineuse, les pugilats qui se jouent sous terre où leurs racines s’affrontent pour un pan de terre offert aux raies de l’astre solaire, le conduit à avoir une fascination pour ces végétaux.

La sonnerie de son téléphone l’arracher à sa lecture. Il décroche. Humanis, encore et toujours. Face à eux, il se mue en une créature docile et obéissante car il leur doit cette façade parfaite, il leur doit ce penthouse au sol marbré, aux ornements dorés, cette richesse, ce pouvoir. Evan est un pion vaillant sur l’échiquier qu’est New York, seulement, il est dévoué qu’à ceux qui tiennent le pouvoir et n’hésiterait pas à les trahir à ses fins mégalomaniaques. Sa docilité ne s’arrête guère aux frontières de la bienséance, de la morale, mais simplement à celles de la puissance, et peut-être des sentiments. Certes, il ne les exprime pas, mais quand il raccroche, son regard balayant la pièce, il murmure : « Je serai toujours là pour chacun d’entre vous. » Le juge paradoxal, le juge sans morale, se lève et quitte la pièce, une esquisse placide fixé sur cette face ridée.
HISTOIRE
2029, Iowa.

« Ta mère est tellement grosse que quand elle met des talons aiguilles, elle trouve du pétrole. » Les rires fusèrent dans la salle de classe, tambourinant sur le crâne du petit brun dont les phalanges étaient blanches tant il serrait les poings. La voix perçante du bourreau aux cheveux d’or abattit le dernier rempart qui le protégeait de sa victime. Johanna Hatkins fut soulevée par le col de son chemisier à fleurs, plaquée contre le mur par Evan qui la dominait de sa hauteur et de son regard dans lequel les lueurs de la haine flamboyaient. Un filet de sang perla le long de sa joue pour se mourir au sol, quittant le menton anguleux. Un cri, strident, sonna le jeune homme qui tituba en reculant, relâchant son bourreau. « Merde. » Un clou rouillé émergeait du mur, teinté d’une nuance andrinople, celle du sang de Johanna dont la joue avait été déchirée. « Je n’ai pas vu le clou. Je le jure. » Une foule d’enfants les encerclaient, toisant les deux protagonistes dont les rôles s’étaient subtilement inversés : il était devenu le bourreau. L’enseignante pénétra dans la classe et leurs pupilles se croisèrent, furtivement, avant qu’Evan détale, laissant dans son sillage la petite fille dont les larmes nettoyaient le visage. Il joua des coudes et des mains, s’échappa de la salle sans que l’enseignante ne puisse le rattraper. Ses pas avides avalèrent la cour de récréation, puis le portail, qu’il n’eut aucun mal à franchir.
Les volets étaient fermés, comme d’habitude, l’appartement plongé dans les ténèbres qui enveloppait une silhouette morbidement massive, échouée sur le canapé. « Je me suis battu, tu vas être convoquée à l’école m’man. » Aucune réponse, seul un léger ronflement s’échappait de l’ombre monstrueuse enivrée, du moins, le supposait-il en jaugeant la bouteille de whisky vide à ses côtés. Un lourd soupir s’éluda de ses lèvres : Evan aimait sa mère, profondément, mais parfois, il était difficile de ne pas avouer que les rumeurs la concernant n’étaient qu’une vérité monstrueuse, à l’image de celle-ci. Chômeuse, alcoolique, son apathie faisait fuir les hommes et le père du jeune homme s’était échappé de l’antre de la bête avant même la naissance de son enfant. Les larmes se pressèrent derrière ses paupières, mais ne cédèrent pas aux barricades. Il prit place devant la télévision, guère agacé d’avoir secoué Johanna, mais ennuyé d’avoir oublié son cartable à l’école et avec lui, ses livres. À défaut d’avoir des amis de chairs et de sang, il en découvrait fait de chimères ou de poussières, selon les sources de sa lecture : romans d’aventure, essais, livres traitant de périodes historiques lointaines. Parfois, la télévision avait son lot d’intérêt et ce jour-là, ses pupilles s’écarquillèrent lorsqu’il écouta des scientifiques débattre du caractère éthique de l’hybridation, ce phénomène nouveau par lequel on mêlait des gênes animales à des êtres humains. Encore trop jeune pour réellement comprendre, il s’imaginait disposer d’une poche de venin, comme la salamandre noire, dont il cracherait le liquide sur ses camarades de classe ou d’une queue de scorpion qu’il planterait dans ses enseignants. Il eut un rire discret. « Ce n’est pas bien. »
Caché sous la couette, il n’était pas décidé à s’en extirper, malgré les gémissements du réveil. Le téléphone, lui aussi, avait hurlé durant la majeure partie de la soirée. L’idée de retourner à l’école l’effrayait, d’affronter les regards, les jugements, la punition. Malheureusement, ce fut à la porte de se plaindre, quelqu’un la frappant vivement. La pantomime dura près d’une dizaine de minutes avant qu’il ne daigne s’extirper de son lit, les sourcils froncés, inquiet que sa mère n’y réponde pas. Il ignora la voix grave qui gueulait, avant de la rejoindre, d’un hurlement enfantin, cri de désespoir qui vrilla les oreilles du policier dehors. Le ronflement du monstre s’était éteint, sa peau ayant redoublé de pâleur alors que sa masse semblait rigide. Evan en avait ouvert la gueule, passant une main fébrile devant, à la recherche du moindre souffle. Le monstre était mort. Sa seule famille, son seul être cher, venait de crever d’un coma éthylique.

2033, État de New York.

« J’vais à la boxe. Tu veux un truc oncle Ron ? » Les choses n’avaient réellement changé ou évolué. L’appartement était toujours insalubre, étriqué, dégageant des effluves d’alcool et de renfermé. Il portait toujours des fringues déchirés, délavés, accompagnant un autre monstre cette fois-ci. Il n’avait rien de l’ogre qui git dans son antre, mais plutôt des allures de wendigo : rachitique, une silhouette élancée aux joues creusées, il était affalé sur le canapé, la tête basculée en arrière quand trônait sur la table-basse de l’aluminium et une pipe. Il ronflait, fortement. Quand il se réveillerait, il serait violent, hargneux, consumé par cette colère spirituelle qu’était le manque. Une malédiction hantait les membres de cette famille : quand est-ce que ce sera mon tour ? s’interrogeait Evan, persuadé que la génétique le frapperait à son heure, jusqu’à qu’il devienne un déchet de l’humanité. Le déterminisme génétique, il en avait déjà vaguement quelques notions grapillées dans des livres, mais s’il se documentait, s’était pour l’affronter à armes égales.
La salle de sport était son territoire, le premier domaine où il était apprécié, reconnu, où il se forgeait des compagnons d’armes dans la sueur et le sang. Il était en short et débardeur, les bras couverts d’ecchymoses, tachetés de myriades de nuances de bleu et l’œil droit boursouflé. Dans l’octogone, ses mouvements étaient précis, calculés, chaque pas, chaque garde, chaque coup dans lequel il insufflait toute sa rage. Il sonna son adversaire d’un uppercut. « Bravo ! Evan, c’est ça ? » Un homme à la peau mate s’approchait, des tresses nouées en chignon surplombait son crâne et un sourire joviale éclairait son visage : Trevis, un personnage notoire dans le microcosme sportif. L’adolescent cracha son protège-dent dans ses gants avant de relever la tête. « – Oui M’sieur.
– Tu te débrouilles bien, mais toutes ses marques, sur ton corps… Elle vienne toute de la boxe ? Je sais que tu es le fils adoptif de Ron et je sais aussi que parfois, quand il consomme, il est… tu sais un peu…
Il fronça les sourcils, surpris que son interlocuteur d’une trentaine d’années ait connaissance de son oncle.
– C’est le frère de ma mère, qui est décédée, donc c’est lui qui m’a récupéré. C’est mon oncle. Et oui… Il est parfois violent, mais il ne m’a jamais touché. Il préfère se battre avec ses potes quand ils jouent aux cartes. Ces marques, c’est juste la boxe M’sieur.
– Je vois. Tant mieux pour toi, ma foi ! Dis-moi, tu n’as pas froid aux yeux ? Tu aimes le danger, non ?
La discussion prenait des allures étranges, mais il se contenta d’hocher la tête, docilement.
– Passe me voir dans mon bureau, quand tu auras terminé de t’entraîner. J’ai une proposition à te faire. »
Le vrombissement de la motocyclette résonnait dans les rues du quartier, heurtant chaque mur pour se développer dans l’air jusqu’à dominer chaque maisonnée. Il s’amusait à tirer sur l’accélérateur à chaque feu tricolore, à l’arrêt, il s’amusait à faire gronder son monstre mécanique dans chaque rue dans lesquelles il s’engageait : une manière d’annoncer sa présence. Il descendit de sa mobylette, retirant son casque délaissé sur le guidon, alors qu’il s’approchait d’une énième villa épaisse, puissante, dressée sur des piliers d’un marbre immaculé. Cette fois-ci, ce fut une femme d’une quarantaine d’année qui ouvrit la porte. Son sac-à-dos bascula sur son torse alors qu’il en extirpait vingt grammes de cocaïne pure. « Voici pour vous, M’dam. Avec les remerciements du patron ! » Quelques échanges futiles, des banalités de drogués, des sourires factices, mais des remerciements sincères, car sans lui, ils ramperaient sur leurs sols de marbres, tous, ces addictes de merde. Il enjamba la mobylette, fixa son casque puis le monstre rugit, avant d’avaler encore plus de route. Evan était devenu un revendeur, parmi d’autres, une âme dont les pugilats contre la pauvreté le poussait aux mesures les plus extrêmes : acheminer différents types de drogues à différents endroits de la ville. Une liasse de billets en poche, plusieurs centaines en guise de pourboire, il ne servait que la bourgeoisie, la haute société de l’État Newyorkais et chaque nom s’imprimait dans son crâne au fer rouge. Pour vaincre le prolétariat, lui-même, il lui fallut assaillir chaque pan de sa propre Némésis.

2046, New York.

« L’homme est un loup pour l’homme, Hobbes, voici la théorie en laquelle je crois, profondément. Cependant, notez qu’Aristote expliquait que l’homme est une créature sociale, un animal social, précisément. La suite est logique… S’il sait dévorer son homologue pour survivre, mais qu’il est incapable d’agir seul, de vivre seul, alors notre rôle se dessine. Celui d’être juge, avocat, d’être l’être qui parviendra à défendre le faible au profit de la justice ! D’être celui qui permet à la société de fonctionner ! Que dis-je, du bien, si vos croyances dépassent l’entendement humain pour être religieuse, mais qu’importe. Vous êtes ici, je suis ici, pour défendre les individus privés de droit, de logique purement sémantique, afin de défendre le faible et l’opprimé. Vos croyances sont médiévales ? Le chevalier Perceforest emplit-il votre cœur ? Craignez-vous que Silence ne parvienne à défaire la reine Euphème ? Soit. Vous êtes-là avec moi, vous êtes mes élèves, et mon seul dessein est de vous apprendre à devenir de bon avocat pour suivre vos propres… La pause fut longue, particulièrement marquée, comme si le discours parfaitement calculé du professeur de faculté connaissait certaines faiblesses en cet instant… espoirs. Cette société se redressera sous le sceau de la justice ! Sceau que nous écraserons, nous-même, sur les enveloppes citoyennes, que j’ose espérer vous inculquer. » L’audience était muette. Les étudiants aux regards hagards fixaient ce professeur aux allures nobles : une chemise impeccable dévorée par un jean moulant et dont les premiers boutons dévoilaient l’éclat d’un torse imposant. Les étudiantes, particulièrement, se confondaient d’admiration pour lui quand, chez les étudiants, l’appréciation était plus discrète. Quant au fond de l’amphithéâtre, dans l’embrasure de la porte, était appuyé un homme dont la face était animée d’un rictus espiègle.  
Quelques estudiantines se pressèrent à l’estrade, charmées par ce visage de jeunot, par cette verve qui abattait chaque rempart de l’esprit humain. Les questions fusèrent, source d’échanges pendant de nombreuses minutes, mais il invita ces jeunes demoiselles en pamoison à nourrir leurs connaissances dans les livres plutôt que dans ses palabres. Bien qu’il appréciât les regards avides et soumis de ces pupilles, il préférait imaginer un de ces hybrides, à genoux, face à lui, totalement offert et docile. Libéré des futilités professionnelles, il rejoignit la sortie avec les mains enfoncées dans les poches et la mine satisfaite. L’homme, celui-là même qui avait suivi ces grands discours avec attention, celui-là même qui guettait ce jeune homme ambitieux, apparut à l’intersection de deux couloirs, posant une paluche ferme sur l’épaule d’Evan. Le mouvement de recul fut immédiat, envoyant valser cette main inquisitrice qui perturba son espace privé. « Evan Grey… Du calme… J’appartiens au Sénat… Tu me connais, tu m’as déjà fourni en C plusieurs fois, en herbe pour mes filles, tu te souviens ? »
Les lèvres scellées, il guetta cette silhouette usée par l’addiction : les joues creusées, l’allure rachitique du wendigo, il lui rappelait étrangement Ron. Il haussa les épaules, faignant de ne pas le reconnaître, de nier ce passé à vendre de la drogue pour gagner l’argent qui lui avait permis de payer ses études, sa vie, son succès. « – Je ne veux pas t’enfoncer, mon grand. J’ai juste appris que mon petit dealer était parti en étude de droit, puis avait, étrangement, réussi. Que veux-tu, il est rare de voir des revendeurs qui ne se laissent séduire par l’argent facile jusqu’à se brûler les ailes comme Icare. Naturellement, ils continuèrent à marcher côte à côte dans les dédales de la faculté. Je fais parti du mouvement Humanis, tu en as, peut-être, entendu parler ? Nous défendons l’utilisation d’hybrides en guide d’esclave ?
– Oui, j’avoue que vos idées me plaisent et me dégoûtent en même temps. Je ne sais trop quoi en penser. Que me voulez-vous ?
Un rire discret s’éluda des lèvres émincées du politicien.
– Et bien, vois-tu, nous recherchons un juge fédéral en faveur de nos idées, qui pourrait nous accompagner dans notre lutte pour l’hybridation, qui pourrait défendre Humanis, Chroma, face à l’état et ces citoyens. Puis, quand j’ai appris qu’un jeune dealer ayant fourni de nombreux collègues… était parvenu à l’âge de, seulement, 25 ans, à être titulaire d’un doctorat en Droit se basant sur les droits de la nature humaine en partant du postulat que l’homme est un loup pour l’homme… Que dire… Tu as semblé être la figure parfaite pour ce poste. D’autant plus que tu as nombreuses informations qui pourraient nous compromettre…
Ce fut au professeur de rire, nerveusement cependant.
– Comme vous avez des informations pouvant me compromettre, n’est-ce pas ?
Un véritable jeu d’échec mental construisait cette discussion.
– Effectivement, donc… Tu as dû comprendre que tu n’avais pas le choix ? Que tu ne pouvais refuser ? Mais en même temps, qu’as-tu à y perdre ? Si tu n’étais pas assoiffé de pouvoir, plus que d’argent, tu n’aurais choisi ce métier-là, précisément. Un métier te permettant plus d’évolution que celui d’avocat, de notaire, alors ne me fais pas croire que toi, qui a vendu de l’héroïne à des mineures, a un quelconque sens de la justice.
Les paroles, bien que véraces, blessèrent profondément le jeune homme : à qui pouvait-il, encore, fait croire, qu’une quelconque intégrité guidait ses gestes ? Qu’il n’était pas, simplement, asservi par le désir de pouvoir ?
– J’en suis. Vous n’avez plus besoin de me convaincre. Que dois-je faire, maintenant ?
– Aux prochaines élections, postule au rang de Juge Fédéral. Les professeurs d’université en droit y sont autorisés. Ne t’inquiète pas du reste. Nous nous en chargerons, dans les hautes sphères.
– Bien. Comptez sur moi. » Les deux hommes se quittèrent sans guère plus de palabres inutiles.

2060, New York.

Nerveusement, il patientait dans le hall des laboratoires de Chroma, ses talonnettes piétinant le sol dans un claquement qui dérangeait la secrétaire. À chacun de ses pas, il pouvait lire ses traits se tordre d’un rictus agacé, mais il y prenait un plaisir sadique, à les observer. Quand l’anxiété atteignait son paroxysme, lire son pouvoir sur le visage d’autrui, lui apportait plaisir et soulagement, d’autant plus quand il ne parvenait à comprendre la source de cette anxiété, peut-être, chronique. Ce jour-là, il attendait que son hybride sorte des laboratoires, son éphèbe – comme il aimait à l’appeler dans sa tête ¬–, cette petite créature fragile qui serait son arme contre Humanis, contre les Déviants, contre Unity, contre le monde entier, qui l’aiderait à assouvir sa soif de pouvoir sans fin. Evan Grey était devenu un Juge Fédéral des plus efficients, éradiquant, pour Humanis, toute contrariété : de ceux qu’on soupçonnait Déviants à simplement ceux qu’on soupçonnait s’opposer à ce parti esclavagiste. Il était corrompu jusqu’à la moelle, avide de pouvoir, sans guère plus de considération pour ses propres congénères que pour les hybrides. Ses desseins étaient atteints et il avait contré le déterminisme génétique de Claude Bernard, il était cette puissance riche, connue, arrachée à la drogue, à l’alcoolisme – cependant manifeste. Bien qu’il ne s’en rendait compte, lui-même était un monstre, guère l’Ogre, guère le Wendigo, non, il était le monstre de guerre, le monstre propre à l’humanité, le monstre réel. Il y a-t-il plus grand monstre que les Hommes avides de pouvoir qui ont abattu des races, des sociétés, des pays, au simple nom du pouvoir, de la religion ? Non, car ils font plus de victimes que les chimères humaines, que les fantômes que vous imaginez hanter vos maisons, que les monstres avides d’enfants qui se cachent sous vos lits, que les sociopathes qui égorgent vos partenaires et se branlent sur leurs entrailles quand ils les violent… Evan Grey est un monstre pour l’humanité…
Pourtant, quand il voit cet hybride s’approcher timidement, cette petite chose à la silhouette fragile, à la voix aigüe quand il miaule, au corps dont chaque poil a été éradiqué, il l’aime. Il l’aime comme une chose, un objet, que l’on possède avec le fanatisme d’un religieux, mais comme on aime son âme-sœur, sa moitié, la personne qui partagera notre vie quand nos os sont tassés par la mort qui en découpent des infimes parties… « Lumine… je t’aime. » Il murmura ces mots avec sincérité, pour la première fois, sans qu’ils ne soient des paroles factices comme un poème qu’on récite devant ses camarades à l’école, comme les discours qu’il récitait devant ses camarades dans les cours de justice. Il n’avait cure de cette femme qu’il avait épousé pour construire son image sociale, de ce fils qu’il avait enfanté pour parfaire cet amour conventionnel, non. Il aimait Lumine, réellement, bien que leurs corps, leur cœur se rencontraient, pour la première fois. Bien qu’il irait, peut-être, se vider ailleurs. « – Vous êtes satisfait Monsieur Grey ? Nous l’avons éduqué comme un éphèbe ! J’espère qu’il satisfera le rhétoricien que vous êtes !
Le scientifique souriait, niaisement, à la recherche du moindre compliment. Evan grimaça, lui, agacé d’être interrompu durant cet instant d’émotion idyllique.
– Il est parfait. Je ferai mes compliments à la haute… Tout est bon ? Je peux l’embarquer sans rien de plus ?
¬– Vous pouvez ! » répondit le scientifique, satisfait de son travail. Avec une douceur quasi-religieuse, celle qui ne lui ressemblait pas, il glissa sa large paluche dans la fine main de Lumine, et guida l’éphèbe jusqu’à chez lui, se rappelant les ordres d’Humanis : il devait en faire un membre de la Brigade de Traque des Déviants. Le voile noir de la peau comprima son aorte, par crainte que l’hybride en crève, se meurt, entre les sales pattes d’un plus puissant que lui. Il se promit, à cet instant, de le défendre comme si sa vie en dépendait.
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COMMENT TU NOUS AS TROUVÉ : Devinez qui est-ce ?
UN PETIT MOT : J'apprécie toujours autant ce forum, que ce soit par son contexte ou son esthétisme. Vivement l'intrigue n°2.
Sooha Moon
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Mar 27 Juil - 6:51
Bienvenue 👁
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Ven 30 Juil - 17:13
Merci !
Sixtine Hartmann
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Dim 1 Aoû - 11:27
HOUSTON ON A UN PROBLÈME

Rebienvenue avec ce nouveau compte ! Nous revenons vers toi avec quelques petites corrections à effectuer pour que l’on puisse te valider :

• Peux-tu aérer ton histoire pour permettre une lecture plus facile ?

• Evan a eu son doctorat à 25 ans, après plusieurs recherches nous avons calculé l’âge moyen d’un doctorat, il faut en majorité un M2 (donc bac+5 à 23 ans s’il n’y a pas eu de redoublement), un doctorat en droit s’effectue entre 2 et 7 ans : vu la situation dans laquelle s’est trouvée Evan, et sans réelles explications de son parcours nous aimerions qu’il dure un peu plus longtemps.

Citation :
Je ne veux pas t’enfoncer, mon grand. J’ai juste appris que mon petit dealer était parti en étude de droit, puis avait, étrangement, réussi.

Est-ce qu’il y a eu du piston pour ses études ? Si oui dans quel but ? Ce n’est pas tous les jours qu’on aide un dealer anonyme à grimper de tels échelons.

• Tu ne fais pas allusion à la manière dont il est devenu juge fédéral or c’est un métier qui demande une nomination par le Président et une confirmation su Sénat. Ici c’est un sénateur qui arrive et sans aucune raison pousse un ancien dealer à travailler pour un parti qui, de toute évidence, en grande majorité et donc qui aurait tout à fait la possibilité de proposer le rôle à quelqu’un de plus qualifié.

• Ce qui nous amène à un autre point : Evan n’est pas professeur d’université depuis assez longtemps, n’est pas connu, n’a pas d’impact dans la sphère politique (que ce soit du parti ou non) pour être assez intéressant pour Humanis. Il n’est pas membre de leur parti alors que le Président nomme majoritairement des membres de son propre parti politique. De ce fait nous ne pouvons accepter une telle nomination par le Président qui lui donnera son statut.

• Nous savons que le rôle de juge fédéral est probablement important pour avoir un bon impact politique sur le forum, il faut savoir que sur Chroma il n’aura que très peu d’impact de manière générale et qu’en suivant nos intrigues futures, son rang ne lui donnera que très peu d’options pour changer les choses (New York étant dirigé directement par Ronald Brooks, le maire de la ville et indirectement par Melvin Curtis et Meghan Harriett), nous préférons mettre ce petit point en avant, pour éviter une potentielle déception au cas où.

Si tu as des questions n'hésites pas !
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