Le chaos ! Voilà pourquoi vie David. Une vengeance ? Une envie de voir le lendemain ? Une volonté de fer pour voir le futur ? Non, rien de cela. David ne souhaite qu’une chose… Voir à quel point il peut pousser les autres dans le désespoir. Humain comme Hybride. On pourrait facilement le qualifier de sans pitié, sans émotion, sans cœur… Mais c’est tout le contraire. C’est sa pitié pour cette guerre ridicule qu’il ne veut pas pousser plus loin. Il ressent la haine, et la frustration du reptile mais pas de la féline, mais aussi la peur et la colère des humaines. Et son cœur bat toujours pour ce qu’il aime… Et il n’aime rien d’autre que de jouer avec la vie des autres depuis le creux de sa main. Car il n’y a rien de plus élégant que porter une cape voilée de chaos.

Un génie du mal ? Un manipulateur ? Non, un sociopathe, sa vie lui a appris à jouer des rôles et des masques et des nombreuses personnalités, mais jamais une seule vraie émotion. Mais à travers toutes ses facettes, Black est un homme de culture. Élégant, galant, poli, humble. Son éducation menaçante lui a appris à manier les mots et les manières, pour plaire à son entourage malgré ses « défauts ». Son sang-froid est son plus grand atout. Maltraité depuis son enfance, il a appris à accepter sa place, son rôle et son importance médiocre face au humain. Mais dans son regard, ce n’est pas un être abattu que vous verrez. Son regard, aussi calme et paisible, soit-il, reflète étrangement toujours celui d’un prédateur à l’affût. Il faut après tout mettre en confiance sa proie… Avant de l’attaquer.

Pour Black, l’apparence extérieure est d’une importance capitale. Il essaye, malgré son statut, de rester noble et civilisé. Peu importe combien de fois, on lui crache au visage. Il restera calme. Essayant toujours de battre son adversaire mentalement… Bien qu’il serait capable physiquement. Les mots priment avant tout. Et si quelqu’un arrive à lui faire fermer son clapet sans utiliser la violence, David éprouvera directement de la sympathie et admiration pour cette personne. La répartit et l’art de la conversation sont deux choses que l’hybride tient en très haute estime.

L’art, les livres et la répartie. Trois choses faisant partie intégrante des connaissances de Black. L’art s’observe, les livres se traduisent, et la répartie s’exprime. Mélangeant les trois, il a appris à ouvrir son esprit d’une façon particulière. Sa vie n’ayant plus d’importance et son envie de chaos le poussant à rester à flots, il fait de son mieux pour respecter son propre code moral et agrandir ses connaissances en lisant des ouvrages anciens. Son préféré étant « L’art de la guerre » de  Sun Tzu, un ouvrage qui a… Ouvert l’esprit du jeune homme… De plus d’une manière.

Étrangement, David ne considère plus sa vie comme une simple vie, mais comme une œuvre d'art... Est-ce un autre tic ou juste une philosophie étrange... Même lui ne le sait pas... Il n'est pas humain, et refuse d'être un hybride... Il fera en sorte d'être autre chose... Il compare sans arrêt le monde à une œuvre d'art telle une pièce en cours, ou une mélodie inachevée... N'ayant plus le moindre contrôle sur sa vie, et fera en sorte d'écrire d'une façon ou d'une autre les prochaines pages de l'histoire. Il passera pour une simple ombre, mais fera en sorte de maîtriser cela dans la plus grande des discrétions. Le monde arrive à un changement capital de son histoire... Et il fera en sorte de faire jouer cette mélodie pour que personne ne l'oublie à jamais. "La genèse d'un nouveau monde."

Certaines choses doivent rester cachées. Si vous décidez d'aller plus loin, plus jamais vous ne pourrez voir les choses comme avant. L'illusion perdra sa magie et le mensonge deviendra évident.

Spoiler:

Voici ici ton histoire jeune homme. Car à partir de ce jour, toi qui te croyais être le marionnettiste de ta vie, tu n’es que la marionnette de la mienne. Mais ici, je compterais tes histoires, tes aventures, tes remords et douleur… Et peut-être, je l’espère, non pas ta victoire, mais une fin heureuse. Alors avant que tu ne t’agites en cherchant à couper les files. Laisse-moi compte encore une fois l’histoire de ta vie jusqu’à ton arrivée sur ta scène de spectacle.

David, jeune déjà, tu n’avais aucun avenir promis, ou possible. Tu n’étais qu’un enfant utilisé comme bête de test dans une petite pièce, d’un grand pays. Tu étais comme ceux que tu considérais comme frère, un nouveau test. Un projet. Celui de transformer et éduquer depuis la naissance des hybrides pour en faire de loyaux sujets, prêts à mourir pour leur maître. Des esclaves sans émotions, sentiment ou envie. Des machines prêtes à tout sacrifier pour leur maître. La chance te sourit au début. Tu fus accepté rapidement par ta beauté naturelle pour devenir un majordome de luxe. Au tout début, ce fut un entraînement strict, et sérieux. On t’apprenait à lire, écrire, cuisiner, servir, les manières avec ton maître, ta posture, ton sourire, le regard et soigner ton apparence.

Mais, lorsque tu fus plus âgé. À peine à tes dix ans… Lorsque tu gagnas l'espoir de voir un beau lendemain, ton esprit prêt à se sacrifier pour l’humain qui te prendra sous son aile… Tout se brisa comme prévu. Tu découvris la différence entre les hybrides et les humains... Vous étiez si peu différent, mais pourtant... Les hybrides n'étaient rien de plus que des esclaves et des animaux.

À 16 ans, tu fus libéré au prix d’une puce dans le cou. Cette puce était ton pass vers la liberté, mais aussi ta prison. Elle symbolisait ton certificat en tant que majordome et esclave. Rapidement, et sans trop d’efforts, tu fus accueilli dans une famille qui avait déjà deux autres hybrides comme animal de compagnie, mais toi, tu étais particulier comparé à eux. L’un était un chat comme toi, l’autre un reptile. Mais tu ne sentais aucun lien avec eux. Loin de là. Ton rôle était simple dans la famille. Servir et obéir à la plus jeune demoiselle de la maison. Être son loyal serviteur. Et au début, tout se passait bien. Certes, quand tu faisais un pas de travers ou effrayais légèrement la demoiselle, tu payais le prix. Mais tu réussis à tisser des liens avec elle comme un chat avec son maître. Tu étais devenu son bras droit et animal de compagnie, elle t’offrit même un collier. Un lien étrange se forma alors entre vous deux.

Un titre qui attira la haine d’un des deux hybrides. Ils étaient traités comme déchet, rature et incapable. Alors que toi, tu valais ton pensant d’or, tu devais obéir à tous les caprices de la demoiselle, mais tu pouvais aussi prendre du bon temps parfois, profiter du calmer, partagé une tasse de thé avec elle ou lire des livres. Grâce à cette jeune femme maintenant, tu as  développé un profond amour pour l’art et l’écriture.

Mais tu n’avais toujours pas le moindre sentiment pour tes proches, hybrides ou humains… Et lorsqu’une nuit, l'hybride reptile craque et te rue de coup… C’est cette nuit que tu compris que les hybrides n’étaient pas différents des hommes. Eux aussi jalousaient leur prochain, ou ceux qui étaient née avec plus qu'eux. Est-ce que tu aimes cela servir des gens plus puissant et être animal. Non, tu détestais cela, mais que pouvais-tu faire ? Simplement ce qu'on t'avait apprit... Jouer la comédie. Refusant d’être plus blessé que ça, tu fis la chose la plus simple pour les punir et te sauver de plus de douleur. Tu pris ton rôle, et crias à l’aide, tu supplias ta maîtresse de te sauver. Le père revint alors pour punir le fautif, tu te relevas blesser, et remerciant à chaudes larmes ta maîtresse de t’avoir sauvé et lorsque ton collègue te fixèrent avec des yeux emplie de colère, espérant voir le désespoir dans tes yeux. Tu ne leur affichas la moindre émotion sur ton visage ni la moindre satisfaction, posant simplement un doigt sur tes lèvres et cachant le spectacle à la demoiselle… Un spectacle que tu regardas avec admiration. Mais un autre lien venait de se créer.

Cette nuit, tu discutais plus amplement avec l'autre hybride, la féline, celle qui ne t'avait pas sauté dessus. Elle était distante au départ et n'appréciait pas non plus le reptile qui t'avait attaqué. Mais elle expliqua alors la raison de sa présence ici. C'était une déviante se battant pour tous les hybrides, elle se battait aussi bien pour toi que pour le reptile. Sa mission ici était de tuer tes maîtres, mais elle voulait en profiter pour recruter des hybrides à leur cause... Et pour la première fois quelqu'un te proposa autre chose qu'une vie d'esclave. Un défi. Un but. Elle ne pouvait pas te libérer... Ou plutôt elle ne voulait pas. Tu étais un produit de luxe et tant que tu avais cette puce dans l'oreille... Tu avais un pass vers les personnes les plus hautes. Des cibles des déviants. Elle te proposa un autre terrain de jeu. New York. Elle avait vu quelque chose en toi. Ton sang-froid, ton calme, ta réflexion et ton talent pour la manipulation. Ton esprit était devenu tes griffes et ton charisme tes crocs. Elle savait bien qu’elle avait beaucoup de chance de mourir ou juste finir en prison après avoir fait son boulot ici, surtout si elle nous sauvait tous les trois. Un groupe de trois hybrides qui fuit sera plus évident qu'un groupe de deux. Tu n’aurais bientôt plus de raison de rester ici… Tes maîtres allaient mourir, mais tu n’éprouvais pas la moindre chose pour eux et… Tu allais encore finir dans une autre famille. Donc pourquoi ne pas se battre pour une chose plus grande que toi-même. Aider les déviants… Pourquoi pas. Tu finirais par mourir, alors autant vivre comme si tu n’avais pas de lendemain et voir de quoi les Déviant sont capable.

Les humains étaient supérieurs aux hybrides, et tu pouvais te jouer des humains en leur faisant accuser un autre hybride, mais si trompais et manipulais les humains pour aider d'autres hybrides... Tu pourrais t'amuser encore plus. Trois mois plus tard. La maison de noble se retrouva détruite, toi blessé d’une balle dans chaque jambe, le reptile et le félin disparu, on ne retrouva que une oreille de chat et humaine portant une puce. L'une appartenant au félin et l'autre au lézard. Tes maîtres étaient morts. Un regard d’effroi marqué dans le regard de ta maîtresse. C’était pourtant simple… Une nuit, tu aidas ton amie féline à fuir avec le reptile, prenant le rôle du héros ou plutôt de sacrifice. Tu resteras ici en cage, prouvant ta fidélité aux autres humains et ne les ralentissant pas durant leur fuite. Avant cela, elle tua chaque personne dans la maison, elle aida le reptile et tu la regardais étrangler ta maîtresse sous tes yeux, alors que la jeune demoiselle t'appelait à l'aide du regard. Elle te tira une balle dans chaque jambe et fuit en te laissant appeler la police pour garder ton rôle, et prouver ta fidélité à tes maîtres et aux humains.

Tu repris alors ton chemin vers une animalerie… Un esclave restait un esclave. Mais tu avais un objectif maintenant. Le monde commençait à changer et New York était au centre de cette guerre… Alors tu feras un plaisir d’aller au cœur de cette guerre.