Désormais, la musique n’est plus ce qu’elle était pour toi ; Juwon n’étant plus là, ton cœur s’est fané et la passion s’est éteinte. De toute façon, toute cette vie n’est plus la tienne depuis longtemps déjà… tu n’as plus la place de rêver désormais… C’est terminé.
A quoi bon danser, à quoi bon chanter quand tu n’es plus que l’ombre de toi-même, avalé par des tourments que tu ne pensais pas vivre un jour. Malgré tout, malgré ce que tu vis au quotidien et ce par quoi tu es passé, tu n’as pas énormément changé, Jisoo. Tu es toujours ce garçon gentil qui place les autres au-dessus de toi. T’inquiétant d’abord de leur bien être avant le tien, tu caches aux yeux de tous, les traces de tes maux. Mais si tu parles avec franchise, c’est aussi une honte certaine que tu ressens à l’idée de te dévoiler brisé. Ta peau bleuie sous les coups, tu n’as aucune envie que quelqu’un la voit ; c’est ton enfer à toi et rien qu’à toi…
Ce qui, avant, n’étaient que des doutes, se sont ancrés en toi à force du temps, à force des tortures psychologiques, des humiliations que tu subis… Tu ne vaux rien Jisoo… Abandonné de tous, tu n’es qu’un poids pour les autres, tu n’es qu’un bon à rien, incapable de vivre par toi-même, tu as besoin de lui, de celui qui jalousement te garde en sa possession afin de survivre… les autres seront moins doux, seront plus hostiles à ta personne ; après-tout, tu vis désormais aux portes du danger, dans l’antre même des déviants… De plus, tu le sais car dès le départ on te l’a dit, si tu lui échappes, si tu t’effaces à son emprise, celui qui cherchait à te tuer va revenir et ne te laissera aucune chance de t’échapper… ni à toi, ni à ta famille… Tu as profondément peur de cette réalité, de l’influence de tes actes et de tes choix. Si Juwon n’est plus, c’est uniquement de ta faute, et si en plus de ça, quelque chose devait arriver à ta famille, tu ne le supporterais pas.
Dès lors que tu es au contact des autres, un masque invisible se trouve sur ton visage, même s’il est difficile à porter par le mensonge qu’il camoufle, il n’est pas si dur à enfiler grâce à ton passé d’idol, tu as été entraîné pour le paraître et tu ne pensais pas qu’un jour, tu utiliserai ce talent de cette manière. Tu as honte. Honte de celui que tu es devenu... Tu mens et tu souris comme un enfant qui a peur et pour l’heure, tu n’as pas été découvert ; sûrement parce qu’il est bien trop simple d’ignorer plutôt que de s’impliquer, n’est-ce-pas ?
Tu n’aimes plus rester enfermer, sûrement parce que tu l’as bien trop été, sûrement parce que les espaces clos sont devenus terribles à ton esprit, de même que l’obscurité profonde, sûrement plus encore que les orages qui déjà fait trembler ton cœur. Mais le dehors a toujours cet aspect terrible et oppressant, parce que tu n’es pas à l’abri, de leurs mains et de leur colère ; tu ne sors jamais sans ta capuche, tu ne sors jamais à découvert, tout ça car tu as besoin d’être discret, tout ça parce que tu dois vivre tel un garçon transparent aux yeux des autres afin d’en ressortir le moins blessé.
2041 ; naissance en Corée, famille de musicien, mère coréenne et père américain.
2047 ; commence le piano.
2049 ; commence la guitare.
2053 ; rencontre de Juwon au collège, ton meilleur ami aujourd’hui.
2054 ; audition réussie, début de votre vie de trainee tout en continuant d'aller à l'école en même temps. Rencontre de Hyeonseo.
2057 ; Amérique, nous voilà.
2058 ; rencontre une hybride du nom de Mia avecqui il se lie d'amitié.
2059 ; c’est enfin le début de votre groupe « MAD – Clouds Of Madness »
Milieu 2060 ; Juwon voit Jisoo se faire embêter et a un geste de trop envers quelqu’un qu’il n’aurait pas dû toucher (Hayami).
Fin 2060 ; le groupe MAD est mis en pause.
2061 ; Jisoo, qui cherche désespérément Juwon, retourne auprès de celle qui a tout démarré, (Hayami) et s'attire à son tour, ses foudres. Un mercenaire est envoyé pour lui faire peur et le kidnapper pour ensuite le vendre aux marchés noir, c'est finalement un déviant qui l'achètera.
fin 2061 ; le groupe MAD reprend à six, Jisoo est annoncé comme ayant choisi de quitter le groupe suite à l'exclusion de Juwon et reparti en Corée.
Une famille mixte comme il en existe beaucoup de nos jours, tu es né, en Corée, d’un père américain et d’une mère coréenne, tous les deux des musiciens talentueux. On te nomme Jisoo, mais pas seulement, on te donne aussi le nom de Joshua en tant que prénom américain.
Un foyer tout ce qu’il y a de plus classique, de l’amour et de la protection, des encouragements, des esprits libres et à l’écoute qui te permettent ainsi de grandir correctement en tant qu’enfant unique sans jamais manquer de rien. Tu apprends naturellement l’anglais au même titre que le coréen et cela t’amène parfois à mélanger les deux langues inconsciemment encore aujourd’hui. Un enfant discret avec des vagues d’énergie, tu aimes ta tranquillité et tu aimes plus que tout ta famille.
Baignant dans la musique depuis toujours, tu en tombes vite amoureux et elle devient aussi très rapidement un moteur pour toi. Tu commences d’ailleurs très jeune à apprendre à jouer d’un instrument. A l’âge de six ans, tu débutes le piano ; c’est l’instrument que ta mère manipule à la perfection, et la douceur des sons, qui s’élèvent quand des doigts agiles pianotent dessus avec élégance, t’hypnotise à chaque fois qu’elle en joue. Plus tard, c’est la guitare que tu prends en main sous le doigté expert de ton père qui fait vibrer les cordes sur des rythmes, tantôt endiablés, tantôt très calmes, mais toujours passionnés.
Tu y découvres un moyen de t’exprimer qui est différent de simples mots, la musique t’apaise de temps en temps, et te donne de l’énergie à d’autres moments. Vient rapidement une envie qui s’accorde parfaitement à la manipulation d’instrument, l’accompagnement de ta voix pour y ajouter des paroles, des sons, des fredonnements ; tu prends rapidement un malin plaisir à faire résonner ta voix sur les notes de musique.
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Tu n’es pas ce qu’on pourrait appeler un enfant populaire à l’école, ni même plus tard au collège, ton cercle d’amis n’est pas vraiment très grand et tu éprouves des difficultés à te lier avec beaucoup de personne surtout si celles-ci ne viennent pas naturellement vers toi. Mais cela n’empêche jamais rien, surtout quand quelqu’un éclipse facilement tout le brouillard autour de toi d’un revers de la main ; un jour, tu as fait la rencontre de Juwon, un élève plus âgé de deux ans, mais qui, au travers de sa personnalité, a su rapidement te mettre à l’aise. Rapidement inséparable, tu le suis partout et étrangement, tu te laisses aller à essayer des choses que tu n’avais jamais essayées auparavant ; il te fait découvrir une nouvelle facette de toi, plus extravertie et plus expressive. En plus de ça, vous avez un point commun qui vous rapproche encore plus : la musique. Il sait rapper, tu chantes et sais jouer de deux instruments, rien de plus n’est utile pour vous trouver un but commun, réussir dans ce domaine. C’est d'ailleurs pour ça que quand Juwon te parle de passer des auditions, tu le suis sans vraiment trop réfléchir, tu veux le faire avec lui et si ça vous rapproche de votre rêve, alors pourquoi refuser… Mais la vie n’est pas forcément juste et, alors que tu te vois sélectionné, lui ne l’est pas… On te questionne, mais toi, ce que tu vois, c’est que Juwon ne sera pas là… et sans lui, tu ne veux pas, tu ne peux pas. C’est ensemble ou rien du tout. C’est une chose sur laquelle tu ne flancheras pas.
D’autres auditions jusqu’à celle qui, enfin, vous permet de commencer votre période de trainee. Tu débutes la danse à ce moment. Malgré les difficultés que tu ressens, Juwon, beaucoup plus doué sur ça et avec déjà des bonnes connaissances, t’aide à t'améliorer. Il ne te laisse jamais derrière. A côté de ça, tu découvres aussi les cours de chant. Jusqu’alors, tu n’en avais jamais réellement eu, ils t'aident à t’améliorer de manière surprenante. Tout ça te confirme vraiment une chose : tu souhaites réellement et plus que tout travailler dans la musique.
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Le départ en Amérique est sûrement la chose la plus folle que tu as annoncée à tes parents ; simplement âgé de 16 ans, une opportunité en or vous a été offerte et vous êtes trois à l’avoir saisi dans votre agence : Juwon, Hyeonseo et toi. Tes parents n’ont jamais montré une quelconque inquiétude, ils ont surtout cherché à te rassurer, car tu te suffisais à toi-même pour te stresser vis-à-vis de ce changement brutal. Mais, finalement, les Etats-Unis, c’est un peu ta deuxième patrie puisque ton père est né là-bas et que tu as souvent visité le pays avec ta famille.
C’est désormais une nouvelle famille que tu rencontres. Les autres trainee sont nombreux, mais, épaulé par Juwon et aussi par Hyeon-Seo, tu parviens à te lier à beaucoup de personnes. Et finalement, c’est avec quelques-unes d’entre elles que tu débutes enfin en 2060. Les efforts et tout ce stress, rien de tout ça n’a été inutile, vous pouvez enfin faire ce que vous avez toujours voulu et faire profiter les autres de vos talents et de votre passion au travers de votre musique.
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Seulement… un geste malencontreux de Juwon et tout s’écroule du jour au lendemain ; il s’est emporté et s’en est pris à la mauvaise personne… Pour t'aider... Parce que tu es incapable de te débrouiller par toi-même alors qu'Hayami s'acharne sur toi... Et de menace en menace, un mot du directeur et sans un au revoir, il est retiré du groupe. C’est l’incompréhension de ton côté car tu n’as pas de nouvelles de lui, malgré tes messages, malgré tes appels, aucune réponse, aucun retour, Juwon est introuvable. Pourtant, tu le sais, il n’a nulle part où aller… Alors pourquoi ne vient-il pas à ta rencontre... Est-ce qu'il t'en veut ? Mais toi, cette aventure, sans lui, elle n’a pas lieu d’être, c’est impensable de poursuivre alors qu’il n’est plus à tes côtés…
Au départ, tu laisses le temps faire, même si tu as du mal à y croire, tu te dis qu’il a besoin de temps, qu’il finira par se montrer, qu’il finira par revenir vers toi, qu’il répondra à tes messages, bientôt. Et toutes ces pensées, toutes ces angoisses, elles t’empêchent d’être bien et concentré dans ton travail, tout comme les autres membres du groupe d’ailleurs. Vous n’arrivez plus à suivre le mouvement et vous n’avez surtout plus la force de sourire devant les fans et de faire semblant que cette absence, même si elle a été justifiée par le comportement incorrect de Juwon, ne vous pèse pas. C’est pour ça que le label finit par mettre le groupe en pause. Certains des membres râlent et d’autres en profitent pour réfléchir à ce qu’ils veulent réellement faire. Toi, tu n’as que Juwon en tête et tu commences à sérieusement t’inquiéter pour lui… Tu informes même Mia de tes inquiétudes sans pour autant lui dire à quel point tu t’inquiètes… Tu ne veux absolument pas qu’elle angoisse de trop, surtout que tu t’inquiètes peut-être pour rien.
Malgré tout, comme ton inquiétude ne désemplit pas, tu commences à poser des questions, à passer des appels, à te renseigner sérieusement pour savoir où il est… Tu en parles même à tes parents qui finissent par venir sur place, à New York, afin de t’aider dans tes recherches. Seulement, très rapidement, ça commence à déranger. Tu ne le remarques pas mais quelques regards sont fixés sur toi et tes recherches tandis que tu ne parviens à rien… Juwon n’est plus… Il n’y a de trace de lui nulle part… C’est comme s’il s’était envolé.
Mais c’est impossible, il est forcément quelque part… Tu finis par forcer une entrevue avec la personne à cause de qui tout a commencé, Hayami. Seulement cette fois, tu perds pieds face à elle et tu t’énerves ; c’est pourtant loin de tes habitudes, mais tu perds clairement patience, tu veux retrouver ton ami, tu veux savoir où il est alors tu montes la voix et finis même par menacer de faire appel à la police si tu n’as pas de nouvelles de Juwon bientôt, tu les suspectes et les pointes clairement du doigt. Chose que tu aurais peut-être dû éviter…
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Un soir, tu rends visite à tes parents dans l’appartement qu’ils louent durant leur passage à New York. Seulement, il n’y a personne dans l’appartement, ni même leurs affaires d'ailleurs… Ce que tu ne comprends pas du tout puisqu’ils t’auraient prévenu si vraiment ils avaient décidé de rentrer en Corée.
Alors que tu sors ton téléphone afin de leur téléphoner, c’est un coup derrière la tête qui te fait perdre l’équilibre et chuter en avant sans douceur, presqu’aussitôt, tes mains se referment au niveau de ta tête, la douleur est grande et ton corps se crispe sous le choc. Une voix fait écho dans la pièce tandis que ta chevelure termine entre les mains de l’inconnu qui te force à relever la tête et plonger ton regard dans le sien. Embrassé par la peur, tu ne parviens pas à parler, tu te retrouves à la merci de quelqu’un qui, visiblement, ne te veut pas du bien et rapidement, c’est tes parents qui se fige dans ton esprit. Où sont-ils ? Est-ce qu’ils leur a fait quelque chose ?? Ton regard affiche l’effroi que ton cœur ressent alors que lui, reste stoïque face à toi.
«
Si tu t'inquiètes pour tes parents, ils sont gentiment rentrés chez eux, en Corée. On leur a raconté une petite histoire, on les a rassurés sur Juwon et sur toi aussi donc ils ne devraient plus trop nous déranger. Par contre, toi. », un sourire mauvais s’affiche sur son visage, «
tu déranges certaines personnes qui veulent se débarrasser de toi et c’est ce que j’vais faire. Et si tu tiens à tes parents et à leur petite vie tranquille, tu ferais bien de gentiment te laisser faire, c’est clair ? » demande-t-il d’un ton autoritaire et froid.
Tu n'hésites pas très longtemps et ne réponds au travers d'un geste terrifié de la tête.
Il te force à te relever, et sans douceur, te traîne jusque dans la salle de bain où il te demande de t’asseoir dans la baignoire, tu trembles, Jisoo, tu as vraiment peur car tu comprends ce qu’il cherche à faire… Il veut te tuer n'est-ce-pas ?? Des larmes commencent à s’échouer de tes yeux jusqu'à lourdement s'écraser sur la paroi écru de la baignoire. Ta détresse est entière et des supplications s’échappent rapidement de tes lèvres ; tu le supplies de te laisser la vie sauve, que tu vivras sans poser de questions, que tu feras ce qu’il veut mais que tu veux rester en vie, que tu veux vivre. Venant même te mettre à genoux tout en frottant rapidement tes mains l'une dans l'autre dans l'espoir d'attirer sa pitié. Ta fierté est inexistante, tu n'as rien à perdre à t'humilier devant lui si cela peut te permettre de rester en vie.. C'est tout ce que tu demandes.
Il finit par soupirer avant de se rapprocher lentement de toi, un couteau à la main pour venir glisser le plat de celui-ci contre ta joue pâle ; tu te figes sous la terreur de tes pensées. Et finalement, son souffle s'écrase proche de ton oreille et il te susurre quelques mots : «
Tu veux avoir la vie sauve ? », tu bouges très légèrement ta tête mais ta réponse est définitivement positive. Étrangement, il se met à rire sans te libérer puis reprend la parole «
mais tu vas devoir faire ce que je veux, on est bien d'accord ? Surtout si tu ne veux pas dire adieu à tes chers parents. », évidemment.
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Cette volonté, cette décision, ce désir de vivre malgré l'inconnu qu'il place devant toi, c'est sûrement une chose que tu regrettes terriblement désormais, surtout dans les moments les plus sombres de tes jours…
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Traîné de force dans les bas-fonds de la ville, dépouillés de tous tes biens, tu te retrouves au prise du marche noir, lieu qui jusqu'alors, t'étais bien inconnu… Humain mais en vente, c'est l'incompréhension dans ton regard et la panique dans ta voix. Tu ne poses pas de questions, tu ne poses plus de questions surtout, les hématomes qui parsèment ton corps t'ont bien fait comprendre que ta place n'est plus la même, que le droit à la parole ne t'es pas toujours donné…
Comment en es-tu arrivé à ça… toi qui ne cherchais qu'à trouver ton ami… En plus de ne rien savoir sur lui, tu n'es désormais qu'une marchandise que des yeux perfides sondent et évaluent…
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Après quelques semaines à vivre dans des conditions terribles, enfermé et parfois attaché pour être déplacé ailleurs, tu es acheté, et comme pour te signifier à quel point le monde est à l'envers, par un hybride. Tu apprends vite qu’il s’agit d’un déviant drogué, aussi bien les produits qu’il s’injecte au travers de nombreuses seringues, mais aussi par ces idées bien humaines qui font qu’il recherche un esclave, sans doute à cause de sa fierté détruite par un passé que tu ne connais pas : il semble obnubilé par ce besoin de pouvoir et de dominance, physique comme psychologique.
Comme toute vente, l’acheteur et le vendeur se rencontre brièvement, l’échange n’est pas du tout cordial car il s’agit bel et bien d’un déviant et d’un humain, mais il termine tout de même par arriver à un commun accord, tous les deux y gagnent au final ; le vendeur gagne son argent, tandis que l’acheteur, lui, gagne suffisamment d’informations te concernant pour établir une emprise entière sur toi.
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La suite, c’est un enchaînement de difficulté, de détresse, de peur et de solitude ; tu n’es plus celui que tu étais, tu n’en as plus le droit en tout cas. Tes larmes se sont éteintes parce qu’elles ne servent à rien dans l’environnement dans lequel tu vis désormais, si ce n’est à servir d’excuse pour t’humilier davantage. Tes appels aux secours restent enfermés dans ta gorge à cause des douleurs qu’ils t’infligent lorsqu’ils sont entendus.
Tu ne dois pas crier, tu ne dois pas te révolter, tu ne dois pas disparaître, tu ne dois pas te faire remarquer, tu ne dois pas être en retard, tu ne dois pas le faire douter car sinon, il perd la tête et tu subis son courroux. C’est la toute la folie qui l’habite. Et lorsque tu as trop mal, une extase t’es insufflée sans même la réclamer, une seringue dans tes veines et ta douleur s’évapore pour une durée qui, souvent, est bien trop éphémère… Chose qui devient, avec le temps, un désir que tu tais par crainte de t’avouer vaincu. Mais… Tu es vaincu. Depuis longtemps tu t’es perdu. Et depuis longtemps tu as abandonné ton futur devant l’ennemi qui t’étrangle.